mardi 30 décembre 2014

Loterie de Noël à la CCPL.

              On ne cesse d'en parler, la période des cadeaux bat son plein. Saint Nicolas à peine reparti secourir d'autres enfants imprudents, le père Noël est arrivé avec ses brassées de jouets, plus ou moins bien emballés selon l'origine des intérimaires scotcheurs, autant de cartons et d'emballages qui iront saturer les conteneurs dédiés à cet effet.  Déjà c'était hier et l'on pense à Sylvestre qui, dans ses starting-blocks, s'apprête à nous propulser vers une 2015 ème année pleine de promesses et de surprises inimaginables.

              L'imaginable, en tout cas, demeure le quotidien qui sera si semblable à celui de 2014, avec les mêmes doutes et inquiétudes, les mêmes difficultés de fin de mois à l'approche du 15, les mêmes espoirs déçus. 

dimanche 21 décembre 2014

Merci, Père Noël!

Le vieux bonhomme barbu commençant à prendre sérieusement de l'âge, c'est désormais de plus en plus tôt qu'il commence sa tournée pour pouvoir être présent dans tous les halls de grandes surfaces, tous les marchés de Noël, dans toutes les crèches et maisons de retraite. Ayant développé le don d'ubiquité de façon exponentielle, on ne peut pas le manquer sauf, peut-être, à se rendre au fin fond de la Laponie, seule région qu'il doit déserter à l'approche du 25 décembre. Cette hyperactivité, digne d'un ex-président déterminé à redevenir le prochain, en arrive même à décourager son attelage au point de le menacer de grève avec une instance devant les Prud'Hommes: "Notre avocat sait comment négocier un contrat",affirme-t-il.
En attendant cette extrémité, il a déjà survolé nos campagnes et commencé à répandre ses bienfaits.

vendredi 12 décembre 2014

Manager? Quel beau métier!

-Rien que le mot te suscites un avant-goût de détermination, d'enthousiasme et de de professionnalisme qui semble exclure l'échec. On l'a piqué chez les Anglais ou les Américains ce mot-là, au cœur du monde ultra-libéral et on l'a fait digérer au Petit Larousse depuis au moins 30 ans.

-Pour moi, un manager, il s'occupe de clubs de sport, éventuellement d'acteurs ou autres vedettes du show-bizz, non?

-Plus uniquement. En réalité, je crois qu'un jour on s'est aperçu que les mots de patron, directeur ou chef de service n’entraînaient plus le même dévouement servile et effréné chez les subalternes.Ils commençaient sérieusement à sentir le réchauffé et le suranné.On s'est empressé d'utiliser ce nouveau vocable, créer cette nouvelle fonction pour doper les énergies.

-C'est un vrai métier ? Il y a des écoles pour cela?

-Formations, instituts, enseignement à distance ou littérature spécialisée, l'offre est  monumentale. On peut, comme Montebourg qui n'a pas su manager son "redressement productif" s'inscrire à la coûteuse INSEAD, nichée aux creux des bois de Fontainebleau pour nous revenir un beau jour plus fringant que jamais et postuler aux plus hautes responsabilités, auréolé d'un savoir faire tout neuf.
Plus simplement, internet regorge de littérature, d'offres de stages en tout genre et de formation à distance et à deux balles dans tous les domaines. On manage des entreprises, des groupes de pression voire même des collectivités territoriales.

-Si je te comprends bien, un maire serait une sorte de manager municipal?

-Il y aurait de cela mais comme il faut savoir déléguer, surtout quand on n'a pas les solutions du problème, on imagine des postes de managers intermédiaires. Regarde à Châtellerault, par exemple, ce qui vient de se passer récemment.

-Qu'y a-t-il à Chatellerault?

dimanche 30 novembre 2014

La conquête de l'Ouest

Je suis de la génération qui s'est émerveillée en noir et blanc devant les films de John et John. John Ford mettant en scène John Wayne dans des westerns d’anthologie. Les chevauchées, les bivouacs dans la prairie, les (forcément) méchants indiens et l'inévitable chute de Fort Alamo devant les troupes du colonel Santa Anna.

