samedi 25 juin 2016

Le Bal des Faux Culs

      Elle n'avait pas été conçue pour faire dancing, mais c'est bel et bien à la Maison Relais que ce bal a eu lieu.   Il m'a un peu sorti de ma chemise, l’article de M. P. Pineau  relatant l'inauguration de cette dernière  et Marie-Pierre n'y est pour rien.

       J'ai le souvenir cocasse que, sur ce dossier, j'ai eu (exceptionnellement) en son temps le même avis qu'E. Benas. Nous nous sommes retrouvés du même côté pour en défendre le bien-fondé et son développement. Aujourd'hui, je ne comprends toujours pas très bien (ou plus exactement, je ne n'approuve pas) l'attitude de l'actuelle municipalité. Il y a bientôt deux ans, j'avais rappelé comment les nouveaux élus ne respectaient les engagements qu'ils avaient pris précédemment, que signer la pétition des détracteurs pour aller à la pêche aux voix et marchander avec les riverains n'était guère honorable (NR du 18 juillet 2014).
      Au final, ces riverains ont accepté la Maison Relais parce que l'on renonçait à la construction des pavillons prévue dans le même programme et dont ces mêmes riverains ne trouvaient rien à redire:
      -  "On veut bien des pavillons mais pas de la Maison Relais".
      -  "Ah bon! Dans ce cas on construira les pavillons ailleurs et on ne vous laisse que la Maison Relais. Ça marche?
      - "Entendu comme ça, on est d'accord".      
      Du Jarry ou du Coluche mais rien de sérieux. Tout est d'ailleurs ubuesque dans cette histoire. Dès qu'il s'est murmuré que les pavillons pourraient atterrir du côté du Grand'Champ, c'est de ce quartier que sont montées certaines inquiétudes de riverains sur cette éventuelle et nouvelle promiscuité. C'est bien ce qui s'est passé mais là, le discours a changé. On a parlé de l’urbanisation rendue nécessaire par Center Parcs et la nouvelle demande qui en découlait. On a parlé de tranches diversifiées et occulté l'intérêt social. Construits par Habitat de la Vienne et non plus par une structure HLM (bien que ce soit la même chose), l'emballage est différent et le paquet passe mieux.

     Ce projet à fait l'objet de plusieurs communications en CCAS   (01/02/2011, 18/12/2012, 04/06/2013, 12/09/2013, 17/12/2013) au sein duquel l'évocation des problèmes sociaux sont pain quotidien. Il y eut même une visite du chantier nous permettant de mieux appréhender la façon dont les futurs occupants seraient accueillis et accompagnés. Mais, depuis 2013 et si mes archives sont bien à jour, il n'y a plus  eu d'évocation de ce dossier à l'ordre du jour du Centre Communal d'Action Sociale. Lors d'une de ses dernières séances, j'avais interpellé sur ce point, demandé où en était le taux d'occupation et quand le maire irait couper le cordon inaugural. La réponse fut que les querelles du lancement incitaient le conseil municipal à faire profil bas "pour ne pas en rajouter". Peu convaincant et bien discutable. Cela me poussait à en parler mais c'était sans savoir ce qui allait se passer le 17 juin dernier. Pour l'UDAF, il était important de communiquer sur l'ouverture de cette 5ème réalisation. Mon précédent billet n'était donc plus d'actualité.
      Les voisins pétitionnaires se sont déplacés en nombre pour l'occasion et se rendre compt, sans doute, comment on voyait chez eux depuis là, scruter le visages des premiers occupants pour être bien convaincus qu'ils ne sortaient pas de Charenton ou La Mileterie et se rassurer une fois encore des propos du Maire. "Je suis arrivé avec une pétition" a-t-il indiqué. En réalité, elle l'a précédé et est parvenue en mairie le 18 mars 2014. Il est seulement arrivé après avoir pris l'engagement de ne pas respecter le vote unanime de l'ancienne équipe.
         Les membres du CCAS n'ont été ni conviés à participer, ni avisés de cette manifestation inaugurale. Dommage. Sans doute ne sont-ils pas assez impliqués par la détresse sociale qui justifie la construction de tels établissements. Sans doute n'ont-ils jamais eu à évoquer la situation des résidents, presque tous Loudunais et souvent suivis par les services sociaux. Tout ceci n'est au fond pas bien grave, l’important demeurant que le calme prédomine et que les virulents quémandeurs de signatures (contre ce projet.......ou d'autres) rangent leurs stylos et nous laissent travailler au bien commun.





jeudi 23 juin 2016

Conseil virtuel suite

Avant-propos: "Tiens, il n'est pas là!"

