lundi 31 mars 2014

L'avènement de l'ancien dauphin

Opposant puis rallié à la cause de Jean Touret, Joël Dazas en a acquis une incontestable  expérience de la vie municipale. Son mentor voulut en faire son dauphin et les élections municipales de 2008 lui semblaient promises. C'était sans compter avec la météorite Benas qui s'abattit sur la ville pour y imploser et nous noyer six ans durant dans ce que sont tous les feux d'artifices, l'éphémère et l'illusoire.

Le 30 mars 2014 aura sonné l'heure de sa revanche et c'est, en tout état de cause, tant mieux. La probité et le sérieux de l'homme ne sont pas contestables mais ce ne sont pas essentiellement ses propres qualités qui lui ont valu un tel score. Il est clair que le rejet du prédécesseur a été autant déterminant que l'adhésion à son nom ou ses propositions dans beaucoup de choix, au cœur des isoloirs.

Désormais, tout lui reste à accomplir, tous les regards vont le suivre. Il devra rapidement montrer sa différence, son originalité. Monter, par exemple, le conseil municipal à l'étage pour qu'un maximum de citoyens puissent y suivre les débats, donner du corps aux grandes lignes de son programme par des initiatives marquantes.

Au soir de son élection, il s'est avancé sur deux points, CEIT et le RD347. Pour ce qui est de l'entreprise industrielle, ses moyens d'action sont bien limités. A part l'accompagnement des salariés en détresse, le maire d'une commune ne peut pas grand chose dans la gestion interne d'une société privée et le sort des sous-traitants qui en dépendent. Il adossera son action à celle de l'état, de la préfète, mais comment savoir, dans une entreprise passée sous contrôle étranger et croulant sous les commandes, pourquoi les échéances immédiates ne peuvent pas être honorées.

Pour l'aménagement de notre liaison Loudun/Poitiers, il n'y a rien de fait. La compétence est départementale. La région, qui vient de s'impliquer dans l’aménagement territoriale, à choisi de nous ignorer et j'ai le souvenir de la réponse Claude Bertaud, Président du CG 86, m'expliquant qu'au nord de Neuville, il n'avait aucun projet, ni à court ni à long terme. Ajoutez à cela l'action déterminante de notre conseiller général sur ce dossier, on voit bien que ce n'est pas gagné.

Mais, nous en sommes encore à attendre la passation de pouvoirs pour faire apparaître  une page blanche et commencer l'écriture d'un nouveau chapitre. C'est le moment de souhaiter à la nouvelle équipe le courage sans faille qui lui sera nécessaire et la part de chance indispensable à l'accomplissement de leur projet. Il va sans dire que nous attendons tellement d'eux que nous ne perdrons de vue aucun de leurs faits et gestes.

Et la gauche dans tout cela, me direz-vous?
Je n'en dirais guère plus que précédemment. Je suis étonné de lire la déclaration de Pierre Lantier et son auto-satisfecit d'une défaite victorieuse.Après le très mauvais score du premier tour, le résultat du second ne vaut que par le partage d'une moitié de l'électorat de Benas entre les deux listes. L'opposition qui comptait 7 sièges précédemment n'en occupe plus que 4. Je ne comprends pas qu'il se satisfasse de ce rôle d'éternel suiveur. Je pense que la gauche Loudunaise  mérite mieux qu'un Poulidor à la Pyrrhus.










dimanche 30 mars 2014

D'un tour à l'autre

Étonnants Loudunais!
On nous disait globalement distants de la chose municipale, laissant à quelques uns le soin de s'intéresser au sort de la ville, à s'opposer sur des choix,  à s'étriper (ou presque) après des décisions, mais le premier tour du 23 mars vient de prouver le contraire.65.42% des électeurs se sont déplacés, plus qu'à Poitiers et Châtellerault où cependant la campagne était plus virulente et médiatisée. J'y vois la preuve que le mandat qui s'achève nous a tous considérablement marqués, que l’esbroufe qui a prévalu à son lancement et l'autoritarisme qui fut le symbole de son déroulement avaient trouvé leurs limites. Le carton rouge adressé au maire est sans équivoque et ses réactions de mauvais perdant n'y changent rien. La clairvoyance a triomphé de la poudre aux yeux et la seule chose inattendue, sans doute, est l'ampleur du désaveu. Cette surprise était palpable dans le sourire presque incrédule de Joël Dazas au déroulé des résultats.