C'était l'époque où la découverte de l'Amérique avait provoqué des ruées mémorables. L'attrait des nouvelles contrées et de leurs richesses supposées attisaient toutes les convoitises, tous les rêves secrets. Bien entendu, tout se réglait à l'époque à coups de revolver, le plus rapide à dégainer étant le gagnant.

Aujourd'hui et à une autre échelle, j'ai le sentiment que l'on va revivre quelque chose de semblable. Le gouvernement en place et qui a, pour l'instant, bien mal rempli le contrat qu'il s'était engagé à respecter, nous propose un redécoupage territorial qui offre des territoires vierges à de nouveaux téméraires conquérants.
Toutes ces triturations de nos territoire  vont permettre aux futurs shérifs et autres marshalls d'en découdre pour asseoir leur autorité sur de plus vastes prairies.

dimanche 23 novembre 2014

Ah, les journalistes...!

Je suis toujours étonné par certaines parutions dans les colonnes de nos quotidiens, par leur perception des événements et leur façon d'en rendre compte.
Le dernier exemple en date se trouve dans la NR du 18 novembre dernier. L'évolution du dossier de la Mutuelle Solidaire de Loudun y est évoquée. L'article, publié dans la page "Vienne-actualité", donne toute l'importance qu'il se doit aux travaux du CCAS. Cependant, quand je lis dans l’encart: "en savoir plus", que la portée du dispositif serait limitée je me dis que c'est le journaliste qui, lui, n'en sait pas assez. Je prends donc la peine de lui écrire ce qui suit:

 Monsieur,

Comme membre du CCAS de Loudun, je me réjouis de l'écho fait dans votre article à la mise en place d'une Mutuelle Solidaire à Loudun.
Il convient cependant de revenir sur votre conclusion "..seuls les non salariés resteront potentiellement intéressés par l'offre de la mairie". C'est à la fois trop réducteur et pas tout à fait exact. Cela dessert le projet en faisant croire qu'il n'aurait qu'une portée limitée ou très temporaire.
En réalité, la loi sur la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, intégrée au code de la sécurité sociale à l'article L911-7 a été précisée  par le décret du 8 septembre 2014 où sont indiquées toutes les possibilités de dérogations.
Elles peuvent tenir à la nature du lien unissant le salarié à son employeur (apprenti, CDD de plus ou moins d'un an, présence ou non dans l'entreprise antérieurement à la mise en place du dispositif) mais aussi à la situation personnelle de chacun au regard de l'assurance. Les titulaires d'une couverture personnelle ou collective peuvent ainsi être  dispensés tout comme les bénéficiaires de la CMUC ou de l'ACS.
Nous savons que de nombreuses personnes sont encore intéressées par la Mutuelle Solidaire sans avoir pour autant contacté la Mairie. Il convient donc de publier un correctif afin de lever tout ambiguïté sur ce point.
Vous en remerciant par avance je vous prie d'accepter l'expression de mes plus cordiales salutations.


Le correctif demandé sera réduit à peau de chagrin et en marge dans l'édition du 22 novembre. L'auteur, décidément pas très bien informé me présente comme "élu d'opposition favorable au projet". Je lui rappelle que, n'ayant pas été candidat il me serait difficile d'être élu et que plus largement, la majorité en place n'a semble-t-il pas vraiment d'opposition. J'ajouterai que si mes convictions personnelles n'ont pas changé, je suis toujours prêt à soutenir les actions qui vont dans le bon sens, celles qui permettent de se rejoindre bien au delà d'un ridicule clivage gauche/droite, particulièrement à l'échelon municipal. La solidarité n'a d'autres frontières que celles du cœur et je m'étonne de son étonnement lorsqu'il précise: "L'initiative peut surprendre émanant d'une équipe municipale de droite même si elle est officiellement sans étiquette". Je croise la détresse de certains  et les difficultés de beaucoup d'autres assez régulièrement pour continuer de penser qu'il y a un temps pour l'isoloir et un temps pour l'action.






samedi 25 octobre 2014

Salle des Fêtes: Saison II, 2ème épisode.

14 septembre, 22 octobre, un peu plus d'un mois depuis le dernier Conseil Municipal. On grimpe à l'étage, direction l'ancienne salle des Fêtes où l'on s'habitue bien, finalement, à ce nouveau confort de spectateur.