     C'était la remarque que je m'étais faite lors du dernier conseil municipal auquel j'avais assisté. Nous sommes si peu nombreux à porter de l'intérêt à ces rencontres où nos élus entérinent les décisions prises en amont que dès qu'une chaise est vide, cela se remarque.
       La sienne le sera désormais  pour toujours. "Je ne crois pas en avoir manqué cinq en 20 ans ," m'avait-il confié un jour. Il faut dire qu'il s'était imprégné de la ville comme peu l'ont fait. Bien entendu, professionnellement, c'était inévitable, son rôle aux services techniques le rendant incontournable dans bien des domaines. Mais au-delà, c'est le monde associatif qui l'accaparait et auquel il donnait sans compter. C'est dans ce cadre que j'ai du vraiment le rencontrer la première fois, lors d'un déplacement à Leuze où il avait conduit tout une meute de sportifs au volant de l'autocar.
     Depuis, sans se côtoyer réellement, on avait plaisir à  échanger trois mots lorsqu'on se rencontrait et toujours à propos de Loudun. Plus récemment, la conversation déviait sur nos santés. Il me questionnait plus sur la mienne que je n'osais l'interroger sur son cas. 
       Nous avons accompagné Jacques Biron une dernière fois, récemment, en très grand nombre. Il faudra s'habituer désormais à parler de lui en commençant par "tu te souviens........" C'est certain, nous nous souviendrons et je crois que tant que je continuerai à évoquer ici notre vie municipale, ce sera en pensantà lui.

vendredi 3 juin 2016

Conseil Municipal Virtuel

    -A propos de virtuel, c'est plutôt,ton blog qui semble l'être devenu. Tu nous négliges.
    -C'est vrai. Il y a bien longtemps que je n'ai rien dit de notre vie municipale.
    -Se passe-t-il si peu de choses?
    -C'est un peu cela. La monotonie semble de mise, alors il ne sert à rien de s'interroger sur le train -train quotidien. Actuellement, c'est surtout la météo qui occupe les esprits avec les inondations de caves, les averses de grêle sur les vignes et l'interruption des matchs à Roland Garros.
    -Pourquoi parler de Conseil Municipal virtuel en ce cas?
    -Il se trouve que, mauvais citoyen que je suis, j'ai loupé le dernier, celui du 6 mai. La lecture du compte-rendu de la NR me l'avait fait un peu regretter car elle précisait que c'était l'urgence d'un dossier qui l'avait suscité. Renseignements pris, ce n’était qu'une urgence administrative pour un  dépôt de dossier. Rien de palpitant, donc au cours d'une séance qui a du battre une record de brièveté.
     -Alors, virtuellement, on va où?
     -Il y a quelques sujets qui ne sont pas évoqués en conseil et sur lesquels on peut s'interroger.

jeudi 2 juin 2016

TOUS VOISINS.*


           


           Comme c’est l'habitude depuis maintenant 9 ans, les Amis des Boulevards du 11 Novembre et du 8 Mai (l’ABNM) ont célébré la Fête des Voisins le vendredi 27 mai, en soirée, devant la piscine d’été. Répondant à l’invitation du Président Jean Becel, plusieurs membres d’autres Associations de Quartier s’étaient joints aux riverains des boulevards pour partager ce moment de convivialité. L’occasion d’échanger sur ce que se fait un peu plus loin et de mieux se connaitre. 
                Même le soleil avait su se montrer exceptionnellement généreux pour la circonstance. Descendant de l’ancien foyer AFPA, de nombreux résidents ont rejoint les abords de la piscine en compagnie de Karine Landais, la responsable de l’établissement géré par ADOMA. Ces nouveaux voisins qui nous viennent de très loin n’arrivaient pas les mains vides mais chargées de spécialités culinaires de leurs pays. Elles ont enchanté les papilles de chacun, suscité de nombreuses discussions sur leur confection et entraîné des échanges de recettes. 
             Le maire de Loudun Joël Dazas a su, par sa présence, montrer toute l’attention qu’il porte à la vie associative de sa ville. La soirée s’est prolongée autant que l’ensoleillement l’a permis et l’association a fait part des prochains événements à venir : La Sardinade du 11 juin, le repas des voisins le 26 ou l’immanquable vide-grenier du 28 août déjà en préparation. Et puis, au cours des discussions, Hadjera, en instance de régularisation et Rose, adhérente de l’ABNM ont pu réaliser qu’elles étaient natives de la même ville en Algérie. C’est bien la preuve que nous sommes tous voisins.
 
*Texte et cliché transmis à la NR et en attente de parution.