Pour les électeurs de gauche que nous sommes, ce n'était pas tout à fait la même chose. Bien sur, la défaite de M. Benas était en soi la première satisfaction mais le score de Pierre Lantier bien en deçà des attentes. Lui qui n'excluait pas d'être en tête au premier tour devra nous dire comment il avait imaginé cette hypothèse.Il y aura, pour notre camp, bien des questions à se poser. La façon dont s'est constituée cette liste, celle d'en choisir sa tête, celle de s'ouvrir ou non à d'autres. La difficulté de sa gestation en a été la preuve et je l'ai indiqué à  plusieurs reprises dans les semaines voire les mois précédents.  Pour répondre à un anonyme du 29 mars (8h43), c'est le pressentiment de cet échec vraisemblable qui m'a fait renoncer à venir occuper une troisième ou cinquième place (je rappellerai d'ailleurs que j'avais déjà accepté docilement ce cas de figure en 2001 et en 2008 avec le succès que l'on connait). Ayant imaginé un moment conduire une autre liste, j'avais la soutien de personnes prêtes  à intégrer un autre groupe si Thierry Perreau ou moi-même (par exemple) l'avait conduite, les résultats précédents ne plaidant pas en faveur de Pierre. Mais, cette hypothèse a eu qu'une fin de non recevoir. Il en est de même pour son statut de député suppléant qui, visiblement, ne l'a pas "boosté" comme il l'imaginait.
S'agissant de Madame Massonneau, d'ailleurs, quelle ne pas fut la surprise pour beaucoup d'entre nous quand, à la réunion vendredi dernier, elle expliquait l'origine grecque et le sens du mot démocratie qu'elle venait, expliquait-elle, de découvrir. Il y des jours comme ça ou on se demande à qui on a confié les clés de la maison.
Pour en revenir à Thierry Perreau, c'est certainement l'une des personnes qui aura le plus frappé les esprits au cours de ces dernières semaines par la pertinence de ses analyses et de ses propositions. Nul doute que sa contribution dans le futur débat municipal sera d'un grand intérêt.

Au soir du second tour le suspens se limitera au partage des sièges entre les deux listes restantes et pour cela il est important de retourner très nombreux dans les isoloirs. Je sais que désormais l'opposition sera mieux considérée et que la sérénité des débats  permettra d'avancer dans une situation qui est loin d'être de tout repos. J'écrivais, il y a quelques mois, qu'il était nécessaire de rétablir la confiance pour redonner l'espoir et progresser. Pour moi, la confiance est revenue le 23 mars et charge à ceux qui l'ont rétablie de ne pas décevoir nos espérances.

jeudi 27 mars 2014

Faut-il le croire?

Puisque le maire (l'encore actuel)se complaît à mettre sur le dos des autres, des rumeurs qui seraient source de ses déboires, je l'invite à infirmer (ou à confirmer) les derniers échos de R.L.E. (Radio Loudun Elections). Non content du pied de nez qu'il nous a réservé en ne respectant pas sa parole en cas de scrutin défavorable au premier tour, en refusant de retourner devant les électeurs pour le second tour et en obligeant ses colistiers à faire de même, il leur aurait également demandé de ne même pas participer au vote puis, comble du mépris envers l'ensemble des Loudunais, aurait fait retirer l'engagement de tous les assesseurs de sa liste à assurer des permanences dans les bureaux de vote dimanche prochain. On imagine la course aux volontaires à laquelle les services vont devoir recourir.
C'est vrai que depuis six ans il n'a cessé de me surprendre par ses exagérations, ses énormités et ses approximations (pour être indulgent, car il me vient souvent bien d'autres qualificatifs).
Je n'ose croire à une telle bassesse. J'espère que ce qui reste de la majorité sortante n'ira pas gonfler le camp de l'abstention. Je souhaite trouver à leur poste, derrière les urnes, mes anciens collègues conseillers municipaux et veut leur rappeler que, pour la plupart d'entre eux  qui  seront  amenés à fréquenter encore longtemps les rues de Loudun,  changer constamment de trottoir est un sport lassant.

mercredi 26 mars 2014

Un homme de parole

COMPLÉMENT SONORE ET GRATUIT A  L'ARTICLE PRÉCÉDENT 

Il y a, parfois, des moments historiques que l'on est amené à partager. Dans notre histoire locale, nul doute que les municipales 2014 y trouveront leur place. 
Il faut même en garder quelques traces pour, plus tard, être certain de n'avoir pas rêvé.
Tout le monde connait l'adage: "Les paroles s'en vont, les écrits restent", mais depuis belle lurette, on sait conserver ces paroles avec bon nombre de moyens.
Je propose donc en "bonus" un extrait de la réunion publique du 20 mars dernier qu'il faudra toujours garder à côté de la déclaration de M. Benas relayée par la NR de ce jour.

mardi 25 mars 2014

Partira? Partira pas? Non, se défilera.

