vendredi 21 décembre 2012

JE PRENDS NOTE, TU PRENDS NOTE, IL PRENDS NOTE…………….

NOUS ATTENDONS.


C’est donc définitivement ainsi. Quelque soit l’objet de nos incompréhensions sur les comptes rendus du conseil municipal, plus de réponse, plus d’explication. Le scribe de service ouvre son calepin et  y consigne  quelques lignes. Plus fort encore, quand on revient sur une prise de note de la séance précédente, il n’y a pas d’autre proposition que de noter une seconde fois. Avec le nombre d’interrogations qui sont les nôtres, ce n’est pas demain la veille que nous pourrons éclairer notre lanterne. Je ne reviendrai sans doute plus sur ma demande de retrait pour la délibération détournée (amalgame Pôle Emploi – Center Parcs) mais pour la signature scannée, mon souci du respect de la légalité me pousse à insister. Je viens donc d’adresser une demande écrite à Madame le Sous-préfet lui demandant de bien vouloir me faire part de son point de vue. J’espère qu’après avoir noté ma demande, elle me retournera une note en réponse, note que nous pourrions annoter à un prochain compte rendu de séance du Conseil Municipal.

jeudi 20 décembre 2012

DES GODILLOTS ENCENSEURS

Curieuse entrée en matière à ce dernier conseil  municipal de l’année. Avant le débat sur les orientations budgétaires, Jean-Claude Cheminade, adjoint en charge de l’économie (par destination) mais également de l’urbanisme (par intérim) et désormais des relations avec le conseil ( sans doute par suggestion) demande à faire lecture d’une déclaration, ce à quoi le maire consent immédiatement.

C’est curieux. j’ai le souvenir d’une ancienne séance où la même faculté m’avait été refusée. Bref, Jean-Claude inspire profondément et nous livre un texte qui nous laissent pantois. Au nom de la majorité (mais laquelle ? On aimerait les connaître, savoir le nom de ceux qui s’expriment par sa bouche), nous apprenons qu’ils soutiendront le maire dans le débat budgétaire, qu’ils voteront sans hésiter les comptes 2012 et mieux encore, approuveront le budget 2013. Formidable ! Ayant demandé une communication précoce des documents comptables pour les étudier sereinement avant de pouvoir me prononcer, le maire m’a doctement rappelé que cela ne sera pas possible, certains éléments étant encore inconnus. Peu importe, pour la « majorité » il n’y a pas de place pour le doute. Sans aucune connaissance de ces mêmes documents, ils donnent déjà leur aval sur ce qui n’existe pas. Pire, les « oppositions » sont mises en garde. Si nous mettons des bâtons dans les roues et empêchons leur chariot bancal d’avancer, nous serons responsables de tous les maux, de tous leurs échecs. Le journal municipal avait déjà donné le ton en la matière avec le mot du dernier carré de la majorité mais là, on dépasse les bornes. A moins qu’ils ne lisent le marc de café ou décryptent la boule de cristal, ils avouent tout bonnement, en votant les yeux bandés, écouter « la Voix de son Maître », en disciples serviles qu’ils ont fini par devenir.

jeudi 13 décembre 2012

AMENAGEMENT DE LA RD 347 (ex 147) : pas de bienfait collatéral avec CENTER PARCS.

La « Grand’messe » du 20 octobre dernier ne m’ayant pas permis de poser les questions prévues à la Présidente de Région ni au Président du Conseil Général (sur la sécurité routière, la formation, l’emploi..etc.) je les ai faites parvenir par courrier. J’attends toujours la réponse de Ségolène Royal (mais plus le temps passe, moins je l’espère) alors que celle de Claude Bertaud m’est parvenue depuis fin novembre.
Question sur la RD 347 :
Avec  ou sans les camions de granulats VINCI, cette route va connaître un accroissement significatif de sa circulation du fait même de la construction de ce parc puis par la fréquentation de sa clientèle. Le Conseil Général envisage-t-il, à cette occasion, de faire une priorité de la rénovation de cet axe départemental nord/sud dont la dangerosité est depuis longtemps avérée ?

