lundi 28 janvier 2013

J’AI PAS DU TOUT COMPRENDRE


Au moment des vœux à la population, un des scoop a été d’entendre de la bouche du maire de Loudun que 2013 verrait s’effectuer les travaux d’assainissement à Niré.

A la demande de riverains et à l’occasion du Conseil Municipal du 25 avril 2012, j’avais fait poser la question de l’avancement de ce dossier, du sort des 100 000 euros accordés pour cela par le Conseil Général et des 40 000 euros que la ville de Loudun affectait pour une étude.

En réponse,  M. Benas  précisait que cela entrainerait des travaux pour un montant de 552 000 euros, soit une annuité de 30 000 euros équivalent à 8% d’augmentation des tarifs. Ces travaux apparaissaient donc inenvisageables dans notre budget assainissement en l’absence de capacités financières et parce qu’au delà, il convenait de prendre également en compte des éléments comme la sécurisation des biens et des personnes, la protection de la station d’épuration en raison de la surcharge induite ou encore «  l’amélioration du milieu récepteur par la création de réseaux strictes pluviales »(en français dans le texte).

En 2013, tout est possible, tout est réalisable. Je m’en réjouis pour nos amis de Niré mais attends avec une certaine curiosité quelques éléments d’informations expliquant cette soudaine et confortable amélioration de notre budget assainissement.

dimanche 27 janvier 2013

LE POIDS DES MOTS – LE CHOC DES PHOTOS


Elle va faire le buzz, cette photo parue hier dans la NR. Plus que le texte, pleine page, consacré à l’hôpital de Loudun, c ‘est le cliché qui a retenu toutes les attentions. Deux groupes et trois attitudes. Deux hommes cravatés, plongés dans le sérieux de leurs interventions et, sensiblement décalées, trois autres personnes : un couple aux regards croisés, laissant penser qu’il revisite une scène de « Quai des brumes » (‘ T’as d’beaux yeux, tu sais ! ’), ou mimant , dans un jeu de rôle, un dessin de Peynet. Juste à côté d’eux, une autre femme, semblant détourner son visage pour n’en point trop entendre. Les instantanés de notre correspondante donnent quelquefois des résultats inattendus mais montrent ainsi qu’au delà des vicissitudes inhérentes à leurs tâches, nos élus ont tous un petit coté fleur bleu qui peut trancher avec des attitudes souvent moins empreintes de poésie.

vendredi 25 janvier 2013

LE MOT DE L’ARCHIVISTE


La manie de garder dossiers et paperasses en tous genres réserve quelquefois des surprises en feuilletant de vieux articles avant de les jeter. Je ne peux résister à l’envie de partager quelques lignes qui prennent une saveur toute particulière sous l’éclairage de la période récente.

11 octobre 2008 : « nous mettons en place la Cellule Economique de Loudun qui…va devenir la véritable courroie de transmission entre la ville et les entreprises. Cette CEL sera au service de toute la Communauté de Communes »…..  «jusqu’à présent l’intercommunalité avait évolué sans Loudun. Aujourd’hui, la ville veut y prendre toute sa place. Sans conflit » . 
La NR de ce jour fait état des « Deux cabinets au chevet des entreprises », le maire précisant « maintenant nous avons un outil ». Il n’aura fallu que 4 ans pour admettre que les amateurs devaient laisser place aux professionnels. Quant à la CCPL  -  dont le maire vient d’être exclu de l’exécutif  -  doit-on se demander qui a été source de conflit ?

Janvier 2008 : 1ers vœux du maire à la population où il disait de Loudun « cette ville qui, par son esprit fait de tolérance et de convivialité, sait rassembler au-delà des différences ». Quel usage a-t-il fait de ce constat sur les qualités des Loudunais?
Il se félicitait plus loin que Loudun compte « également 140 commerces employant 500 salariés ». Depuis, paraît-il, il n’a eu de cesse de promouvoir et développer ce secteur. Pourquoi n’avons-nous pas eu de nouvelles statistiques cette année ? Où en sont ses rapports avec les commerçants « sédentaires » ?