Depuis dimanche soir, il est bien évident qu'un seul homme est au centre de toutes les conversations: Joël Dazas, en raison de son score aussi élevé qu'un peu inattendu du premier tour. 

Soyons juste, on parle également du perdant en faisant des paris sur son comportement, sur ses choix.
En toute dernière info sur le web, l'insoutenable suspens vient de prendre fin. La NR nous délivre de l'angoisse.
Mais, les rares explications sont tellement énormes que j'ai pris le temps de leur poster un commentaire.

 Ne sachant jamais très bien le sort réservé à ma prose dans ce quotidien, j'en reproduis le texte ci-dessous.

Sortie de scène peu digne.
Son éventuel retrait se murmurait dès dimanche soir mais la méthode est  inadmissible. On peut douter de l’enthousiasme de ses colistiers dans ce choix revendiqué collectif. On est révolté de voir comment il considère les électeurs qui lui ont signifié son congé. Où est passé le matamore de la semaine dernière qui affirmait « être déterminé et faire confiance aux Loudunais ? ». Les électeurs de Loudun ne seraient que des passéistes avides de ragots ?
Quelle petitesse dans l’argument. Les 63% qui vous ont dédaigné ont tout simplement sanctionné votre mandat, votre gestion, vos comportements. Que vont penser les 1256 Loudunais qui, contre vents et marées, viennent de vous soutenir au premier tour? Et pour finir, vous aurez pris à ma demande et devant la population, le dernier engagement que vous ne tiendrez jamais (mais moi, j’étais déjà habitué). C’était jeudi dernier à votre réunion publique.
-Fortin : « Monsieur le maire, si le scrutin ne vous est pas favorable et que vous soyez deuxième au second tour, irez-vous siéger dans les rangs de l’opposition ? »

-Benas :  « Oui, car je suis également le conseiller général du Canton pour encore deux ans ».

lundi 24 mars 2014

2012: fin....2013: clôture du bilan.

2012 voit la poursuite du gâchis. Elisabeth Marchand est marginalisée et est délestée de la commission "Culture". On ne s'y retrouvait trop souvent qu'elle et moi et j'en conclue que les prochains tête à tête se feront avec le Maire.
Jean-Claude Cheminade enfile tous les dossards laissé vacants et je m'inquiète sur sa capacité à faire front: "J'espère! Çà va aller" me répond-il (CM du 28/03/2012). Ça doit en effet aller puisqu'il parle d'y retourner en 2014.
A la demande de riverains, je fais remonter l'interrogation sur l'avenir de l'assainissement à Niré. Pas possible, trop cher, cela entraînerait une hausse de 8%des tarifs. Le miracle de la crèche et du Jésus fera qu'en fin, d'année et sans nous consulter, le maire aura trouvé une tirelire permettant d'annoncer des travaux imminents.

Tous discrédités

Il n'y avait pas que le passage dans l'isoloir pour occuper un moment de ce dimanche 23 mars 2014. L'Espace Culturel René Monory qui venait de digérer les ronronnements des réunions électorales, proposait un instant musical. L'Ecole de Musique, avec son orchestre d'harmonie et un chœur d'enfants, Nicolas Verdon et son Ecole de Cordes, donnaient leur concert de printemps.

Je repensais aux trois réunions de ces jours derniers, aux couplets dithyrambiques des têtes de listes sur l'importance de la vie associative, la richesse de son offre en matière culturelle.
C'est sur, pour montrer que leur intérêt n'était pas que de façade, nos prétendants allaient faire une apparition, serrer ostensiblement la main de Dominique et Nicolas, se montrer un peu et rester le temps des trois premiers morceaux avant de retourner surveiller les urnes.

J'ai scruté les gradins (largement aussi garnis qu'aux réunions évoquées ci-dessus) mais rien, personne. Aucun des trois leaders pour prendre acte du travail de l'Ecole (pourtant MUNICIPALE) de musique. C'est dommage, c'est même triste après tout ce que nous avions entendu. Quoi de plus démocratique que l'approche musicale de Nicolas Verdon? Quoi de plus populaire qu'une chorale d'enfants?
Allait-on se rattraper avec les seconds rôles, les seconds couteaux?
Pas mieux.
Je n'ai pas aperçu le moindre conseiller municipal, qu'il soit encore en fonction ou éventuel prochain.L'entrée était pourtant gratuite et, comme pendant la campagne, nous offrions le verre de l'amitié à l'issue du concert.