Dans une réponse fort courtoise mais sans équivoque, le Président Bertaud précise :
   ….il est peu probable que le Conseil Général dispose à court et moyen termes    de moyens financiers lui permettant d’engager des aménagements de cette importance.
La priorité sera donc donnée à la partie la plus circulée de cet axe, c’est à dire entre Neuville et Poitiers. Par ailleurs, un aménagement de sécurité sera naturellement réalisé pour permettre les accès, en toute sécurité, au futur Center Parcs au nord de Loudun.

Oublié donc le « projet ambitieux pour les grands axes » annoncé naguère par ce même conseil général(Vivre en Vienne, mai 2010) affirmant : « il est impératif que nous trouvions très rapidement des solutions pour aménager l’axe Poitiers-Loudun-Saumur pour faire en sorte de renforcer les échanges avec le Maine et Loire ».
Dans le même temps se créait l’association « E60 », la mobilisation de 17 maires emmenés par celui de Loudun et dont l'objectif était également l'amélioration urgente de cette route. On ne connaît rien de ses travaux ni de la pérennité de son existence. Dernière prise de position ( à ma connaissance ) du maire de Loudun : « Le dossier évoluera forcément dans l’avenir avec l’implantation du Center Parcs »(NR du 14/09/2012). Forcément puisqu’il le disait. Au vu du résultat, son influence au sein de l'assemblée départementale parait  aujord'hui bien limitée.

Serons-nous à jamais les parias du département ?

lundi 10 décembre 2012

JE M’INTERROGE.

Au conseil municipal du 28 mars, il avait été beaucoup question d’actions en justice plus ou moins avancées, mettant en cause la ville de Loudun et son maire. Au point que j’avais demandé à M. Benas si l’on ne risquait pas de voir réapparaitre son nom dans d’autres procédures et surtout  -  bien entendu  -  en sa qualité d’élu. La réponse avait été évasive.

La NR du 8 décembre rend compte d’une décision du Tribunal administratif annulant le licenciement d’une salariée de l’Ephad des « Trois Chemins » aux Trois Moutiers, licenciement ayant fini par aboutir après deux tentatives retoquées par l’inspection du travail. Cet acharnement et ces agissements envers cette salariée ayant « altéré sa santé physique ou mentale… ont constitué un harcèlement moral » a conclu le juge. L’obstination de la direction de l ‘établissement a donc été désapprouvée. Sur la période concernée, la direction semble avoir eu différents titulaires mais les renseignements sur la société indiquait toujours que le gérant en était M. E. Benas. Faut-il lui voir un rôle déterminant dans ce dossier ? Ce serait inquiétant pour quelqu’un à qui l’on a confié la gestion de notre cité.

Je vois d’ici sa riposte, me reprochant de l’attaquer sur un volet de sa vie privée et professionnelle, sauf que…

Sauf que pendant la campagne pour les cantonales, j’ai le souvenir précis de la réunion publique à Loudun où le Président Claude Bertaud, venu le soutenir, évoquait à travers cette fonction de gérant ses grandes compétences de chef d’entreprise et son expérience du management humain. Il mettait ainsi cette fonction dans le débat politique local et ce débat, que je sache, a toujours cours. Qu’en pense-t-il aujourd’hui ? L’établissement a été prématurément revendu et  son ancien gérant est désavoué par la justice.

Oui, vraiment, je m’interroge.

jeudi 6 décembre 2012




« JE PRENDS NOTE » :

