jeudi 30 mai 2013

PROVIDENTIELS PORTABLES

Effectivement, ils sont providentiels ces outils. Où que l'on se trouve, avec une bonne batterie ou une prise de secteur, on reste connecté au monde à peu près n'importe où, ce qui me permet de constater que notre Loudunais continue à se distinguer. A la lecture de la dernière rubrique de Marie-Christine Poisson, j'apprends que les services essentiels que l'on est en droit d'attendre d'une municipalité sont défaillants. Au moment où je suivais à la télévision (et depuis mon lit de convalescent) les commentaires sur le premier mariage pour tous célébré à Montpellier, Loudun a failli inaugurer le mariage pour personne. Décidément, l'équipe Benas nous aura tout fait. Et puis, internet m'a permis aussi de lire en prime, dans les colonnes de la NR, le frémissement de mars 2014 à Loudun.  Je vais y revenir plus loin.

On a les soucis de santé que l'on peut. Si chez moi le coeur va bien, c'est une glande située plus bas et proprement masculine qui de temps à autre manifeste sa mauvaise humeur et me vaut, cette fois, d'être venu en villégiature une dizaine de jours chez mon urologue préféré. La "tumeur maligne", comme on disait autrefois, a été éliminée voici 8 ans par curiethérapie mais, comme à Tchernobyl, la radioactivité se moque un peu des frontières et laisse des empreintes dans les zones adjacentes obligeant aux rectifications imposées par le contrôle technique.
Pourquoi en parler ici?
Parce qu'en matière de cancer, on ne parle jamais trop ni trop tôt. Depuis le diagnostic, la thérapie et la rémission, j'ai été soutenu par une association d'anciens malades (à laquelle j'ai ensuite adhéré), l'APCLP, dont le but principal est l'information sur le dépistage. J'ai eu l'occasion de déposer sur ce sujet prospectus et dépliants dans les salles d'attentes de médecins, de kiné ou dans des pharmacies pour inciter les hommes atteignant 45 ans à déposer quelques gouttes de sang au labo pour un dosage du PSA, ce marqueur qui les rassurera où les fera réagir précocément comme ce fut mon cas. Vous êtes un certain nombre à me faire le plaisir de consulter ces pages. J'ai donc cru judicieux d'y déposer cette information et vous proposer de la diffuser autour de vous. Il faut être convaincu que chaque homme est potentiellement concerné, qu'à un  âge plus ou moins avancé il sera atteint sans forcément développer cette affection de manière irrémédiable. Une seule chose à retenir: se faire dépister.

Et 2014 dans tout cela?
Quand M. Gaudens m'a demandé mon positionnement sur ce  point je lui ai répondu que si les oppositions diverses et variées qui se manifestaient sur Loudun étaient en phase sur le rejet du maire actuel, aucune union d'ensemble ne s'en dégageait pour être une force de proposition. J'en veux pour preuve cette fameuse lettre ouverte que nous avions souhaitée à 14 mais n'avons été que 2 à signer. A partir de là, il ne me restait que deux options. Renoncer en laissant les indécis (ou les calculateurs) se déclarer un  jour ou l'autre, ou bien répondre à des sollicitations de plus en plus nombreuses me suggérant de n'attendre personne et me souvenir qu'aux derniers scrutins (cantonales et législatives) le vote des Loudunais devait être mon encouragement. C'est chose faite et nous en reparlerons très prochainement.




samedi 25 mai 2013

LE CONSEIL MUNICIPAL S’APPELLE LAZARE

En ces temps  proches de la Pentecôte, où  les références à la doctrine chrétienne sont encore de circonstance, je suis en mesure d’affirmer que, tel le frère de Marthe, notre conseil municipal sortira de son tombeau le mois prochain, le 26 juin[i] pour être précis, non  sans avoir été précédé d’une commission affaires générales la semaine précédente. Ce ne sera pas de trop pour un simulacre de  démocratie municipale, tant le nombre de sujets et de dossiers non avalisés doivent être en nombre.

On peut espérer que d’ici là, la commission sport se sera également réunie pour parler d’une éventuelle subvention au club de judo tout comme celle de la culture pour faire semblant de préparer les Nuits Romanes (par exemple).

Après le 26 juin nous nous séparerons sans doute pour une longue trêve estivale non sans avoir  pris toutes les dispositions utiles permettant de pallier une prolongation inopinée de notre droit aux congés.

Voilà comment la vie municipale loudunaise continue à n’être qu’une triste pantalonnade, voilà pourquoi il est  plus que temps de se motiver pour préparer non pas une alternance mais un changement radical de méthode, d’équipe, de projet.


[i] Je ne lis toujours pas dans le marc de café mais ai extrait cette information du prochain ordre du jour du CCAS.

vendredi 17 mai 2013

MADAME LA SOUS-PREFETE, JE VOUS AI FAIT UNE LETTTRE….

Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps……………

Ah, si j’avais eu le style de Boris Vian, la réponse serait sans doute venue par retour. Si j’avais eu son talent de trompettiste, j’aurais soufflé sous les remparts de Châtellerault (et non de Jéricho) pour faire tomber ce qui me semble être un mur de silence.

J’avais mis tous les atouts de mon côté en recommandant ma missive du 12 avril dernier, mais seul l’accusé de réception m’est revenu. Saura-t-on un jour si cette fameuse signature scannée, dont la validité m’intrigue depuis une dizaine de mois est bien entachée de l’irrégularité dont je la soupçonne.

Peut-on penser que, comme pour d’autres décisions administratives, une absence de réponse dans un délai de deux mois vaut acceptation ou reconnaissance du bien-fondé de l’argumentation avancée ?

Je ne sais pas, mais je pense que si nous en sommes au même point le 12 juin 2013, il sera utile  de franchir une étape et  transmettre cette interrogation à l’échelon supérieur.

mardi 14 mai 2013

LE METHANE……CA ENFLAMME !

Et avant de chauffer les cottages de Center Parcs, il échauffe surtout les esprits. Le maire de Glénouze accueillait hier les « Champory » qui invitaient à un échange d’informations et de points de vue. Je n’y regrette pas ma présence en auditeur attentif car le voile s’est un peu levé sur ma totale méconnaissance de cette question. Les riverains contestataires ont démontré que leur intérêt pour les énergies renouvelables n’avait d’égal que leur rejet de ce projet là, tant sur le plan technique qu’au niveau du site.

Sur l’aspect technique, trop d’incertitudes demeurent. J’ai retenu que le procédé choisi était inédit en France, qu’on n'avait aucun recul et qu’il  ne permettait pas l’extraction complète du méthane ; que le soufre qui s’en dégageait risquait de se perdre partiellement dans l’atmosphère (avec sa bonne odeur d’œuf pourri) de même qu’une partie du méthane. J’ai surtout retenu que ce procédé n’avait rien de commun avec celui utilisé à Thouars (Louzy) par TIPER-METHANISATION qui vient d’être inauguré par Ségolène Royal. Ce dernier ne fait pas, à ma connaissance, l’objet de protestations riveraines et semble offrir le maximum de garanties sur les nuisances de tous ordres. Ceci fit dire à un des participants que cela aurait pu être un modèle à imiter avec une implantation dans une zone industrielle loudunaise comme l’on fait nos voisins thouarsais.

A ce propos, je me rappelle un conseil municipal (le 09/09/2009), au cours duquel nous nous sommes opposés à ce que des communes de notre circonscription soient concernées par l’épandage des digestats de Tiper-Louzy. Je pense que nous avons alors manqué autant d’information que d’esprit critique.

La dégradation inévitable du site choisi n’est pas le moindre argument des opposants. Au motif qu’ une carrière  non comblée ni reboisée (comme elle aurait du l’être) est sur place, cela autoriserait à considérer cet emplacement comme l’ébauche d’une zone d’activité économique, avec tous les risques d’extension éventuelle et le danger de voir une montagne de paille à proximité d’un bois.

Décidément, le petit paradis de Champory a vraiment du souci à se faire.
A PROPOS DE CENTER PARCS

S’il y a un dossier qui nous importe tous, c’est bien la réussite de ce projet avec tous les espoirs que nous y avons mis. Alors, quand on nous affirme son irréversibilité et que les doutes subsistent, il est bon de suivre au plus près toute son évolution. Au sein du Conseil Général de la Vienne, Jean-Daniel Blusseau s’y attache avec application. Il m’a donc paru utile de retranscrire les dernières évolutions dont il rend compte sur son propre blog.

Center Parc.... Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?

Depuis des mois nous nous inquiétons sur la capacité du département à mener à bien ce projet. En 3 ans la dérive de la participation du conseil général fera que la facture aura plus que doublé. De 25 à près de 50 millions d'euros. Le modèle économique consistant à tout faire payer aux collectivités publiques, l'exécutif du conseil général aura tout cédé au groupe Pierre et Vacances. Prêts bancaires sur estimés, coûts des réseaux et infrastructures sous évalués... Promesse de 15 millions d'euros du candidat Sarkozy sans le moindre euro mis en place...Demain doit avoir lieu la signature...
On ne peut plus qu'espérer que les conditions seront réunies évitant un fiasco retentissant. Mais il n'est pas possible que le département  s'engage davantage. Il l'est déjà, à la limite du raisonnable et les possibilités d'investissement pour les communes, les collèges, les routes et les transports sont déjà largement limitées pour les années à venir.
 (Jean-Daniel Blusseau est conseiller général depuis mars 2008. En mars 2011, il est devenu président des élus de gauche du CG 86)

dimanche 12 mai 2013



POURQUOI NE PAS LE DIRE ?