Faut-il ajouter qu’il est très intéressant de rapprocher les  clichés 2009 et 2013. En 2009, plan large sur le maire, entouré par l’ensemble  du Conseil et des élus communautaires. 2013 : plan serré sur l’orateur,  dissimulant son grand isolement dans cet instant, isolement que ne pouvait masquer les enfants du CME ‘invités’ à le rejoindre.

A suivre…..

jeudi 17 janvier 2013

LE RETOUR DE L’ HOMME DES VŒUX.         


C’était l’époque où la télé était à peine en noir et blanc, où RTL n’était que « Radio Luxembourg » sur les grandes ondes. L’époque des « réclames » pour ‘Dop’, ‘Gibbs’ et l’apéritif ‘Bartissol’ qui envoyait un acteur à la rencontre des « chers auditeurs » : « L’HOMME DES VŒUX ». Si l’un d’entre eux le reconnaissait et lui montrait une capsule de la célèbre bouteille, il pouvait gagner une confortable somme d’argent.
L’homme des vœux était à l’Espace René Monory ce mardi. Tout le monde l’a reconnu, mais personne pour lui présenter une capsule de cette boisson désormais bien mal distribuée.
Dommage, les lots étaient d’importance. Entre un avenir difficile mais radieux,  une dette amputée de 40% ou un assainissement naguère inenvisageable mais désormais aux portes de Niré, chacun pouvait trouver matière à sa propre satisfaction.
Pourquoi, alors, les Loudunais étaient-ils cette année  beaucoup moins nombreux  ?
Précédemment, l’orateur était entouré par ses collègues maires, conseillers généraux voire député. Cette année, seuls quelques conseillers municipaux de sa majorité et du Conseil Municipal des Enfant pour rompre l’isolement. Le charme n’opèrerait-il plus ? On se souvient de vœux précédents où  J.P. Abelin faisait une apparition courtoise  pour dire quelques amabilités. Cette année, pas de micro pour le suppléant de la nouvelle élue. Un seul discours, une seule voix.
On était loin – au hasard – des 300 personnes recensées en janvier 2010 quand débutait  une année « vivante,  dynamique et innovante ». Pas de détail non plus, pendant l’allocution, sur l’importance du commerce local et son évolution (« 140 commerces employant 500 salariés » aux vœux de 2009). On pourrait à l’envie donner d’autres exemples de ces effets d’annonces dont la réalité nous a fait déchanter.  Mais, je voudrais simplement dire que personne ne niera l’extraordinaire difficulté de la période que nous traversons et qu’admettre l’échec ou l’erreur pourrait être aussi une façon de progresser pour réussir ensuite.

mercredi 9 janvier 2013

REACTION A LA NR DE CE JOUR  : suppression de la rubrique.

Curieusement, ces quelques lignes où j’ai voulu m’étonner d’une forme de parti pris n’a pas été du goût de tout le monde. Divers échanges ont suivi mais je considère désormais que cette ridicule pantalonnade peut tomber aux oubliettes. J’ai donc accepté de céder  aux  «amicales» pressions de mes interlocuteurs de la NR en éliminant ce texte.
Il y aura tellement d’autres occasions d’échanger avec eux……….s’ils me laissent accéder à leurs colonnes.
                   

08/01/2013

VOUS ETES UN ACTIVISTE !