C’est  la nouvelle façon de répondre aux observations.
Toujours au dernier Conseil, je m’insurge sur le détournement de délibération à propos de l’extension de Pôle Emploi, la façon dont le maire affirme qu’elle a été votée pour faire face à l’afflux de candidatures que suscitera          l’ouverture de Center Parcs. C’est faux ! Jamais cette raison n’été évoquée, pas plus par le Conseil Municipal que Pôle Emploi lui-même.
Par ailleurs, il y a un très grand doute sur la validité de la fameuse signature scannée apposée au bas de l’arrêté municipal du 16 août 2012. La demande de précision adressée à la Sous-préfecture qui, elle-même, s’est tournée vers la Préfecture pour info montre que sa légalité est beaucoup moins évidente que l’accord soi-disant donné sur ce point par la Sous-préfète au Maire de Loudun. J’attends beaucoup de la réponse officielle qui m’a été promise mais tarde à venir.
J’étais curieux de voir comment le compte rendu du Conseil aborderait cette introduction de séance, d’autant plus que les services de la mairie m’en avaient demandé une version écrite après coup.
Reçu ce jour, il ne déçoit pas. Les réserves formulées sont reproduites à peu près fidèlement et la réponse (ou plutôt l’absence de réponse) tout autant : « Merci. On notera vos remarques au compte rendu ». Dans le laconisme expéditif, on ne fait pas mieux. En fait rien n’a changé. C’est toujours la même attitude. « Je fais ce que je veux et vous pouvez en penser ce que bon vous semble, je m’en balaie le nombril avec le pinceau de l’indifférence* ».
Je reste cependant surpris (une fois de plus) que ce comportement anormal et étonnant n’ait entrainé que 6 voix contre.
Ah, le jour où les consciences s’éveilleront !

*emprunt à Achille Talon.

vendredi 30 novembre 2012

SUPPLEMENTS  GRATUITS  A LA NR DE CE JOUR

La place de Loudun dans le quotidien ne permettant pas de tout dire, je propose quelques compléments utiles à l’information de chacun.                                                                                 Le premier élément est un épisode dont personne n’avait connaissance puisqu’il s’est déroulé après séance et à huis clos entre le maire et Claude Salmon qui le raconte dans la lettre ci-dessous.

Dr Claude SALMON
14 Rue Croix Bruneau
86200 loudun
Tel: 05 49 59 63 08

            Bonjour,

         Un petit courrier pour relater une anecdote survenue hier soir à la mairie à l'issue du Conseil  municipal . Alors que je discutais amicalement avec Jean Claude Cheminade et Jean Paul Cantin , le maire s'avance vers moi et m'invite à se rendre dans son bureau . Je le suis.

         Aussitôt assis dans son bureau, il force le tutoiement que je décline et me somme de  m'expliquer sur mon comportement. Il précise d'homme à homme. J'entends bien que nous sommes alors entre gens qui "en ont" et ceux qui n'en ont pas. Je mesure aussitôt la  hauteur de l'entretien. Je lui précise la vacuité de sa politique et son manque d'épaisseur politique . Il se lève furieux, me traite de connard et me demande de me casser . Je lui suggère de mettre un terme à cette joute de haute teneur morale et intellectuelle et je sors.

         Voilà où nous en sommes.

         Je tiens à ce que ce témoignage soit divulgué massivement et commenté. Il illustre la dérive mafieuse de la vie politique où la brutalité machiste l'emporte sur la réflexion et la courtoisie.


        
                                  Claude SALMON, le 30 novembre 2012
C’est honteux. Comment un homme qui refuse de répondre en séance aux interpellations et demandes diverses sur ses agissements et comportements peut-il s’autoriser un tel recours à l’insulte et à l’abject au lieu d’argumenter, d’expliquer et de justifier. A moins que rien ne soit justifiable, explicable et digne de la moindre argumentation.

A suivre…………..


jeudi 29 novembre 2012

IL NOUS FAIT "Marché"

C’est  incroyable!
On a encore reparlé du marché au conseil d'hier soir.  Cela fait près de deux ans que le débat tourne en rond, les arguments des commerçants sédentaires s'opposant à ceux des non sédentaires (les deux étant également estimables)  et le maire n'en finissant pas de chercher à ouvrir un parapluie le mettant à l'abri des deux camps.
 
Au conseil du 27 juin 2012 il avait demandé et obtenu un vote unanime pour entériner la décision déjà ancienne de limiter le marché à la Rue Vouguet.
Patatras, trois jours après son départ en congé, une enième réunion décidait qu'il était urgent d'attendre.
 
