vendredi 12 mai 2017

Jusqu'à la nausée.



            Incontestablement, la campagne présidentielle et ses deux tours  de scrutin auront eu, pour beaucoup d’entre nous, un effet plus vomitif que la pire décoction d’ipéca. Il  y eut d’abord la montée en première ligne de tous les revanchards, repris de justice ou justiciables en puissance, s’accrochant  à leurs strapontins d’hommes – ou de femmes – publiques. Puis, les primaires censées donner aux citoyens un canevas clair et net des forces en présence n’ont fait qu’agiter les miasmes. Elles ont mis au grand jour l’hypocrisie de ceux qui prétendaient  moraliser et clarifier le système dans lequel ils évoluent, mais tous avec l’arrière pensée d’en tirer un profit personnel.