Le maire semble attendre les derniers retardataires. 6 conseillers manqueront à l'appel dont 4 auront donné un pouvoir.

La séance va pouvoir se dérouler normalement, enfin normalement pour les élus car pour les auditeurs libres qui n'ont pas le support papier, les hésitations, les sauts de paragraphes ou de pages et les retards du préposé au rétroprojecteur ne vont pas faciliter le suivi des débats.

jeudi 23 octobre 2014

Plantage.

Le temps des vacances est celui des enfants, des enfants et de leurs parents. Chacun y va de ses dernières trouvailles en matière d'android, de tablette dernier cri, de navigation boostée ou de WI FI à tous les étages.
On explique au papy que son vieil ordinateur peut être amélioré par telle ou telle manipulation simple qui va le laisser baba.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il est déjà temps de repartir et on laisse les deux vieux (l'appareil et le grand père)  dans un  tête-à-tête freudien et désespérant, la connexion entre les neurones de l'un et la mémoire de l'autre ne se rétablissant pas.
Ceci   explique mon incapacité à publier les derniers commentaires (du moins ceux qui peuvent présenter de l'intérêt) comme de nouvelles pages.

Après des conseils pris auprès de vrais spécialistes, la machine devrait pouvoir redémarrer.
Encore un tout petit peu de patience................on revient!

mercredi 15 octobre 2014

La veuve et l'orphelin

C'est un très vieux souvenir d'école qui remonte au cours élémentaire. A cette époque où la mixité scolaire ne concernait que les enseignants, mon instituteur était une institutrice. C'était l'épouse du directeur qui, lui, assurait la classe de certificat d'études. Chaque soir, avant les tintements de la cloche libératrice, c'était le temps de l'histoire ou plus exactement l'heure du feuilleton. Les quotidiens d'alors offraient à leurs lecteurs, en avant-dernière page, une bande de 5 ou 6 vignettes illustrant les extraits du roman qui était reproduit juste au-dessous.
Madame Delaporte, cette enseignante qui avait su nous captiver, avait découpé ces dessins en noir et blanc, les reliant en une liasse dont elle détachait chaque jour un feuillet pour nous raconter la vie  de Rémi. Le héros d'Hector Malo était dans une telle spirale de malheurs qu'il nous fallu bien l'année scolaire tout entière pour en faire l'inventaire.  
-Tout ça pour dire quoi?

vendredi 3 octobre 2014

C'est à la fin de la foire..........

-Dis-donc, c'est drôlement plus calme qu'il y a dix jours dans ton quartier?

-Effectivement. Nous devrons attendre de nouveau deux ans pour que cette portion de boulevard vive un peu et attire autant de monde. Nous allons retrouver la morosité habituelle. Nous serons à  peine perturbés par les quelques promeneurs ou marcheurs qui en ont fait un bout de leur itinéraire. Nous verrons, par intermittence, les employés communaux souffler les feuilles des tilleuls ou tondre ce qui reste de gazon. Nous attendrons en vain que leurs collègues chargés du fleurissement viennent déposer quelques plants entre Martray et Porte Saint-Nicolas.

jeudi 25 septembre 2014

Un train de Sénateurs.

Dans une douce indifférence de la population et une totale ignorance des demandeurs d'emploi qui ne verront pas le Fée "Center Parcs" se pencher sur leur berceau triste, nos somnolents représentants qui siègent au Palais du Luxembourg s’apprêtent à remettre ça. 178 sénateurs à renouveler, cela fait une bonne micheline à défaut de remplir un TGV.
A Loudun où, c'est notoire, il y a belle lune que les bovidés ne voient plus  passer de train, nous n'avons eu droit qu'à un tandem. Mais alors, quel duo! Alain Fouché et Jean-Pierre Raffarin en grande séance de câlinothérapie auprès des potentiels grands électeurs.

dimanche 21 septembre 2014

C'est d" ACTUALITÉ"......n°:26


Toujours  intéressante, la lecture du bulletin municipal. L'occasion de voir l'avancement ou le piétinement de certains dossiers, de prendre le pouls de la municipalité en analysant ses commentaires, indicateurs notoires du moral des troupes. Il est indispensable que le Maire communique sur son action et celle de son équipe. 

