vendredi 3 novembre 2017

Au fil de notre communauté,

     
   La manie de conserver trop longtemps  journaux et revues, à en découper les articles semblant dignes d’intérêt puis se résoudre à les compulser une dernière fois avant de les  déposer religieusement dans les bacs verts qui décorent harmonieusement nos places de village mène parfois à quelques interrogations.
          Dans le dernier lot, promis à la déchetterie, trois sujets me sont revenus sous les yeux: le Centre Aquatique,  la taxe de séjour et la maison médicale de Loudun. Trois objets de toutes les attentions de notre CCPL favorite et dont on aimerait bien qu'elle nous en dise plus, surtout à propos des sommes qu'elles coutent ou génèrent.

mardi 24 octobre 2017

Proverbe d'automne: A la Saint René, le Conseil est débridé.

          Pas question d'être distrait pour ce 19 octobre, au risque de ne pas avoir le temps de voir ce qui se passait. Heureusement, il y avait Jean-Pierre.
          -Jean-Pierre?
          -J.P.R. El Gringo du Poitou, Jean-Pierre Raffarin quoi!
          -Que venait-il faire au Conseil Municipal de Loudun?
        -Rien, mais il va priver le Sénat de son incommensurable sagesse et doit être remplacé lors d'une élection partielle. Ces grands hommes ne pouvant pas être désignés par le commun des mortels, il fallait choisir de non moins grands électeurs parmi nos élus. Cela a bien occupé 20 minutes sur les 43 qu'a duré la séance.
          -Il n'y avait donc rien d'important justifiant un débat de fond?
         -L'important, semble-t-il, aux dires du maire, c'est que dans le même temps avait lieu l'ouverture du festival des "Cousins d'Amérique" et que tout le monde semblait pressé de retrouver la famille et les pancakes au sirop d'érable.

jeudi 7 septembre 2017

Rentrée vite faite (c'est incontestable), bien faite (est-ce aussi sûr?)

         Il y a de la décontraction dans ce Conseil Municipal de rentrée. Les tenues sont encore estivales, les robes fleuries et les chemises sans cravate. On prend son temps.Le maire attend 20h05 pour prendre la parole et ouvrir la séance.Il attendait peut-être des retardataires, mais non. Il ne sont qu'une vingtaine à avoir entendu la sonnerie de la rentrée dont une seule, dans les rangs de l'opposition, à signer la feuille de présence. Est-ce-que cela nuira à l'intensité des débats?  On piaffe d'impatience.

lundi 10 juillet 2017

Il y avait longtemps!

          Il y avait longtemps, c'est vrai, que je n'étais pas venu observer une séance du conseil municipal. Sans aucun doute, celle du 6 juillet, synonyme de visa pour les vacances des élus, allait nous apporter quelques infos sur l'état de notre commune. On espérait un bilan de situation intermédiaire sur les actions menées.
         En quarante minutes de débats sans débat, tout a été plié. Devant une équipe clairsemée, déjà absente, (seul T. Perreau arrivera tardivement pour le compte de l'opposition) j'ai eu l'impression que le maire s'était donné comme but de battre son précédent record de vitesse dans la lecture des différents points à l'ordre du jour. C'était sans doute ce qu'attendaient certains de ses colistiers, arrivés les mains dans les poches et repartis de même.
           Trop de débat tue le débat mais trop d'indifférence tue la légitimité démocratique.

vendredi 9 juin 2017

La vraie vie des "Restos"



           La justice vient de condamner des faits de proxénétisme qui se sont déroulés au foyer ADOMA de Loudun, lieu d’hébergement de demandeurs d’asile. 

      Ce délit est sanctionnable pénalement, ce qui ne surprendra personne. Dans l’exemple qui vient d’être rappelé, c’est la manière dont il a été porté à la connaissance des autorités qui interpelle.  Il aurait été signalé à la préfecture par des « bénévoles des restos du cœur ». 

                                                          La lecture de  ce détail dans la Nouvelle République du mardi  6 juin a surpris et choqué les responsables et tous les bénévoles du centre des restos de Loudun.

vendredi 12 mai 2017

Jusqu'à la nausée.



            Incontestablement, la campagne présidentielle et ses deux tours  de scrutin auront eu, pour beaucoup d’entre nous, un effet plus vomitif que la pire décoction d’ipéca. Il  y eut d’abord la montée en première ligne de tous les revanchards, repris de justice ou justiciables en puissance, s’accrochant  à leurs strapontins d’hommes – ou de femmes – publiques. Puis, les primaires censées donner aux citoyens un canevas clair et net des forces en présence n’ont fait qu’agiter les miasmes. Elles ont mis au grand jour l’hypocrisie de ceux qui prétendaient  moraliser et clarifier le système dans lequel ils évoluent, mais tous avec l’arrière pensée d’en tirer un profit personnel.