vendredi 21 décembre 2012

JE PRENDS NOTE, TU PRENDS NOTE, IL PRENDS NOTE…………….

NOUS ATTENDONS.


C’est donc définitivement ainsi. Quelque soit l’objet de nos incompréhensions sur les comptes rendus du conseil municipal, plus de réponse, plus d’explication. Le scribe de service ouvre son calepin et  y consigne  quelques lignes. Plus fort encore, quand on revient sur une prise de note de la séance précédente, il n’y a pas d’autre proposition que de noter une seconde fois. Avec le nombre d’interrogations qui sont les nôtres, ce n’est pas demain la veille que nous pourrons éclairer notre lanterne. Je ne reviendrai sans doute plus sur ma demande de retrait pour la délibération détournée (amalgame Pôle Emploi – Center Parcs) mais pour la signature scannée, mon souci du respect de la légalité me pousse à insister. Je viens donc d’adresser une demande écrite à Madame le Sous-préfet lui demandant de bien vouloir me faire part de son point de vue. J’espère qu’après avoir noté ma demande, elle me retournera une note en réponse, note que nous pourrions annoter à un prochain compte rendu de séance du Conseil Municipal.

jeudi 20 décembre 2012

DES GODILLOTS ENCENSEURS

Curieuse entrée en matière à ce dernier conseil  municipal de l’année. Avant le débat sur les orientations budgétaires, Jean-Claude Cheminade, adjoint en charge de l’économie (par destination) mais également de l’urbanisme (par intérim) et désormais des relations avec le conseil ( sans doute par suggestion) demande à faire lecture d’une déclaration, ce à quoi le maire consent immédiatement.

C’est curieux. j’ai le souvenir d’une ancienne séance où la même faculté m’avait été refusée. Bref, Jean-Claude inspire profondément et nous livre un texte qui nous laissent pantois. Au nom de la majorité (mais laquelle ? On aimerait les connaître, savoir le nom de ceux qui s’expriment par sa bouche), nous apprenons qu’ils soutiendront le maire dans le débat budgétaire, qu’ils voteront sans hésiter les comptes 2012 et mieux encore, approuveront le budget 2013. Formidable ! Ayant demandé une communication précoce des documents comptables pour les étudier sereinement avant de pouvoir me prononcer, le maire m’a doctement rappelé que cela ne sera pas possible, certains éléments étant encore inconnus. Peu importe, pour la « majorité » il n’y a pas de place pour le doute. Sans aucune connaissance de ces mêmes documents, ils donnent déjà leur aval sur ce qui n’existe pas. Pire, les « oppositions » sont mises en garde. Si nous mettons des bâtons dans les roues et empêchons leur chariot bancal d’avancer, nous serons responsables de tous les maux, de tous leurs échecs. Le journal municipal avait déjà donné le ton en la matière avec le mot du dernier carré de la majorité mais là, on dépasse les bornes. A moins qu’ils ne lisent le marc de café ou décryptent la boule de cristal, ils avouent tout bonnement, en votant les yeux bandés, écouter « la Voix de son Maître », en disciples serviles qu’ils ont fini par devenir.

jeudi 13 décembre 2012

AMENAGEMENT DE LA RD 347 (ex 147) : pas de bienfait collatéral avec CENTER PARCS.

La « Grand’messe » du 20 octobre dernier ne m’ayant pas permis de poser les questions prévues à la Présidente de Région ni au Président du Conseil Général (sur la sécurité routière, la formation, l’emploi..etc.) je les ai faites parvenir par courrier. J’attends toujours la réponse de Ségolène Royal (mais plus le temps passe, moins je l’espère) alors que celle de Claude Bertaud m’est parvenue depuis fin novembre.
Question sur la RD 347 :
Avec  ou sans les camions de granulats VINCI, cette route va connaître un accroissement significatif de sa circulation du fait même de la construction de ce parc puis par la fréquentation de sa clientèle. Le Conseil Général envisage-t-il, à cette occasion, de faire une priorité de la rénovation de cet axe départemental nord/sud dont la dangerosité est depuis longtemps avérée ?

Dans une réponse fort courtoise mais sans équivoque, le Président Bertaud précise :
   ….il est peu probable que le Conseil Général dispose à court et moyen termes    de moyens financiers lui permettant d’engager des aménagements de cette importance.
La priorité sera donc donnée à la partie la plus circulée de cet axe, c’est à dire entre Neuville et Poitiers. Par ailleurs, un aménagement de sécurité sera naturellement réalisé pour permettre les accès, en toute sécurité, au futur Center Parcs au nord de Loudun.