Avant-hier mardi,dans la précipitation, la commission Economie décide d'en remettre une couche, prévoyant de demander au Conseil du lendemain d'imposer une fois encore la même décision aux mêmes  personnes. Dans la foulée et par porteur spécial les conseillers se voient remettre un complément à l'ordre du jour et en arrivant à cette séance, le maire les  avise de la présence d'une délégation de commerçants non sédentaires et   de leur représentant qui est invité à s'exprimer. La parole est ensuite proposée (à leur grande surprise) aux commmerçants sédentaires venus assister à cette séance.
 
Pour ma part, j'ai   refusé que ce point soit ajouté à l'ordre du jour et demandé au maire qu'il fasse tout simplement  appliquer la décision prise à l'unanimité et sa demande en juin. On l'a  connu plus prompt sur  d'autres décisions et  d'autres sujets. Cela n'a pas été le cas et le débat  -  si l'on peut dire  -  s'est engagé avant qu'un nouveau vote ne vienne confirmer ce qui l'avait déjà été.
 
J'ai eu le sentiment de voir ici la concrétisation d'un des arguments de campagne   de M. Benas expliquant alors qu'il voulait    "inverser la spirale de l'immobilisme". C'est réussi: elle tournait dans le sens des aiguilles d'un montre et maintenant c'est en sens inverse........mais cela ne l'empêche pas de faire du sur-place.
 
Nul ne conteste qu'il y aura toujours un peu d'antagonisme entre les deux parties et qu'il y en aura toujours une à prétendre qu'elle n'y trouve pas son compte,  mais il faut finir par appliquer un jour les décisions prises.
 
Désormais, la  date à retenir pour la nouvelle configuration est le 8 janvier 2013.
A moins qu'entre temps, pendant que le maire sera aux sports d'hiver (ou ailleurs) l'adjoint en charge de l'économie n'organise une nouvelle réunion de concertation.

vendredi 23 novembre 2012

TOUT VA BIEN

C’est un formidable moteur que la confiance en soit et la NR de ce jour indique que, pour le Maire de Loudun, il n’est pas un tsunami qui saurait faire trembler son assise. On en reste forcément admiratif. Désavoué par ses plus proches adjoints il invente le clonage municipal, créant de postes de délégués à l’allure de primes de fidélité et ne doit sa seule voix de majorité qu’au débauchage d’un élu d’une autre liste.  Trop distant et trop absent de sa vice-présidence communautaire, il se retrouve exclu de  l’exécutif de cette instance. Considéré par de nombreux conseillers généraux  comme le courant d’air de leur assemblée, il se distingue en votant contre une proposition de son « cher Claude » Bertaud, montrant sa capacité de mettre en difficulté son propre camp. Mais cela n’entame en rien son ‘travail pour le territoire’. Même si le territoire Loudunais, notre commune, n’aura droit qu’à deux ou trois Conseils Municipaux pour le second semestre 2012, tout roule comme prévu, l’intensité du travail compensant sans doute sa rareté. Et puis, on a bien vu qu’avec le clonage, d’autres techniques d’avant-garde sont utilisées pour éviter la vacance du pouvoir, telle qu’une signature ‘scannée’ permettant d’intervenir sur la gestion de la ville de n’importe quel point du globe. Alors, pourquoi ne pas franchir un pas de plus et s’orienter vers des Conseils Municipaux  virtuels, des « e-conseils » permettant à chacun depuis sa villégiature, sa salle à manger ou le fond de son jardin de pianoter le portable ou l’I-phone pour se prononcer. Pendant le même temps, un employé municipal pourrait en projeter les images dans un salle du Conseil devenue assez vaste pour accueillir le  public en grand nombre. Tout ceci n’est pas sérieux.    C’est un formidable moteur que la confiance en soi, certes, mais ce serait tellement mieux si elle pouvait être partagée.

lundi 19 novembre 2012

Y-A-T-IL UNE VIE APRES AULNAY?