Intervenant six mois après son installation, cette 26 ème édition reprend obligatoirement nombre de dossiers, de projets et d'événements  engagés ou initiés avant la prise de fonctions de la nouvelle équipe.L'édifiant est donc de voir comment ils sont suivis, modifiés, abandonnés ou améliorés depuis lors.

dimanche 14 septembre 2014

Salle des Fêtes: Saison II, 1er épisode. (suite et fin)

La séance se poursuit toujours à rythme soutenu. C'est vrai qu'il y a une trentaine de points à débattre et à approuver plus un certain nombre dits "d'information" pour étoffer le sommaire.
Est-ce par crainte que l'overdose les assomme ou pas, je trouve nos élus peu curieux. Bien peu de questions pour alimenter un débat qui n'a guère lieu.
Pragmatique, je me dis qu'ils ont sans doute envie de ne pas rentrer trop tard pour profiter encore un peu de la douceur qui s'attarde sur nos soirées de septembre et invite à ne pas  mettre déjà les shorts au fond des armoires.

Salle des Fêtes: Saison II, 1er épisode.

J'ai loupé l'entame. Le nez dans la correction d'une partition, j'ai négligé la pendule et suis arrivé avec le décalage du traditionnel quart d'heure Poitevin.
Le Maire et son Conseil étaient ponctuels et avaient déjà attaqué l'ordre du jour.
En m'asseyant dans cette salle du premier étage, je me disais que c'est bien l'endroit qui convient pour ces réunions et que ce choix aurait du être fait depuis bien longtemps. En tout cas, c'est un premier bon point à inscrire sur le livret scolaire tout neuf de la municipalité. Dommage que trop peu de Loudunais ne profitent de l'aubaine. Je retrouve à peu près les mêmes visages que précédemment.Un nouveau, malgré tout, le bloc sur les genoux et le stylo à la main. Notre ami et néanmoins chef de file des veilleurs est prêt à prendre, comme moi, quelques notes pour faire part de ses impressions. Les lira-t-on sur un site? Feront-elles l'objet d'un parchemin roulé dans une bouteille elle-même confiée à la mer en espérant de forts courants plein ouest?

samedi 6 septembre 2014

Je rentre, tu rentres, il rentre, tout le monde rentre............ou presque.

C'est le grand moment des retours en tous genres, des rentrées scolaires ou non. Des reprises parfois très difficiles (c'est un peu mon cas), d'autres savourées avec gourmandise comme souvent par nos jeunes écoliers pressés de retrouver l'école, sa cour de récréation et les copains.
Les congés scolaires tant attendus finissent souvent en langueur monotone bien avant l'arrivée des violons de Verlaine.

"J'sais pas quoi faire!"
Que l'on soit parents ordinaires ou grands parents "chic-ouf", cette petite phrase revient souvent en leitmotiv dans la bouche de nos chères têtes blondes quand, l'été venu, le spectre de l'Education Nationale s'est enfin éloigné.
Cela intervient le plus souvent au-delà de la première quinzaine, quand l'atmosphère campagnarde de la maison de mamy commence à faire ressentir un peu plus l'absence de ces fameux copains. Le temps, comme d'habitude, n'en fait qu'à sa guise et se montre d'un ensoleillement trop parcimonieux pour permettre l'enchaînement des séances piscines avec celles des terrains de jeux. C'est le moment, pour les adultes de se creuser les méninges pour combler l'emploi du temps.

lundi 4 août 2014

Trêve de commentaires.

-Tu ne serais pas un peu mou du clavier en ce moment, cela fait bien une dizaine de jours que tu es silencieux?
-Oui et non. Entre quelques journées consacrées aux petits enfants, la guerre au gazon qui repousse plus vite qu'il n'est tondu et de menus travaux, remis depuis toujours, les longues journées d'été sont à peine suffisantes. Et puis, il faut bien le dire, le tombereau de sottises  qui s'est abattu dernièrement sur ce malheureux blog m'a incité à lever un peu le pied.
-Pourtant, il s'en passe des choses. Je rentre de voyage et, en lisant les journaux qui s'étaient entassés, je constate que qu'entre Nuits Romanes et Soirées Vagabondes tu as eu le temps de faire preuve de mauvaise humeur  vis-à-vis de la Municipalité et sa  position concernant la Maison Relais. A croire que tu es membre des Insomniaques Vigilants (je veux dire des Veilleurs Attentifs) puisque juste après toi ils semblent dire la même chose?

samedi 26 juillet 2014

Guy.


