vendredi 20 décembre 2013

J'en remets une couche!


Il y a vraiment des sujets qui n'intéressent personne lors des Conseils Municipaux comme des commissions préparatoires qui les précèdent.Ce fut le cas, oserais-je dire une fois de plus, le 11 décembre dernier. Sous le titre laconique "Modification du règlement de fonctionnement du multi accueil", il s'agissait de prendre en compte le quotidien de nos touts-petits, des enfants fréquentant la Maison de la Petite Enfance et des couches-culottes dont ils sont grands consommateurs. Présentée comme une simple mesure  de routine administrative, elle n'avait semble-t-il pas d'autre but que de se conformer à des dispositions réglementaires. 
La dernière commission "Enfance-Jeunesse" n'y avait pas trouvé grand'chose à redire malgré le présence autour de la table de son président-médecin (même s'il n'est pas pédiatre) et d'une conseillère-déléguée également assistante maternelle dans le civil.
-Alors, qu'est-ce qui ne va pas?

jeudi 12 décembre 2013

Viens Poupoule

-Que viens faire ici cette chanson de Mayol? Il y avait karaoké hier soir au Conseil municipal?

-Non, mais pour au moins la quinzième fois, on a reparlé du Viennnopôle Loudunais, cette sorte de serpent de mer qui alimente les commissions économie, affaires générales et le conseil municipal depuis avril 2009. J'avais envie de chanter: "Vienne au Pôle, Vienne au Pôle, viens", mais ce projet me préoccupe suffisamment pour ne pas trop en plaisanter et hier soir, le serpent à mis la tête hors de l'eau

-Pourtant, il y a plusieurs Viennopôles dans la Vienne qui semblent être porteurs de développement économique. Pourquoi en serait-il autrement à Loudun?

-Le problème, c'est la façon dont tout cela est ficelé. Depuis l'origine, les informations sont partielles quand elles ne sont pas absentes. Hier soir, il fallait autoriser le maire à signer une convention avec le Conseil Général pour pouvoir bénéficier de l'aide départementale et c'est là que tout se complique.

dimanche 8 décembre 2013

Entre Saint Nicolas et le Père Noël

C'est l'époque des rêves de gosses, des lettres d'enfants assurant de leur sagesse présente et des bonnes résolutions à venir avant d'énumérer la liste des cadeaux qu'ils voudraient découvrir au pied des sapins. C'est le moment des retrouvailles familiales et des soirées douillettes. Les illuminations magnifient la ville (enfin, pour Loudun, il ne faut pas exagérer. Tout comme pour le fleurissement, nous ne sommes pas tous égaux devant la déco). Elles incitent à la déambulation. Cette année, est-ce une coïncidence, des vitrines délaissées viennent de retrouver occupants et activités. Souhaitons-leur très sincèrement les succès espérés.

mercredi 4 décembre 2013

Comment ai-je pu oublier?






C' était énorme et j'ai failli ne pas le dire!
Le Center Parcs est financé "grâce à l'effort demandé aux contribuables et aux entreprises".

A la lecture de ce panneau, Dominique Réant s'est précipité sur le micro pour expliquer qu'il s'agissait "d'une boulette", qu'en réalité le financement venait essentiellement de la vente de parts du Futuroscope.

Ben voyons!
On peut se dire que cette vente aurait pu, au moins pour partie, venir soulager un budget départemental destiné à l'action sociale revu à la baisse et mettant encore plus à contribution les familles ou à s'intéresser à l'état de nos routes voire à améliorer la vie scolaire de nos collégiens. Et puis, au bout du compte, la fiscalité représentant plus de 50% des recettes, ceci nous donne au moins le droit d'en critiquer l'usage.

N'est-ce-pas non plus le contribuable, via la caisse des dépôts et consignations, qui va financer les 15 millions promis par Sarkozy et gelés par Hollande?
On ne sait pas vraiment ce que tout cela va nous rapporter mais on a déjà une idée de ce que cela coûte. C'est d'ailleurs curieux de voir cette valse des chiffres qui donne le tournis à ne plus savoir vraiment qui paie quoi.
 Je relisais l'article de la NR du 13 novembre dernier: "D'où viennent les millions du futur Center Parcs?" dans lequel le journaliste affirmait que :"la constitution d'une société d'économie mixte associant investisseurs publics et privés était la condition sine qua non pour que le groupe Pierre et Vacances investisse de son côté dans la construction de 800 cottages moyennant près de 180 millions d'euros".
Il s'enflamme un peu M. Baptiste Bize. Pierre et Vacances n'investit rien du tout. Leur idée de génie est d'avoir développé un concept et d'avoir su le vendre.Les cottages sont financés, je dirais même pré-payés par des investisseurs privés ou publics cherchant dans ce placement à optimiser des avantages fiscaux.
Il y a aussi une comparaison intéressante à faire entre la place accordée à J.C. Rabin par notre quotidien pour qu'il rende compte de cette soirée et la pleine page accordée par le "Courrier de l'Ouest" à son journaliste pour la même tâche.
J'essaie de trouver la combine pour le reproduire et vous en donner lecture.

Un coin du voile.

Les Trois Moutiers, une salle cantonale bondée. Le voile allait-il se lever enfin sur ce que le Center Parcs du Domaine du Bois aux Daims nous annonce en termes d'emplois? Un public très attentif avait visiblement hâte d'en savoir un peu plus sur toutes les espérances que ce projet a suscitées. Il fallait faire preuve de patience car la première partie des interventions était destinée à décrire l'entreprise, en donner quelques généralités bref, à montrer que ce n'était pas le premier venu qui s'était penché sur nos communes septentrionales. Le groupe représenterait, nous dit-on, 7465 salariés équivalent plein temps. J'ai toujours eu du mal avec ce terme. Je n'ai jamais rencontré un "salarié équivalent plein temps".Pour arriver à ce chiffre, combien y-a-t-il de salariés précaires à quelques heures par semaine?
On nous parle  au passage du regroupement des sociétés Center Parcs et Pierre et Vacances, permettant d'en renforcer les performances (je pense qu'il s'agit plutôt d'une opération financière permettant de rebooster l'action du groupe en mutualisant et rationalisant des services et compétences).