vendredi 31 janvier 2014

Clap de fin

C'est fait, il nous a mis en congés.
Le dernier Conseil Municipal de l'ère Benas, saison 1, s'est déroulé mercredi soir.

Y aura-t-il une saison 2?

L'intéressé fait sa mijaurée  dans le journal, disant qu'il est candidat à sa succession mais que ce n'est pas une déclaration officielle.

Que manque-t-il pour cela?

Que la télévision se déplace où, plus prosaïquement, que sa liste soit complète?

Attendons.

mercredi 29 janvier 2014

Nos voisins sont plus malins.


« Ca-ré-ooo…..T’es pas beau


« Ton proprio veut not’peau……………..

En exagérant à peine et en parodiant Balavoine, c'est un peu la ritournelle que j'ai beaucoup entendue lors de mes récentes rencontres avec les commerçants Loudunais.

Ah! cette zone commerciale, en aura-t-elle fait dire des paroles avant d'attirer son premier chaland. A ce jour, rien n'est sorti de terre si l'on excepte l'alignement de panneaux supportant les permis de construire.
Si on résumait les épisodes précédents?

jeudi 23 janvier 2014

Touche pas à mon Canton!


Ce n'est pas tous les jours que je reçois une invitation de J.P. Raffarin, A. Fouché et C. Bertaud réunis.

L'affaire est d'importance: la Patrie est en danger et il faut déclarer la mobilisation générale pour contenir l'ennemi au-delà de nos frontières. Ce 19 janvier, la missive a des intonations de 18 juin.

Que quoi diable s'agit-il?

Tout simplement de notre survie. La gravité du ton nous fait craindre le pire.

vendredi 17 janvier 2014

Un gars ben d'cheu nous.

Comme un train peut en cacher un autre, une cérémonie de vœux superpose la précédente

Pavillon du Québec, mercredi soir à Angliers. Bruno Belin présentait les siens aux délégués communautaires. Je pourrais parler de l'ambiance, beaucoup plus détendue que celle de l'Espace Culturel de Loudun, quelques temps avant.  Je pourrais m'attarder à une comparaison entre deux orateurs aux styles bien différents, l'un s'appliquant à mettre de la conviction dans la lecture d'un texte dont chaque paragraphe se voulait être un satisfecit sur les actions entreprises, accomplies ou en devenir quand l'autre, beaucoup plus décontracté, survolait ses notes voulant donner à son discours le ton presque badin d'une conversation entre amis. 

C'est sans doute cette décontraction qui  a fait accepter que, derrière lui, le conseiller régional et le suppléant de la députée aient pu s'exprimer. Contrairement à Loudun où le maire précisa à V. Massonneau que le protocole local ne permettait pas que qui que ce soit parle après lui (il me semble pourtant bien que du temps où son "cher Jean-Pierre Abelin" nous honorait de sa présence, ce n'était pas tout à fait cela).

Dans son intervention, Jean-François Macaire, 1er vice-Président du Conseil Régional et élu référent pour notre territoire nous en a fait des tonnes sur son émerveillement à la découverte du monde rural qui lui a fait un si bon accueil, à lui, "un gars de la ville".

Je repensais à cela en feuilletant journal, ce matin, voyant comment les photos de souhaits en tous genres continuaient de s'entrechoquer à chaque page. Celle de la Présidente de Région ainsi que les commentaires qui l’accompagnaient  m'ont interpellé. Ainsi la Région va se préoccuper de nos routes de campagne et s'investir (et même investir) dans leur entretien, leurs aménagements.

Je n'en croyait pas mes yeux et commençait à reprendre espoir. La réponse que m'avait faite naguère Claude Bertaud sur l'impossibilité pour le Conseil Général de prendre en compte des travaux d'aménagement sur l'axe Poitiers-Loudun au-delà de Neuville allait être sans doute être reconsidérée. La Région et le Département unissant leurs efforts pour désenclaver les bouseux du Nord-Vienne et faire de Loudun autre chose qu'une contrée lointaine chevauchant le cercle polaire.....on allait voir ce qu'on allait voir!