A Loudun, les "Restos" ont perdu un serveur.

Guy vient de nous a quitter. Les bénévoles pleurent l'un des leurs, l'un des plus anciens, un de plus discrets. Pas plus que nous ne réussissons à gagner la bataille contre la misère et la précarité, il n'a pu triompher dans celle qui l'opposait à la maladie. Ses victoires passées contre celle-ci n'auront donc été que des sursis, que des pauses vers l'inéluctable. Trop souvent, le courage n'est pas suffisant.

De par leurs activités professionnelles et artistiques, c'est d'abord sa famille toute proche que j'avais rencontrée ou croisée. Lui et moi nous sommes retrouvés lorsque j'ai rejoint l'association, il y a quelques années. Dans ce groupe où se manifeste parfois un peu d'exubérance mais toujours beaucoup de volubilité, on remarquait Guy par sa discrétion confinant parfois au taciturne. On en comprend les raisons. J'ai le souvenir d'avoir effectué à ses côtés mes premiers déplacements de ravitaillement du lundi, eu le premier contact avec notre dépôt départemental qu'il m'a fait visiter, pris mes premières marques de débutant.

Pour avoir fréquenté les mêmes lieux de thérapie, il nous et arrivé, quelquefois, d'échanger trois mots de nos parcours, guère plus, juste le suffisant pour comprendre que rien n'est jamais gagné, même si pour l'un ou l'autre les complications peuvent devenir, un jour, plus subalternes.

Ses absences devenues plus fréquentes, plus longues, nous ont inquiétés. Nous pensions beaucoup à lui et, de son côté, il ne nous oubliait pas. Il n'y a pas si longtemps, quand pour une des dernières fois nous avions pu le joindre par téléphone pour lui poser cette question douloureuse: "Comment vas-tu?" (mais est-il possible dire autre chose) il nous rassurait,  s'inquiétant de son côté sur le volume de marchandises que nous avions pu rapporter cette semaine-là et si cela suffirait pour la prochaine distribution.

Ces moments me revenaient bien entendu en mémoire quand nous nous sommes joints, ce vendredi matin, à tes nombreux proches et amis pour te rendre hommage, te saluer encore une fois. La pureté cristalline de la flûte d'Anne et les 'pizz' douloureux de Sébastien on du te bercer l'âme autant qu'ils nous ont arraché de larmes. Il fallait bien, ensuite, tout ce soleil pour sécher les visages.

Désormais, ton badge restera au tableau, seul vestige de ton engagement, témoin de ce temps donné, offert aux autres.
Au revoir, Guy, et n'oublie pas de saluer Coluche que tu ne manquera pas de croiser au détour d'un nuage. Il aura forcément de nouvelles blagues à te raconter et de là-haut, nous savons que vous continuerez d'observer nos gesticulations.





samedi 19 juillet 2014

Après l'orage.

