vendredi 29 novembre 2013

Forum Emploi

J'y faisais allusion mercredi dernier, le Conseil Général de la Vienne (en partenariat avec la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais et Grand Poitiers) organisait aujourd'hui son "Forum Emploi 86" et dévoilait "un pavillon pour présenter les métiers et les formations du Center Parcs du Bois aux Daims".
La date avait été cochée en rouge sur mon agenda car je voyais ici l’opportunité d'apprendre enfin quelque chose de concret en termes de spécialités, de filières, de modes de formation, de statistiques sur les offres par catégorie d'emploi, sur les demandes reçues, les partenariats croisés Center Parcs, Région, Pôle Emploi, Entreprises, Ecoles et Lycées Professionnels,  etc, etc. Bref, je me disais qu'au retour j'aurais sans doute des précisions intéressantes à échanger avec ceux qui régulièrement me demandent si je n'ai pas un tuyau sur le sujet.
Je me disais également que Pôle Emploi ou le Département devait avoir prévu un car pour véhiculer de Loudun à Poitiers nos concitoyens accrochés à ce projet. Bref, même claudiquant je ne voulais pas louper cette occasion.
Avant de partir, la lecture de la NR m'apprend que la partie 'Center Parcs' du Forum aura des redites décentralisées dont la première lundi prochain aux Trois Moutiers. Je me dis que cette précision est  tardive et que la communication est un peu légère. En tous cas, il est clair qu'il n'y aura pas de car de demandeurs d'emploi.

mercredi 27 novembre 2013

Poupées Russes

C'est étonnant comme certaines maladies ressemblent à des "Matriochka", ces poupées russes dissimulées les unes dans les autres. Tu tombes sur une, sans le vouloir, dans un grenier ou une  brocante, te dis qu'elle a mauvaise mine, de pâles couleurs et tu te mets en devoir de lui refaire une santé, de lui redonner un peu d'éclat. L'ouvrage  accompli, tu as à peine  le temps de te satisfaire de ton travail que tu remarques le piètre état de la sœur qu'elle dissimulait en elle-même. Sans doute a-t-elle écopé par inadvertance d'un peu du diluant que tu avais utilisé pour décaper la première. Pas grave te dis-tu, on va recommencer. Et tu recommences.
Le problème  est que tu peux tomber sur une famille nombreuse, avec beaucoup de filles à marier, toujours dans les jambes des aînées, prêtes à les imiter, ce qui est évidemment la dernière chose à faire.

Il en va ainsi de certaines thérapies modernes, fières  de pouvoir se démarquer des méthodes anciennes tant elles sont auréolées du succès de leurs foudroyantes actions, méprisant un peu le voisinage et ne se préoccupant pas trop, tel un nuage venu de Tchernobyl, d'avoir ou non respecté des frontières, limité leur action à la tâche impartie. 
Je commence à avoir une jolie collection dans cette catégorie et remercie ceux qui m'ont témoigné leur sympathie en s'inquiétant de savoir si j'avais terminé ce curieux puzzle.
Je pense avoir trouvé la dernière pièce et reprends mes marques.

A très bientôt.


mercredi 20 novembre 2013

Contretemps

Il y a des périodes comme comme ça où rien ne se passe comme prévu, où la météo contrarie une sortie, une crevaison fait rater un rendez-vous, un bobo oublié refait surface et vous transforme un voyage tropical en séjour médical. Le coupable s'appelle pas de chance et, faute de mieux, le repos forcé vous laisse à l'excès des heures de méditation, rarement transcendantale, entrecoupée de la lecture des journaux et de quelques coups de fil pour apprendre que le petit monde de notre microcosme local tourne très bien sans vous.
On est fort loin du contretemps musical, de l'accentuation qui passe du temps fort au temps faible, quoique parfois certaines similitudes pointent le bout de leur nez.

samedi 9 novembre 2013

En attendant l'Armistice


Je l'ai toujours ressentie teintée de gris persistant, cette période qui, du 1er au 11 novembre, des tombes familiales aux stèles des Poilus, nous reporte en arrière, dans nos vies  tribales comme dans notre histoire nationale. Dans l'une et l'autre, l'âge avançant, nous prenons la place de nos aînés, ceux qui nous racontaient leurs vies avec le plus souvent, le voile d'une pudeur presque honteuse, jetée sur les périodes troublées.