La NR de samedi dernier  relatait la séance d’informations concernant la Tour Carrée et la zone commerciale. Si l’article fait son titre sur la porte, la séance porta surtout sur la zone. M. Chessé et sa collaboratrice expliquant une nouvelle fois tout l’intérêt de leur projet comme  la lenteur de son cheminement. Il est vrai que l’ouverture annoncée pour mi-2013 (NR 22/06/2011), puis retardée de six mois (NR 27/04/2012) serait désormais envisagée en février 2015. Est-on bien certain de tenir ce nouveau délai ?
L’occupation de la première tranche serait acquise à 80% fut-il répondu à ma question sans que l’on sache autre chose que la principale enseigne serait Super U. Pas d’info sur la surface de bricolage, quand j’ai demandé s’il s’agissait de l’entreprise historiquement Loudunaise. Mais comment imaginer  autre chose ? Soit elle laisse s’implanter la concurrence et choisit ainsi de se saborder, soit elle se déplace et c’est une activité de plus qui disparaît sur la ville. Qui disait en écho à la démonstration de M. Benas que les surfaces de ventes de Careo éviteraient de faire doublon avec les commerces de centre ville pour les concurrencer? Le même M. Chessé qui reconnaissait à cette récente réunion que la messe était dite pour les commerces de centre ville, qu’à Loudun comme à Thouars ou ailleurs :« qui pourrait y reprendre ou ouvrir une activité ? ». Ainsi, sans nier le déficit de l’offre commerciale offerte actuellement aux Loudunais, c’est définitivement admettre que la prétendue synergie entre CAREO et le commerce de centre ville n’était qu’argument de vente, que du pipeau. On ne retrouve pas, dans la NR, cet aspect de l’échange. Manque également ce qui fut dit sur le coût de l’eau (adduction et assainissement) dont les montants avaient suscité quelques commentaires. Jean-Claude Cheminade m’expliqua (et sans doute à juste titre) que la canalisation acier en place étant d’une durée de vie limitée,  ne pas la remplacer à cette occasion était prendre le risque de devoir le faire dans les prochaines années à un coût encore plus élevé. Pourquoi ne le dire qu’en réponse ? Pourquoi nous avoir parlé d’un coût de ‘déplacement’ de conduite, suscitant la polémique qui s’en est suivie ? Quand à l’assainissement et l’absence de réseau séparatif sur le zone de Grillemont où se fera le raccordement, il paraît que ce n’est pas grave « vu la faible quantité ». Que dirait-on à un particulier adoptant le même comportement ?
Ce ne sont sans doute que quelques broutilles sans conséquences qui ne justifiaient pas la ligne supplémentaire pour l’évoquer.

jeudi 2 mai 2013

PENDANT LE MALAISE, LE MALAISE CONTINUE

Si, bien entendu, la santé n’est du ressort que de la vie privée, celle du maire de Loudun, de par sa fonction, apporte un élément de doute et d’interrogation supplémentaire sur la santé de la ville elle-même.
L’absence forcée de ce dernier et la façon dont il a voulu faire  assurer la période intérimaire interpellent. Notre Cité, gravement malade, reçoit un traitement de choc qu’on aurait jamais imaginé. Subodorant une septicémie galopante, conscient que « les antiseptiques c’est pas automatique », l’homme médecine en revint aux méthodes ancestrales, à l’héritage d’Ambroise Paré : l’amputation pour stopper une gangrène incontrôlable. Des membres supposés malades durent eux-mêmes s’automutiler après que d’autres aient préalablement abandonné le corps majoritaire pour éviter la contagion. Et voilà le résultat : une majorité croupion ou cul de jatte tant la peau de chagrin s’est recroquevillée. La tête absente, les décisions se prennent dans le huis clos des bureaux, leur annonce se faisant parcimonieusement quand un râleur impénitent se fait entendre.
Oui, c’en est assez de ne pas obtenir un report de « Commission Tourisme » quand tous ses membres (sauf un adjoint délégué) font connaître leur indisponibilité, de voir que la « Commission Sport » prévue le 2 mai pour discuter d’un ordre du jour périmé depuis le Conseil du 22 avril est annulée sans explication, que la « Commission Culture » ne doit même plus exister car un mail sibyllin, postérieur au Conseil, condescend à donner quelques infos sur les Nuits Romanes, manifestation dont nous ne débattrons sans doute jamais sauf peut-être, au dernier moment, pour savoir qui accepte de donner de son temps à son organisation.
Qu’est devenu notre rôle, notre fonction, notre utilité ? Des sujets d’importance (l’assainissement de Niré, la rénovation de la Porte du Martray, la zone commerciale) font l’objet de réunions publiques (ce qui est parfait), mais ne sont plus évoqués par les élus entre eux. Qu’en est-il de l’avancement des études sur notre avenir industriel (cabinets Akanase et Acsan), le vrai résultat  chiffré et quantifié de la revitalisation Géris ? Et je ne parle plus du projet « Forteresse » englobant, au-delà de la rénovation de l’Eglise du Martray (engagée par nos prédécesseurs), la transformation de l’Echevinage, l’émergence d’un pôle Muséal, la renaissance des remparts.

Allons-nous trouver l’énergie suffisante (je ne parle pas de courage, nous l’avons) pour enfin nous dresser contre l’insupportable ?