C'était une déferlante.
Je ne parle pas de l'alerte météo qui vient de concerner la région ouest. Celle-ci semble avoir été moins méchante qu'annoncée pour notre département. Je veux évoquer celle qui, plus discrète et plus insidieuse, s'est abattue sur ce malheureux blog voici une dizaine de jours.
Lui aussi doit être victime du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du mauvais caractère d'El Nino. A moins qu'il n'ait été subitement confronté au débarquement d'un bus rempli d’atrabilaires en rupture de tête de turc.
Je m'étais habitué à une fréquentation modeste, des commentaires peu nombreux, parfois encourageants, parfois insultants, mais c'est le lot des pages offertes en libre accès. Soudainement, le compteur est grimpé dans le rouge. Les visites et les appréciations se sont multipliées par deux ou trois sans raison apparente.
Evidemment, je me suis bien gardé d'y voir le résultat  d'un succès quelconque et tardif car les messages joints montraient, à l'évidence, toute la sympathie que je peux susciter chez certains. Au-delà des qualificatifs d'une rare poésie, on me suggérait surtout de me taire. Pas facile quand on est bavard, qu'on a pris l'habitude de dire ce que l'on pense et que l'écrire est devenu, de surcroît, un plaisir.
Plaisir, bonheur, satisfaction... Autant de mots de voisins, pas forcément synonymes mais tendant tous vers une forme de félicité.
Félicité...bonheur. Félix.... P'tit Bonheur. 
Ces rapprochements m'ont rappelé Félix Leclerc et son P'tit Bonheur au délicieux accent Québécois. Je lui ai donc emprunté sa prosodie pour répondre aux mauvais coucheurs.


Le P'tit blog.

C'était un petit blog
Qui se voulait Pépère,
Et ouvert au dialogue,
Même avec monsieur l'maire.
Il est né bien avant,
Le dernier changement
Sous le gouvernement,
De l'ancien commandant.
Il racontait ses joies ses peines et toujours sans ambages
De tout ce qu'il savait en rendait compte à chaque page
Fidèle il s'appliquait d'entretenir une mémoire
De ce qui lui semblait faux et surtout contradictoire.

Il n'avait suscité
Qu'assez peu d'intérêt,
Mais ses quelques lecteurs
Faisaient notre bonheur.
On échangeait trois mots 
Et pour tout commentaire
Invitions les gogos 
Avant tout à se taire.
Cela n'a pas suffit pour retrouver notre quiétude
Et des malins en redoublèrent de sollicitude
J'eu beau leur demander de mettre un terme à leur délire
Je vis en vérité que chaque jour devenait pire.

Mais le temps d'un mandat
N'est jamais vraiment long, 
Je me dis ça ira
Après les élections.
Je me suis bien trompé
Crois-tu Marie-Christine?
Et ai du hérité
De ceux qui te débinent.
Ils se sont rués chez moi pour déverser leur trop de bile,
Dans des galimatias à la syntaxe malhabile.
Mettant l'insulte au rang de l'argument le plus servile 
Le tout bien entendu sans préciser leur domicile.

J'ai fini par penser
Qu'il fallait arrêter
Mais c'était leur céder
Et les faire rigoler
C'est bien plus amusant
De prendre les devants
Et de leur proposer 
Quelques cours de français
Je les invite en vers en prose et tiens, même en musique
De m'adresser dès à présent chaque critique
Mais en se demandant avant l'envoi du verbatim
S'ils ne feraient pas mieux d'appuyer sur la touche 'supprime' (bis).



Merci, Monsieur Leclerc.












mercredi 16 juillet 2014

Oh la belle rouge!

Encore un 14 juillet avec son traditionnel feu d'artifice en clôture et les exclamations toujours renouvelées des enfants. 

Ce sont toujours des instants prisés par les grappes familiales qui convergent vers le point culminant de notre bourgade pour remplir l'enceinte de ce vélodrome dont on ne sait plus trop quoi faire.

A l’applaudimètre, les Loudunais ont délivré un satisfecit aux artificiers. qui ont offert une prestation de qualité.Au moins faisait-il beau temps, ce qui ne semblait pas du tout acquis la veille.

mercredi 9 juillet 2014

Sic transit gloria........

En réalité, la locution complète est "Sic transit gloria mundi", 'ainsi passe la gloire du monde'. En lisant ma Nouvelle République préférée de ce mardi (celle qui m'accepte comme lecteur-payeur-abonné mais pas comme commentateur bénévole), je me disais que ce qui concerne le "mundus" s'appliquait fort bien en l'espèce à l' "homo",  l' homo ex major. C'est vrai, lorsqu'on n'est plus le premier, c'est difficile d'admettre d'être ignoré.