- Que veux-tu dire?
       - On ne sait toujours pas ce qui conduit Bruno Belin à faire cette annonce et, désormais exclu de l'exécutif communautaire, comment le maire de Loudun pourrra-t-il soutenir les dossiers  nous concernant?
- Ce n'est pas le président seul qui s'est déterminé, mais  tout l'exécutif, l'ensemble des autres vice-présidents, B. Belin signant l'arrêté entérinant cette décision collective voici déjà une dizaine de jours. Quand aux raisons, elles peuvent être multiples, entre un absentéisme chronique, un refus d'aller dans le même sens que la CCPL, faute de pouvoir la diriger, une incapacité à respecter d'autres choix que les siens, quand bien même seraient-ils l'expression de la démocratie. De plus, il s'agit d'une fonction indemnisée, d'un travail rémunéré. Comme dans toute  activité professionnelle, le contrat à deux volets, un volet rémunération répondant un un volet activité avérée.
        - Mais quand même, ils sont 4 conseillers généraux à cette CCPL. Comment le Pays Loudunais pourra être convenablement défendu au niveau départemental avec une telle discordance?
- Il faudra déjà que le conseiller général de Loudun se manifeste un peu plus souvent (les fiches de présence au CG 86 n'indiquent son passage que deux fois entre le 1er janvier et le 31 août 2012). De plus, s'il décidait de jeter l'éponge, on se demande ce qui se passerait, sa remplaçante ayant décidé de renoncer à cette fonction hypothètique.
          - Tout va donc bien mal pour les loudunais. Et dans tout cela que font vos groupes d'opposants et de dissidents?

- C'est ce qui me contrarie le plus. Voir que la moitié du Conseil Municipal désavoue l'action et le comportement du maire sans parvenir à fédérer les énergies dans une attitude innovante et constructive, montrer aux électeurs que nous avons le respect de la confiance qu'ils ont misée sur nous. Malgré tout, le débat existe et avance. Mais avec quelle lenteur.







dimanche 18 novembre 2012

MISE AU POINT TECHNIQUE



Sans doute effectuée trop vite, la création de ce blog ne m'a pas fait prendre en compte les possibilités de réponses qu'il faut offrir aux visiteurs. Comme cela m'a été signalé, l'option 'anonyme' n'est pas proposée.
Je m'en excuse et vient de faire appel à un moins débutant que moi pour corriger le tir et intégrer cette possibilité. Cela devrait être disponible sous 48 heures.

jeudi 15 novembre 2012

LE SYNDROME DE ROBINSON

Que va-t-il lui rester ?
La question se pose après la mise au point de Bruno Belin, ce mercredi 17 novembre en ouverture de la réunion d’Aulnay où étaient invités les délégués de la CCPL :  « Monsieur Benas, le maire de Loudun n’est plus en charge de la commission  Développement Economique ».
Comment ?
Est-il possible que notre polyvalent édile ne soit plus reconnu à ses justes compétences ? Lui qui sut tant à propos présider naguère un efficace « Comité de Développement Economique » et plus récemment, nous offrir sur un plateau cette inégalable « Cellule Economique du Loudunais » dont les bienfaits n’en finissent pas de nous émerveiller, ne serait plus dans le coup, plus à La hauteur (un comble pour celui qui me reproche toujours de n’en prendre pas assez) ?
On se perd en conjectures, on s’inquiète, on s’interroge. On se dit aussi que cela commence à faire beaucoup. Qu’après s’être fâché avec le plus gros de ses troupes et ne plus tenir un fragile équilibre municipal  qu’avec le maire délégué de Rossay dans le rôle de balancier, après s’être mis à dos la majorité UMP du Conseil Général en votant avec la gauche (Jean Daniel Blusseau n’en est pas encore remis), il se coupe localement aussi de ses anciens amis et ne va bientôt plus représenter que lui-même. Et puis, on comprend. On se dit que sa longue absence lui a permis de localiser cette ile perdue, réalité géographique ou rêve chimérique, où il entend se retirer et reproduire le récit de Daniel Defoe. L’endroit idylliquement désertique où pas une âme qui vive ne puisse surgir pour tenter de lui apporter la contradiction.
Dernière interrogation: les 13 « Vendredi » suivront-ils ?