Misère, ce n'est encore pas pour nous: 10 millions pur Vouillé, 75 millions pour Lhommaizé et Lussac les Châteaux.
Dis-donc, mon gars Jean-François, tu t'es bien gardé de nous dire cela à Angliers.
En rappelant le rôle de la Région et son implication sur nos territoires tu nous a caché ce nouvel engagement de la Présidente de Région: "maintenant, il est de mon devoir de rattraper le retard pris par le réseau routier". Est-ce à dire que nous continuerons à être les parias ou que nos élus départementaux et régionaux sont moins efficaces que ceux du sud-Vienne? Y-a-t-il une malédiction qui continue de planer autour de notre butte et contraindra notre citadin de vice-président de continuer à mettre des bottes dans son coffre quand il viendra nous voir, au plus profond de notre glaise, loin des bretelles d'autoroutes, des déviations sécurisées, des créneaux de dépassement ou des trois voies rassurantes.

Allez, Jean-François, rechausses tes escarpins et dis un mot pour nous à la patronne.


Dernière minute: 

 "L'Essentiel de Poitou-Charentes", n°392 vient d'être mis en ligne et confirme ce qui précède.

Deux cartes "grands projets" illustrent les propos en matière ferroviaire et routière.

Je ne résiste pas à l'envie de les reproduire ici en vous invitant à constater, comme moi, le corridor de néant dans lequel nous nous retrouvons dans les deux cas de figure.







Des vœux, des galettes, des fèves, des couronnes.


Quelle déception pour tout le monde ce mardi 14 janvier à l'Espace "Réné (sic) Monory". Nous attendions tous avec gourmandise quelques révélations du maire, un scoop, une surprise , et puis rien. Il avait du relire son Pierre DAC qui, autrefois, expliquait dans sa grande sagesse que: "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler devrait être la devise de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir".

Nous sommes restés sur notre faim (pas tout à fait en réalité car la galette était très bonne).

mardi 14 janvier 2014

J'ai été piraté!!!!!!!!!!!

Non, en réalité je me suis encore mélangé les crayons et mis sur une voie de garage les 4 derniers mois.
Je pense que tout est rétabli et que le blog est revenu à son état normal.
Mille excuses.

lundi 13 janvier 2014

Grand angle et courte vue

-Dis-donc, il n'y avait pas grand monde pour écouter les vœux du maire au personnel communal?
-Si, pourquoi dis-tu cela?
-Sur la NR de ce matin, on ne voit que les médaillés ou retraités, le maire et la moitié de son arrière garde. Ses autres conseillers ne s'intéressent donc plus à ce qui se passe, si près des élections?
-Je ne sais pas, mais peut-être as-tu raison. Peut-être faut-il voir ici une information sur ceux qui hésitent à y retourner pour 6 ans d'obéissance servile, ceux qui n'osent pas encore le dire ou ceux qui n'en sont déjà plus.
-Je ne parle pas seulement d'eux, mais aussi de vous, l'opposition ou plutôt "les oppositions". Où étiez-vous donc?
-Nous y étions également et pratiquement tous. Nous y avons même été rejoints par des élus dissidents de la liste du maire. Comme chaque année, nous tenons à nous associer à cette manifestation et montrer ainsi notre respect du travail accompli par les équipes techniques et administratives de notre ville. Nous savons bien que si, politiquement, la ville est moribonde il y a des gens qui sont en permanence présents pour que tous les services fonctionnent convenablement.
-Ah, je comprends, vous avez fait comme l'an passé et vous étiez au milieu des spectateurs.
-Non, nous étions dans le prolongement des autres, au-delà du directeur général des services et y sommes restés jusqu'au bout seulement, pour la photo, un tassement s'est opéré du côté opposé et le cadrage a été fait sans qu'apparaisse fortuitement la silhouette d'un Dazas ou d'un Lantier.
-Vous auriez pu profiter de l'occasion pour  faire une déclaration commune de vos propres bons vœux et dire que vous avanciez dans la constitution d'une liste commune d'opposition pour le 23 mars prochain? Cela aurait eu de l'allure, non?
-Arrêtes de me faire rêver, on est malheureusement encore bien loin de cela. Mais, comme disait l'autre, comme s'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, continuons d'espérer tout en  travaillant à développer nos idées.

mardi 7 janvier 2014

De l'Avent au Printemps.

Et vînt le bout de l'an,
Celui qu'on attendait  celui qu'on espérait.
Il y avait eu tant
D' "avants" trop décevants, d'espoirs insatisfaits
Qu'on disait: "Il es temps
De remettre au métier cet ouvrage imparfait,
Pour un chambardement,
Une remise à plat répondant à nos souhaits".
Rien de tel pour cela
Que de se rassembler et de réveillonner
Sans aucun tralala
                                               Mais boire sans trop d'excès de peur de s'enivrer