Ainsi donc, notre encore Conseiller-Général a été oublié par le Groupe Chessé. Il n'a pas été invité au pince-fesses entourant la pose d'une première pierre sur le site Careo. C'est carrément pas de bol.Quelle misère de constater qu'un homme qui a porté haut et fort les valeurs du commerce de proximité, qui s'est vanté (au début du moins) de susciter  ainsi une synergie efficace entre la grande distribution et les commerces de centre ville ne soit pas admis au rang qu'il pense toujours être le sien: le relais incontournable entre le CG86 et notre territoire. C'est vrai, personne n'a oublié, par exemple, ses efforts pour faire avancer la sécurité sur l'ex RN 147 en prenant la tête d'une association ad hoc. De même son isolement au sein de l'assemblée départementale quand il s'agissait des modalités de recrutement des futurs salariés "Center Parcs".

J'ail le souvenir qu'à l'époque quelques uns de ses collègues départementaux l'avaient comparé à Speedy Gonzales tant son aptitude à arriver le dernier pour repartir le premier avait impressionné certains. Aujourd'hui donc, son effacement du paysage Loudunais se trouve amplifié par l'oubli de ceux-là mêmes qui devaient témoigner de son côté visionnaire.

Il lui reste encore un peu de temps dans ce dernier mandat électif pour nous prouver le souci qui est le sien de faire avancer les dossiers qui nous concernent. En matière d'aide sociale, le Département a une fonction majeure. A l'heure où la précarité ne fait que s’accroître, nous pouvons espérer qu'il soutienne services et associations qui, au plus près de nous, cherchent à limiter la casse.

Dernier point: que ne l'a-t-on entendu se prononcer sur l'évolution du dossier "Maison Relais - Logements Sociaux" sur lequel je l'avais soutenu sans réserve et qui vient de prendre un curieux virage?

lundi 7 juillet 2014

En attendant le plage

Forcément, ils doivent y penser nos conseillers, à la villégiature qui les attend dans les jours qui viennent. Le besoin de soleil, de dépaysement et de repos doit bien les titiller. Sans doute cela les conduit-il à ne pas trop animer le débat. J'en aperçois plusieurs qui feuillettent le tout nouveau N°25 de "L'Actualité", le bulletin municipal.
Arrivé dans nos boites à lettres le jour même, sa lecture n'est pas sans intérêt. L'éditorial du maire se veut aimable et consensuel. Remerciements d'usage et annonce de projets. Embellissements de la ville, imminence du Center Parcs, Patrimoine....etc. J'ai l'impression d'avoir déjà lu tout cela, dans un numéro plus ancien.

Mais revenons en séance.

vendredi 4 juillet 2014

Vive les vacances!

Dernière semaine d'école pour les enfants, dernier rendez-vous avant les congés pour la nouvelle municipalité et d'un seul coup, j'ai cru au miracle, j'ai cru que j'avais été entendu. Cette séance est convoquée à la salle des fêtes de la mairie, ainsi que (comme d'autres) je l'avais suggéré. Il y a beaucoup plus de place qu'au rez de chaussée, pas de souci pour y accueillir des auditeurs qui peuvent suivre les débats dans de bonnes conditions ou lire sur l'écran le déroulé de la séance. J'échange sur ce point avec un voisin de chaise qui s'étonne, comme moi, que des "Veilleurs Actifs" n'aient pas profité de l'aubaine pour manifester leur vigilance.
Je me dis qu'avec une telle organisation, on aura même un pot de fin de séance , comme on le fait souvent en entreprise après la dernière journée de travail. Je déchante un première fois en constatant qu'il n'y a que quelques bouteilles d'eau réservées aux acteurs principaux puis, une seconde fois, lorsque je comprends que cette délocalisation, était due à la séance plénière qui s'est tenue juste avant avec le CME, le Conseil Municipal de Enfants.
Au moins pourra-t-on suivre l'ordre du jour en toute sérénité.

mardi 1 juillet 2014

La cabane au fond du jardin


Pour notre association de quartier, ce Parc du 23 septembre est un peu notre jardin. Situé sur l'emprise d'un des deux boulevards qui nous réunissent, c'est l'endroit idéal pour organiser notre déjeuner annuel, généralement chaque dernier ou avant-dernier dimanche de juin.