Allez, tant pis. Nous continuerons à pousser la chansonnette et faire résonner nos musettes entre nous pour remercier nos habituels spectateurs au nombre desquels nous comptons Madame Touret et son ancien maire de mari qui nous font toujours le plaisir de leur présence en dehors de toute contingence électorale.


jeudi 20 mars 2014

Et 2012, alors?



Ah, 2012 et les chiffres!
J'en étais à rechercher mon bonnet d'âne tant j'avais trop souvent entendu dire que je n'y comprenais rien. Et puis après tout, s'il n'était pas pour moi?

J'étais encore sous le coup du dernier Conseil 2011, le ralliement-sauvetage  de J.P. Eragne à l'ex-majorité, l'aveu du maire que c'était bien lui qui me censurait dans le bulletin municipal et sa leçon de morale en guise de vœux.
Vote du budget approchant, j'avais pris le temps (beaucoup de temps) à étudier l'évolution des dépenses de fonctionnement. Certains postes ont connu des progressions inouïes quand d'autres disparaissent où n'apparaissent plus, comme l'éclairage budgété 45.000 euros en 2007 mais ne figurant plus depuis.
M. Benas:"Vous allez sur un détail que je n'ai pas étudié".
Qu'a-t-il donc étudié en réalité? 
A bout d'argument, il fini par dire qu' "on a pas la réponse ce soir". 

mercredi 19 mars 2014

Début de la deuxième mi-temps

Cette année 2011 sera marquée par la catastrophe de Fukushima et les naufrages de tous ordres qu'elle entraînera.

A Loudun, c'est surtout le dériveur municipal qui commence à sérieusement prendre du gîte et donner des angoisses à l'équipage.Les mots du jour ont du mal à cacher ceux d'hier comme les nouvelles promesses faire oublier celles qui sont restées lettres mortes.

 Les études annoncées en janvier sur la création d'une maison médicale médicale ne dépasseront pas le cours préparatoire à moins que nous n'ayons rien compris et que le maire ait voulu parler de celle des Trois-Moutiers.

mardi 18 mars 2014

Et un, et deux, et trois ans de mandat


C'est déjà la routine avec des Conseils Municipaux où il faudrait se contenter de dire amen à tout. Ailleurs le Monde continue de s'auto-détruire financièrement et économiquement. On sait bien qui paiera la facture.

La Grèce est en faillite et Haïti sous les décombres. Décembre aura les reflets d'un curieux printemps Tunisien avant de gagner d'autres contrées, de faire trembler les pyramides ou de destituer Kadhafi.

 C'est encore une bonne année pour nos hand-balleurs qui sont les meilleurs d'Europe tout comme Christophe Lemaitre qui, lui, est le plus rapide.

Deux mille...neuf et d'occasion: suite et fin de l'an II

Apparue à l'automne 2008, la crise économique va faire s'écrouler bien des ambitions, nombre de projets et d'illusions en même temps qu'éclatent les bulles spéculatives. Tout l'année 2009 en verra son amplification. J'ai un souvenir très précis de cette période pendant laquelle j'étais encore en activité et qui vit s'écrouler comme un château de cartes l'activité des sociétés que je représentais tant elles étaient liées aux investissements d'entreprises comme de collectivités territoriales.
Elle ne fut, bien entendu, guère propice au développement de petites cités comme la nôtre. Cela allait devenir l'argument récurrent de notre économiste en chef et non moins distingué œuvrant à l'Hôtel de Ville. Dans l'argumentaire du maire la crise, associée peu après à la réforme de la taxe professionnelle devenait l'entrave principale à notre expansion. Étonnant, lui qui  prétendait à propos de T.P. "faire confiance au gouvernement pour compenser ce que cette réforme pourrait nous faire perdre en terme de recettes fiscales". Allait-il perdre confiance en Sarkozy en même temps qu'en ses adjoints?

dimanche 16 mars 2014

Bilan, an II.

2009 année des changements: Yes, he can!