Oublié donc le « projet ambitieux pour les grands axes » annoncé naguère par ce même conseil général(Vivre en Vienne, mai 2010) affirmant : « il est impératif que nous trouvions très rapidement des solutions pour aménager l’axe Poitiers-Loudun-Saumur pour faire en sorte de renforcer les échanges avec le Maine et Loire ».
Dans le même temps se créait l’association « E60 », la mobilisation de 17 maires emmenés par celui de Loudun et dont l'objectif était également l'amélioration urgente de cette route. On ne connaît rien de ses travaux ni de la pérennité de son existence. Dernière prise de position ( à ma connaissance ) du maire de Loudun : « Le dossier évoluera forcément dans l’avenir avec l’implantation du Center Parcs »(NR du 14/09/2012). Forcément puisqu’il le disait. Au vu du résultat, son influence au sein de l'assemblée départementale parait  aujord'hui bien limitée.

Serons-nous à jamais les parias du département ?

lundi 10 décembre 2012

JE M’INTERROGE.

Au conseil municipal du 28 mars, il avait été beaucoup question d’actions en justice plus ou moins avancées, mettant en cause la ville de Loudun et son maire. Au point que j’avais demandé à M. Benas si l’on ne risquait pas de voir réapparaitre son nom dans d’autres procédures et surtout  -  bien entendu  -  en sa qualité d’élu. La réponse avait été évasive.

La NR du 8 décembre rend compte d’une décision du Tribunal administratif annulant le licenciement d’une salariée de l’Ephad des « Trois Chemins » aux Trois Moutiers, licenciement ayant fini par aboutir après deux tentatives retoquées par l’inspection du travail. Cet acharnement et ces agissements envers cette salariée ayant « altéré sa santé physique ou mentale… ont constitué un harcèlement moral » a conclu le juge. L’obstination de la direction de l ‘établissement a donc été désapprouvée. Sur la période concernée, la direction semble avoir eu différents titulaires mais les renseignements sur la société indiquait toujours que le gérant en était M. E. Benas. Faut-il lui voir un rôle déterminant dans ce dossier ? Ce serait inquiétant pour quelqu’un à qui l’on a confié la gestion de notre cité.

Je vois d’ici sa riposte, me reprochant de l’attaquer sur un volet de sa vie privée et professionnelle, sauf que…

Sauf que pendant la campagne pour les cantonales, j’ai le souvenir précis de la réunion publique à Loudun où le Président Claude Bertaud, venu le soutenir, évoquait à travers cette fonction de gérant ses grandes compétences de chef d’entreprise et son expérience du management humain. Il mettait ainsi cette fonction dans le débat politique local et ce débat, que je sache, a toujours cours. Qu’en pense-t-il aujourd’hui ? L’établissement a été prématurément revendu et  son ancien gérant est désavoué par la justice.

Oui, vraiment, je m’interroge.

jeudi 6 décembre 2012




« JE PRENDS NOTE » :

C’est  la nouvelle façon de répondre aux observations.
Toujours au dernier Conseil, je m’insurge sur le détournement de délibération à propos de l’extension de Pôle Emploi, la façon dont le maire affirme qu’elle a été votée pour faire face à l’afflux de candidatures que suscitera          l’ouverture de Center Parcs. C’est faux ! Jamais cette raison n’été évoquée, pas plus par le Conseil Municipal que Pôle Emploi lui-même.
Par ailleurs, il y a un très grand doute sur la validité de la fameuse signature scannée apposée au bas de l’arrêté municipal du 16 août 2012. La demande de précision adressée à la Sous-préfecture qui, elle-même, s’est tournée vers la Préfecture pour info montre que sa légalité est beaucoup moins évidente que l’accord soi-disant donné sur ce point par la Sous-préfète au Maire de Loudun. J’attends beaucoup de la réponse officielle qui m’a été promise mais tarde à venir.
J’étais curieux de voir comment le compte rendu du Conseil aborderait cette introduction de séance, d’autant plus que les services de la mairie m’en avaient demandé une version écrite après coup.
Reçu ce jour, il ne déçoit pas. Les réserves formulées sont reproduites à peu près fidèlement et la réponse (ou plutôt l’absence de réponse) tout autant : « Merci. On notera vos remarques au compte rendu ». Dans le laconisme expéditif, on ne fait pas mieux. En fait rien n’a changé. C’est toujours la même attitude. « Je fais ce que je veux et vous pouvez en penser ce que bon vous semble, je m’en balaie le nombril avec le pinceau de l’indifférence* ».
Je reste cependant surpris (une fois de plus) que ce comportement anormal et étonnant n’ait entrainé que 6 voix contre.
Ah, le jour où les consciences s’éveilleront !

*emprunt à Achille Talon.