dimanche 3 juillet 2016

Conseil solsticial (suite)

     Que d'eau, que d'eau!
     
      Qu'elle arrive au robinet ou qu'elle reparte par le tout-à-l'égout, l'eau est devenue une denrée au  prix de plus en plus élevé. Elle échappera très bientôt à la gestion  municipale pour atterrir dans le monopole départemental du SIVEER. On n'a pas eu trop le choix et il a fallu se plier à cette solution. Mais pourquoi alors offrir à ce syndicat  un atelier de 55m² avec  un préau de même surface qui vont coûter 170.000€ à la ville? Pierre Lantier s'en étonne à juste titre et le  maire répond que ceci sera retiré de l'actif qui reviendra au SIVEER lors de la transmission de compétence. Je m'étonne d'une telle avance. Le SIVEER fait état d'un budget de 120 millions d'euros et déclare qu'il va investir 1 million dans le remplacement du centre d'exploitation de Loudun. Ne pouvait-il pas dans ce cas y inclure cet atelier sans que nous ayons à en faire l'avance? Bizarre.
      
      Toujours à propos de l'eau, on évoquera plus tard dans  la soirée le rapport annuel sur le prix et la qualité de l'eau. Les ventes ont augmenté de 10% et les analyses font état d'un taux de satisfaction de 100%. L'occasion pour Jean-Pierre Jeager, notre adjoint "Cristalline" de s'en féliciter publiquement. Il va même jusqu'à préciser que notre taux de rendement (80%) est dans la norme des collectivités rurales comme la nôtre. Cela signifie tout bêtement que 20% de l'eau qui arrive sur le réseau se perd en  fuites diverses. Il ne doit pas en boire suffisamment, notre ami Jean-Pierre pour se satisfaire d'un tel résultat. Si l'on en croit les chiffres de FluksAqua (et non pas FlifsAqua comme l'écrit par erreur la NR qui a du croire à l'arrivée d'un nouveau gendarme pour la défense d'H2O) on peut vraiment mieux faire. Deux critères sont retenus pour mesurer les marges de progression: selon le Grenelle 2 de l'environnement puis par rapport au critère d'excellence.  Nos voisins des Deux-Sèvres sont au top avec 0.1 et 8.4%. La Vienne est loin derrière avec 1.2 et 16.4%, mais Loudun a le pompon avec 12.60 et 69.32% (soit de quoi remplir 632 piscines olympiques par an).
     Alors Jean-Pierre, toujours content de toi? 
     Faisons tous ensemble un effort en réduisant l'eau que nous mettons dans nos pastis car consommée ou perdue, toute cette eau nous est facturée.

      Gare de Loudun, terminus.
     Ce n'est malheureusement pas demain que le projet soutenu par "Plateau" pour la résurrection de l'activité ferroviaire sur notre commune verra le jour. En attendant, les anciens bâtiments de la coopérative se détériorent, sont un peu trop "visités" et source éventuelle de dégâts. Pour ceux qui n'auront aucun intérêt dans l'avenir, il y aura déconstruction. Reste à trouver qui pourra être intéressé dans la récupération des structures métalliques pour offrir la déconstruction en échange.

       Vieilles pierres et anciens litiges.
     Rue des Remparts, un mur limitant la propriété  de Madame Renelier menace et doit être supprimé. L'expertise judiciaire ayant déterminé que cela revenait à la ville, il va en coûter 66.000€. Une paille! Une telle somme pour de la déconstruction après procédure me parait énorme. Pas aux élus dont aucun ne ne s'étonne. Qu'en sera-t-il, par exemple, quand la justice tranchera pour le lotissement de la route de Mazeau?

     Des sections de route départementales sont absorbées dans la voirie communales car depuis longtemps elles ne sont plus que des dessertes locales. Logique.

     On parle de "voie partagée" entre Les Trois Moutiers et Loudun. Il est grand temps. J'ai le souvenir de l'avoir suggéré il y des années, dès l'ouverture Center Parcs programmée, pour en attirer une partie de la clientèle. L'itinéraire va emprunter des routes à forte circulation, ce qui n'est pas l'idéal. Passera-t-il par Champory?

    La Tour Carrée est toujours debout.
   Toujours d'actualité, la rénovation de notre édifice emblème est toujours à la porte de l'esthéticienne qui doit lui faire son lifting. Je me demande si l'on a résolu techniquement la pose des échafaudages qui doivent le permettre. Le maire rappelle l'importance du projet, 2.500.000€ en quatre tranches. La Fondation du Patrimoine va signer une convention avec la ville. Cela permettra de lancer une souscription participant au financement des travaux. Pour le maire, ce qui serait recueilli de la sorte viendrait en déduction de la part à payer par nos impôts. Je pense que cela pourra surtout participer au paiement des aléas, des frais supplémentaires qui ne manqueront pas de survenir dans une telle entreprise.

    Dynamiser "Dynamob".
   Cette association bien connu des Loudunais en difficulté de locomotion à besoin d'être soutenue et c'est tout naturellement que la Conseil lui apporte une aide supplémentaire de 1.000€.

     Nos amies les bêtes.
    A raison de 10 centimes par habitant (707€ au total) la ville versera une subvention au refuge SPA de Poitiers.

    Des livres au bout du fil.
  Les deux dernières cabines téléphoniques encore en place seront déconnectées de tout réseau et l'association "Cultivons le Livre" en fera des "Boites à Livres". Une convention sera signée à cet effet pour une belle initiative.

     Ecole de Musique
     Dès qu'il est question d'elle, je dresse l'oreille mais à chaque fois je suis déçu. Là encore, on ne va parler que  de l'augmentation des tarifs. Pas un mot sur son fonctionnement, sa fréquentation, ses résultats ou ses projets. Rien ni personne pour s'étonner qu'elle ne passe pas elle aussi sous compétence communautaire. Avec la moitié des ses élèves  hors Loudun, elle ne perçoit rien de la CCPL. J'en parlerais pendant des heures pour exprimer mes regrets sur ce point. L'EMML est un chapitre important dans la budget communal Comment se fait-il que nos élus n'aient la moindre curiosité envers elle? Il faut leur dire que cela ne se réduit pas à un petit groupe qui défile de temps en temps entre les Pompiers et les Portes-Drapeaux...................................j'arrête ici et je vais reprendre mes gammes.



Les derniers dossiers.......d’ici un jour ou deux.














   

vendredi 1 juillet 2016

Conseil solsticial.


     On vient tout juste d'entrer dans l'été, mais pas d'ambiance estivale pour cet presque dernier conseil d'avant congés que tous, bien  entendu, auront forcément mérités. Quelques absences, comblées partiellement par les retardataires et l'on peut entamer le copieux ordre du jour.

     Dans le maigre public, quelques visages inhabituels et la place vide de celui qui vient de nous quitter. J’imaginais, naïvement, que sa fonction au sein des services municipaux tout comme son implication dans la vie de la cité auraient pu justifier une brève évocation liminaire, mais non. Sans doute l'urgence d'attaquer la trentaine de délibérations prévues.

     Dommage.