9 heures du matin place Porte de Chinon. Les commerçants non sédentaires boycottent le marché. Je ne vois pas le maire, pas un adjoint, pas même la « Conseillère Déléguée à la Démocratie de Proximité ». Je suis interpellé. Normal, j’ai demandé au maire d’appliquer les délibérations qu’il nous a faites voter sur le sujet.
Non, m’expliquent-ils, ils ne remonteront pas en ville. La discussion s’engage et je comprends que c’est irréversible. Je pense aux commerçants de centre ville que j’ai accompagnés dans leurs démarches, aux amis que je compte parmi eux, mais réalise que nous avons perdu deux années en palabres inutiles, qu’aucune activité « Marché » ne pourra désormais animer leurs matinées du mardi.
Je souhaite en rester là et partir mais les « grévistes » me demandent de faire venir le maire (ce qui me laisse pantois mais que je fais en passant par le directeur des services) puis m’intiment de l’attendre. Je sais que ce n’est pas une bonne idée mais à quoi bon se défiler.
Entre temps sont arrivés la correspondante de la NR, une autre personne que l’on me dit être envoyé par la NR de Châtellerault, l’œil vissé à son appareil photo ou vidéo et quelques autres que je ne connais pas. Quand M. Benas arrive, avec une bonne demi-heure de retard, que je le vois échanger claques dans le dos, embrassades et tutoiements appuyés avec les contestataires (mais éviter de me dire bonjour) je comprends que c’est cette proximité nouée avec eux qui l’a fait nous demander de voter à l’unanimité des décisions qui n’ont finalement pas été respectées. Il n’y aura aucun intérêt à échanger ici avec lui. Ce que je craignais arrive. Quand je lui demande les raisons de ses hésitations et reculades (il vient de dire qu’un énième Conseil Municipal pourrait se tenir sur ce point) le ton monte : « Vous n’êtes qu’un activiste, vous ne représenter personne, vous êtes même sans étiquette ! ». Quels arguments, quelle brillante démonstration ! Il se répète, en parlant de plus en plus fort, en s’approchant vers moi jusqu’à m’imposer son haleine et que je le repousse.
Cela devient n’importe quoi.
Il continue de pérorer en tournant sur lui-même et présenter son profil au vidéaste de le NR. On me presse de répondre à une question : « Etes-vous pour ou contre le maintien du marché à la Porte de Chinon ? » (Tiens, on parle désormais de tout le marché et plus uniquement des surnuméraires).Bien sur, je souhaite le maintien du marché et je le dis.  Bénas s’esclaffe  avec ses ‘amis’, les salue de la main et se dirige vers le bar avec le vidéaste NR et d’autres que je pense être également journalistes.
Allez, demain je vais sans aucun doute être chaudement habillé pour cet hiver qui se fait attendre.


mardi 8 janvier 2013

06/01/2013

2000……………………………………….13

Et si l’on ne retenait que les deux derniers chiffres de l’année qui commence, en guise de vœux porte-bonheur, comme numéro chance sur la grille de la loterie municipale qui va nous être une fois encore imposée avec aussi peu de chances de gains qu’en 2012 ? Cela permettrait-il à ceux qui s’obstinent à la myopie de recouvrer la vue, à ceux qui se disent prêts à tout remettre en cause de mieux se motiver et à notre cité de retrouver un peu de la sérénité qui lui fait tant défaut ?
Je n’en suis pas très sûr.

J’en viendrais à souhaiter que la chance profite même à celui que je conteste. Que ses effets d’annonces deviennent réalité. Qu’une zone commerciale amène avec les vents d’ouest commerces et chalands autant que programmés, que son retour  en grâce en territoire Montois redonne à Loudun sa pleine existence communautaire, que les CEL, Manager de Centre Ville, Développeur Economique et autres cabinets spécialisés  tiennent leurs promesses et engagements, redynamisant notre tissu industriel et dans l’élan, fassent revenir les habitants qui viennent de nous  fuir tout comme l’espoir qui les accompagnait. Que le Maire, atteint de « Donjonite aïgue » à la vue de la tour Carrée revoit à la baisse sa mégalomanie patrimoniale et s’attache de plus près à notre réalité quotidienne.
Des boutiques continuent de fermer faute d’activité ou de repreneur tandis que les propriétaires de vitrines désertées et sans rapport continuent  d’être soumis aux contributions foncières et autres impôts locaux comme si de rien n’était.

Souhaiter n’est que rêver et rêver n’est pas créer. En ces jours tous premiers jours de l’an neuf,  propices aux prises de résolutions toutes plus bonnes les unes que les autres, décidons-nous, enfin, à transformer nos mécontentements en force de proposition, mettre de côté d’hypothétiques intérêts personnels pour sauver ce qui peut encore l’être.

Meilleurs  vœux à tous ceux qui me font la gentillesse de consulter le blog.