mercredi 14 novembre 2012


SUPPLEMENT A LA NR DU 8 OCTOBRE 2012


Je sais, ce n'est plus de première fraicheur, mais lorsque Claude Salmon et moi-même avons transmis au quotidien cette lettre ouverte, nous pensions qu'elle serait reproduite intégralement. Ce ne fut pas le cas, on nous reprocha sa longueur, comme si ce qui nous préoccupe pouvait tenir en deux lignes. Pour les lecteurs les plus courageux, nous mettons donc à disposition la version intégrale. Serez-vous surpris si l'on vous apprend qu'aucun des destinataires n'a jugé utile de nous répondre?


Monsieur le Préfet de Région Poitou-Charentes,
Madame le Sous-préfet de Châtellerault,
Monsieur le président du Conseil Général de la Vienne,
Monsieur le président de la Communauté de Communes du Pays Loudunais,
Mesdames et Messieurs les Loudunais,

                                                                                   Loudun le 5 octobre 2012



Cette lettre ouverte nous est apparue indispensable pour attirer l’attention de tous, citoyens et élus des autres collectivités territoriales comme instances de tutelle, sur la dérive grandissante qui prévaut dans la conduite de notre cité par son premier magistrat. Ce constat est également celui de la moitié d’ un Conseil Municipal qui pourrait aisément se retrouver cosignataire de cette missive rédigée par deux élus des groupes d’opposition.
Le fonctionnement de nos institutions s’est dégradé de façon permanente et inexorable par le fait d’un  seul homme, le maire de Loudun, qui n’a jamais su ni voulu respecter le fonctionnement démocratique de l’assemblée à la tête de laquelle il avait été porté : le Conseil Municipal.
Dès les premiers mois du mandat, il n’a proposé qu’autoritarisme, mépris et désinvolture, conduisant de ce fait notre cité vers une situation de crise inédite et totalement inimaginable pour chacun des élus comme pour un grand nombre de Loudunais, y compris et surtout dans le camp de ceux qui l’avaient porté à ce poste.
De tentatives d’éviction de ses plus proches adjoints à la distribution de prébendes pour s’attacher le soutien des derniers fidèles, toute son action de premier édile n’a été dictée que par le souci de toujours apparaitre en décideur solitaire et autoritaire, maniant l’arrogance et le mépris au cours même des séances du Conseil, bloquant de ce simple fait le travail par lequel  chacun d’entre nous souhaitait contribuer à l’épanouissement de notre ville.
Il n’est que de reprendre les compte rendus de séances pour y trouver régulièrement la démonstration de ce que nous avançons. Il suffit de s’attacher à l’actualité de notre vie locale pour constater que tout ceci l’a conduit à un isolement de plus en plus grand partout où il est en responsabilités. La défection de sa remplaçante au niveau cantonal, son isolement à la communauté de Communes dont il vient d’être  mis à l’écart, son attitude atypique au Conseil Général ne sont que le prolongement de ce que nous constatons localement. Cela conforte nos craintes sur l’avenir le plus proche et nous conduit à en témoigner de façon la plus claire qui soit afin que chacun en soit informé et ne puisse dire ensuite qu’il ne savait pas .
Dans une période difficile où notre cohésion doit permettre (toutes sensibilités confondues) de soutenir les projets envisagés depuis 2008 et qui, acceptés ou combattus,  ont été validés par la majorité,  nous engageant pour les années à venir (Viennôpole,  Zone Commerciale, Aménagements urbains….etc), il ne saurait être question de cautionner la poursuite d’un tel dysfonctionnement. De plus, l’évolution d’un projet phare et tout à fait exceptionnel comme le Center Parcs doit se faire dans un « Pays Loudunais » où le principal gage d’efficacité doit être la   sérénité  régnant dans  l’agglomération principale .
Autant d ‘éléments qui conduisent à attirer l’attention de tous, dire combien nous déplorons que les bonnes volontés et  les efforts de chacun de nous sont vains, de réaffirmer que notre souhait unique reste de pouvoir travailler au bien commun dans le cadre et le respect des institutions au sein desquelles nous avons été élus.

