mercredi 23 avril 2014

Cloches de Pâques (suite)

Il n'y a pas que des cloches tristes, de celles dont le mauvais chocolat vous ajoutent la crise au foie par dessus la gueule de bois. Il y a également celles, joyeuses et généreuses,  qu'attendent nos bambins, dont ils guettent le retour annoncé  depuis Rome par les parents pour aller ramasser les friandises lâchées au-dessus des parcs et jardins. 
Depuis six ans, elles ont une apparition, discrète mais généreuse, à l'esplanade du Château, le samedi précédent Pâques. C'est devenu un moment incontournable pour les petits chasseurs.

mardi 22 avril 2014

Cloches de Pâques.

Il y a des jours comme ça où il ne faudrait pas ouvrir le journal, pas plus qu'allumer la télé ou la radio. On ignorerait ainsi que les retraites passeront l'été gelées, qu'il faut faire des efforts, se serrer la ceinture, comme l'explique doctement la ministre des affaires sociales dont on imagine évidemment qu'elle sera contrainte de lancer une souscription publique pour pouvoir acquitter son ISF.
On ne saurait pas qu'il faudra prendre un jour par mois sur ses RTT pour aider Aquilino Morelle à cirer ses pompes, puisqu'il risque désormais d'être un peu moins argenté pour se payer du petit personnel.
On n'aurait aucun écho des combines à la tête du PS où les perdants sont promus, où l'inefficace premier secrétaire se voit offrir une paire de pantoufles bruxelloises en récompense de ses mauvais et loyaux services.

mercredi 16 avril 2014

C'est parti!


Nous n'en sommes pas encore à la mise sur orbite géostationnaire de la nouvelle équipe, position idéale pour conserver une vue imprenable et constante sur notre territoire,  mais ça y est, le lancement a été effectué.

Pas d'appel style "Houston, nous avons eu un problème" tel celui d'Apollo 13 en 70. Et puis, des problèmes, on vient d'en avoir suffisamment ces dernières années.Ils vont, nos conseillers, pouvoir prendre toute la hauteur nécessaire pour appréhender la situation (savoir prendre de la hauteur ,ça ne vous rappelle pas quelqu'un dont c'était l'argument favori quand il ne savait que répondre?).

Quel talent!


Dans un Espace Culturel René Monory moyennement rempli mais devant un public conquis une demi douzaine de jeunes femmes ont enchanté la soirée du vendredi 11 avril. Dans ce sextuor, qui se produit a cappella, nous reconnaissons quelques membres des "Utenpistes" , ce groupe vocal également très apprécié récemment ici même.

D'emblée, la talent s'impose en même temps que la jubilation. Celle des interprètes qui émaillent leur tour de chant de présentations humoristiques et de précisions géographiques car là est le passionnant, leur répertoire nous fait faire le tour du monde, la découverte de langages qui nous sont inconnus, chacun avec leur propre musicalité.

La relation amoureuse, nous expliquent-elles, est le support le plus fréquent de ces airs traditionnels, qu'il soit entre homme et femme ou qu'il s'agisse d'amour filial par le biais de berceuses. C'est ainsi que nous passons des savanes africaines aux plaines de l'Europe de l'Est, du tam-tam de la brousse à la clarinette mélancolique du Yiddish ou Klezmer.
Ce groupe de chanteuses  est à la fois un ensemble d'une homogénéité parfaite et la conjugaison de six solistes très différentes dont les interventions successives feront apprécier les tessitures, couleurs et timbres qu'il réunit.
De longs applaudissements viendront les remercier à la fin du spectacle et elles nous offriront les inévitables bis et ter qui prolongent l'enchantement.

Il est important de noter que le nouveau maire et plusieurs de ses adjoints étaient présents pour profiter de ce moment d'une rare qualité. Voici qui tranche avec le comportement du précédent et les absences des tous récents candidats aux municipales lors des dernières prestations qui avaient animé cet Espace René Monory. Souhaitons que cela augure d'une autre attitude des élus envers la vie culturelle de notre ville, elle le mérite grandement.

mercredi 9 avril 2014

Ah! Les Belles Foulées!!

Il est bien tôt pour sortir du lit un dimanche matin. Le récent changement d'heure fait que la nuit est encore là, mais qu'importe, on est pressé d'arriver sur les lieux de la compétition et de rejoindre la ligne de départ.

Non, pas celle des concurrents, mais celle des bénévoles qui vont, chacun à leur niveau, jouer les petites mains et apporter leur contribution au bon déroulement de la journée.

Ça converge des différents trottoirs, s'interpelle et se salue avant de rejoindre la place de la mairie (pardon, la place du Général de Gaulle) où les barnums sont déjà en pleine effervescence.

mardi 8 avril 2014

Et le CME, il continue?


C'était à l'issue du Conseil Municipal d'installation, samedi dernier. Des groupes s'étaient formés dans le hall et échangeaient leurs impressions sur cette séance si particulière. On se remémore ce que l'on a retenu, qui fera quoi, qui sera adjoint aux sports ou à la culture, on tire déjà des plans sur leurs aptitudes à réussir, à conduire au mieux les affaires de la ville et les commentaires fusent.
"Et le CME, il va continuer?".

samedi 5 avril 2014

Clémenceau, Voltaire, même combat.


Il est venu!!!
Dernier coup d'éclat du maire sortant: il est venu à la séance du Conseil Municipal procéder lui-même à la passation de pouvoirs. Pour l'accompagner, on remarque la présence d'une dizaine de ses colistiers sans doute rameutés à la hâte et qui partiront comme lui, dès la fin du discours du chef.
Il aura au moins gagné le prix du gag ultime de son mandat. Personne ne l'attendait plus, pas même les services, semble-t-il, l'annonce de sa présence n'ayant été officialisée qu'après 10 heures, juste avant la tenue du Conseil Municipal. Il a pris, en tout état de cause, la bonne décision, la fonction de maire ne cessant qu'après l'entrée en fonction du successeur. Mais,pourquoi tous ces inutiles mystères, ces attitudes d'enfant gâté déçu par la dernière livraison du Père Noël?

De la fuite à Varennes au couronnement du Dauphin


C'est un peu un clin d’œil à l'Histoire de France que la petite histoire actuelle de notre commune. Nous allons passer d'un régime à un autre dans des circonstances épiques, inattendues et croquignolesques.

Nous aurons eu d'une part, comme en 1791, la dérobade fugitive d'un despote bien mal éclairé*, puis, d'autre part, le couronnement d'un dauphin avec un règne de décalage. 

Concernant le cas du Dauphin, je pencherais plutôt sur l'exemple de Charles VII, car pour des raisons de proximité géographique, sa période Chinonaise en fait un de nos proches compatriotes.

Pour notre nouvel édile, il reste à nous interroger sur qui sera sa Jeanne d'Arc, d'où lui viendront les précieux conseils lui permettant (à défaut de bouter les Anglais hors du territoire) de vaincre tous les obstacles qui se dressent sur sa route. Sans Sœur Anne ne voyant rien venir de notre inaccessible donjon, il lui faudra se contenter des suggestions de ses mortels sujets, de ses poches conseillers qui, avec lui, devraient retrouver le vrai sens de leur fonction.
* le despotisme éclairé est un concept politique du siècle des Lumières imaginant un souverain de droit divin mais dont l'exercice du pouvoir était essentiellement guidé par une Raison dépassant les capacités habituelles.