Aux USA, Obama remplace Bush et la poupée Barbie devient quinquagénaire.L'Amérique y gagne et Barbie s'en tamponne.
En France, le RSA remplace le RMI et la précarité n'en continuera pas moins pour autant d'augmenter.
A Loudun, on entend déjà parler de tiraillements entre le maire et ses adjoints les plus proches. Il n'aura pas fallu bien longtemps pour comprendre qu'après l'avoir considérablement aidé à gagné la Mairie, ceux-ci sont priés de se plier ou de se taire. Je ne me lasse pas de relire sa déclaration aux Loudunais lors des vœux à la population:" Loudun, cette ville où il fait bon vivre, grandir et travailler, cette ville qui, par son esprit fait de tolérance et de convivialité sait rassembler au delà des différences".
S'il s'est si bien imprégné de la philosophie Loudunaise, que ne se l'est-il  appliquée à lui-même?

On commence à entendre parler du projet "Historico-Culturel" du maire, cette idée d'attirer les touristes et les professionnels du tourisme qui, à leur tour, attireront vers nos zones d'activités des investisseurs séduits par notre cité au hasard d'un passage de vacances. Plus alambiqué, il n'y a pas et plus farfelu non plus.

mercredi 12 mars 2014

En guise de bilan

C'était inévitable et j'y ai eu droit. Sitôt connue, ma décision de ne pas participer aux municipales toutes proches m'a valu tout une flopée de remarques du genre: "Il fait encore son donneur de leçons, il n'est bon qu'à critiquer mais qu'a-t-il fait depuis six ans?"
C'est vrai çà, à quoi donc m'aura servi ce mandat?
En réalité, on se retrouve aujourd'hui un peu comme à la fin d'un cursus scolaire. Au moment de quitter l'école, le collège ou le lycée, on récupère ses bulletins, quelques copies trimestrielles  et on ne peut résister à l'envie de les parcourir, d'en relire quelques passages. Il en est de même pour cette période qui se termine et, avant que mes archives ne s'encartonnent pour s'entasser plus loin, j'ai eu envie de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, de refaire une sorte de chronologie des événements (à quoi d'autre, d'ailleurs, pourrait servir un "aide-mémoire"?).
J'ai retenu, année par année, les moments forts, les querelles stériles, les discussions pour pas grand'chose, les quelques motifs de satisfaction. Je pense, de plus, que certains rappels pourront être utiles à d'autres que moi avant le choix de l'isoloir.

dimanche 9 mars 2014

Le petit train de la Gauche Loudunaise

Le soleil de mai qui nous inonde en ce début mars et  fleurit nos massifs semble irréel tant la morosité des précédentes semaines avait, dans la grisaille, figé toute vie, qu'elle soit végétale, animale.....ou électorale.Pour diverses raisons, les têtes de listes annoncées, avaient peiné à constituer leurs équipes, à motiver de nouvelles troupes ou à mobiliser une fois encore d'anciens coéquipiers. Il est vrai que l'expérience du mandat qui s'achève n'est pas propice à l'enthousiasme. 

lundi 3 mars 2014

Du banc de touche

C'est donc de là que je suivrai les deux mi-temps (23 et 30 mars 2014) du prochain match municipal qui déterminera le nom du nouveau champion Loudunais.
Dire que c'est délibéré serait mentir mais enfin, quand le mercato ne vous a pas permis d'intégrer un club ou de faire accepter votre propre équipe dans le championnat, il faut s'asseoir dans les tribunes ou devant sa télévision pour suivre la rencontre.
Ce n'est pas une solution satisfaisante et, au-delà de ma situation personnelle, elle en dit long sur l'état d'esprit qui prévaut un peu dans tous les camps.

dimanche 2 mars 2014

En attendant le 23 mars.

A côté des précédents se trouvaient l'article et le prospectus de la liste "Dazas". Tiens, cette fois-ci il s'est fait photographié dans sa bibliothèque et non avec une silhouette ou une vue de Loudun en arrière-plan.
C'est un peu l'inverse du choix de nos deux derniers présidents de la République: Sarkozy devant sa collection Guy des Cars puis Hollande au potager. Attention Joël!  Tu as vu ce qui est arrivé au premier? Quand au second, on a bien l'impression qu'il fait tout pour finir comme l'autre.

samedi 1 mars 2014

Fin de la cinquième tranche

Mes grands travaux étant toujours à visée thérapeutique, ils allient souvent le charme de l'inattendu à celui de l'aléatoire. Mais, le retour à la maison permet  régulièrement de retrouver avec gourmandise l'attrait de l'écran et la démangeaison du clavier.

C'est aussi, dans l'urgence, le besoin de dévorer les journaux qui vous ont attendus, de faire le tri dans les dernières livraisons de la boîte à lettre, de glisser les factures sous les pubs (ce sera pour plus tard) et  de s'attarder sur quelques pépites comme la promo des "Bonnes Caves" ou les premières annonces de listes pour l'imminente campagne des municipales.