Philippe Fortin et Claude Salmon, Conseillers Municipaux de Loudun.
ELEF, L'AFRICAIN

Ainsi, après neuf semaines de repos estival, notre maire a accompagné la délégation Loudunaise à Ouaga et en est revenu porteur d'un message, d'une révélation. C'est du moins ce qui ressort de son allocution du 11 novembre à la Mairie. Il a tenu à préciser qu'après ce troisième déplacement au Burkina, il  en ramenait une certitude, celle que rien ne pouvait évoluer favorablement sans la solidarité, que cette solidarité si utile dans la relation  Nord/Sud, devrait également être moteur de toute action et entre autres  de l'action locale. Curieusement, quand j'entendais ce mot dans sa bouche, il me semblait lire en sous-titre, obéissance, dévotion et respect de la voix de son maître. Je n'avais pas le même décodeur, le même dictionnaire et me disais que les mots n'ont décidément pas le même sens pour tout le monde.  La solidarité avec Ouaga, j'y ai aussi participé, quand Jacques Lucas se dévouait corps et âme pour cette cause, que nous célèbrions, par exemple, 25 ans de jumelage à Ouaga pendant que M. Monory était intronisé à la Présidence du Sénat, laissant croire à nos amis Burkinabés que cette  fonction serait pour eux une  nouvelle aubaine. C'était il y a une vingtaine d'années et depuis les Loudunais n'ont cessé d' alimenter cette solidarité avec constance, détermination et amitié, sans arrière pensée. Le sens profond du mot solidarité est depuis toujours ancré au coeur de cette action sans qu'il soit besoin de le rappeler et de s'en servir comme miroir déformant pour renvoyer l'image de ses propres fantasmes.

lundi 12 novembre 2012

QUOI DE NEUF A LOUDUN ?


La vie semble se rétrécir dans notre bonne cité. Le mandat entamé depuis 2008 par la nouvelle municipalité a suscité passions et révoltes, contestations et commentaires, espérances et désillusions. Aujourd'hui, on a le sentiment que l'indifférence et le découragement prennent le pas sur toute autre considération. L'action du premier magistrat, toujours autant sujette à caution, revient comme une vague sur le sable, effaçant ou atténuant l'ébauche de critique qui avait tenté de s'y inscrire.
Pour avoir suivi avec la plus grande attention l'évolution des évènements, j'en suis à me dire qu'il est grand temps de prendre date, de faire un retour en arrière et laisser quelques indications, quelques repères, quelques éléments de réflexion avant que tout ne tombe dans l'oubli, avant d'être personnellement noyé sous les archives papiers qui s'entassent et garnissent mes étagères, me donnant chaque fois un peu plus de mal pour faire une mise à jour de l'état des lieux et en parler autour de moi.
J'imaginais, avec naïveté, que la presse locale pouvait être le relais efficace de cette activité d'observation et de communication mais c'était sans compter sur les contraintes de la mise en page, la bonne volonté des relais rédactionnels  et surtout  le filtre des censeurs successifs s'interposant entre ma prose et les lecteurs.
Après beaucoup d'hésitations (et de tâtonnements) je me suis décidé à ouvrir ce blog car il m’est apparu comme l’ unique instrument capable de relayer auprès de tous ce dont je suis témoin, ce que je tente de faire pour apporter ma contribution à la vie locale, ce que je cautionne comme ce qui me révolte  tout en pouvant échanger avec chacun et apporter les précisions utiles quand cela est possible. Notre ville, ma ville n’en peut plus d’être ignorée, méprisée, considérée comme le trou du cul du Poitou,  à l’écart du monde, à la merci d’évènements exceptionnels pour sortir de l’anonymat : « Vous êtes de Loudun ?   Ah oui, dans le nord ! », comme si le cercle polaire passait à Mirebeau.
J’attends avec intérêt (et gourmandise) les commentaires que vous voudrez bien apporter, les idées que vous pourriez me suggérer tout comme les critiques qui vous sembleraient utiles.

A vous lire et à bientôt.