C'est un avantage important, pour toutes les associations, que de pouvoir bénéficier gracieusement de telles mises à disposition comme de prêts de matériels pour générer et entretenir ces liens de voisinage, de courtoisie et d'amitié. Je continue de penser que l'on réussira peut-être un jour à faire se retrouver plusieurs associations de ce type autour d'un barbecue, d'un concours de pétanque ou de belote, voire de "Jeux Inter-Quartiers".

samedi 28 juin 2014

Petite Musique avant la nuit

C'est le 21 juin, c'est le solstice d'été, c'est la Fête de la Musique. C'est aussi le jour de la saint Rodolphe, une autre très bonne occasion pour moi de ne pas oublier cette date.

Depuis 22 ou 23 ans, selon que l'on retienne la première manifestation ou la première année de son officialisation, elle est entrée dans nos habitudes, est devenue un rendez-vous annuel.

Ce qui est curieux, c'est qu'elle doit beaucoup à l'initiative (quelques années auparavant) d'un américain, Joel Cohen et à un compositeur-journaliste français, Maurice Fleuret, mais que l'on en attribut tout le mérite au ministre qui l'a soutenue: Jack Lang. D'ailleurs, quand on y réfléchit bien, avec l'abolition de la peine de mort, la Fête de la Musique constitue l'un des premiers faits marquants qui reviennent en mémoire lorsqu'on évoque les années Mitterrand.

jeudi 19 juin 2014

Retrouvailles de jumelles. (article complété)


Voilà bien un dizaine de jours que je procrastine devant plusieurs ébauches de textes, les voulant tous compléter mais ne sachant résister à des tentations extérieures.

Avec le Mondial de Foot qui est reparti et une équipe de France qui semble se souvenir que courir derrière le ballon pour le porter dans les buts adverses est tout ce qu'on leur demande, cela n'arrange rien. Il continue pourtant à se passer des choses dans notre bon Loudun.
La venue des Belges, par exemple. C'était seulement la semaine passée pour le week-end de Pentecôte et c'est toujours chaud bouillant dans les esprits. On s'est déjà passé des coups de fil pour s'assurer que le retour s'était fait sans encombre et que l'on rêve des prochaines éditions.

mardi 10 juin 2014

INCONTOURNABLE

Cela ne s'explique pas. On organise un week-end de Pentecôte, cherchant l'originalité pouvant intéresser des amis Leuzois ayant fait depuis longtemps le tour des excursions vini-viticoles du secteur et, subitement, on pense au dépliant fraîchement reçu du Château de Verrière. 

On savait déjà  qu'une partie des lieux avait pris un virage gastronomique, sans se douter que, de l'autre côté du mur de la salle à manger, un monde extraordinaire était venu y trouver refuge. Ce monde, c'est le nôtre, ou plus exactement les vestiges de ce que nous n'avons eu de cesse de détruire depuis  que nous savons nous déplacer d'un continent à l'autre.

jeudi 5 juin 2014

Ça déroule!

Un coin de ciel bleu s'est découvert en fin de journée. Est-ce un heureux présage pour cette soirée de Conseil Municipal?
Assurément oui, la séance se déroulera sans grondement ni avis d'orage. L’anticyclone n'est pas encore assez gonflé pour permettre ce type de manifestation atmosphérique. Sans doute, la Commission Affaires Générales qui vient de se tenir juste avant a-t-elle permis d'évacuer d'éventuels sujets de discorde. 
C'est curieux, j'ai le souvenir d'un maire (alors conseiller municipal) critiquant cette façon de faire se succéder dans la foulée commission et conseil, la trop grande proximité excluant le temps de l'analyse et de la réflexion.. Ce devait être dans une autre dimension.

mercredi 4 juin 2014

Un dimanche au Château

C'est un rendez-vous annuel et incontournable pour les amateurs de musiques en tous genres que nous sommes. Pour la 25ème fois, Oiron et son Château nous ouvraient en grand salles, jardins, places et Collégiale. Il y en a eu pour tous les goûts, toutes les envies. C'est sans doute la raison du succès sans cesse renouvelé de cette manifestation.Plus de quatre vingts séquences de spectacles amateurs, majoritairement musicaux mais avec une part laissée au théâtre et  à la danse seront proposés dans l'après-midi.
L'organisation, bien entendu, est rodée. Du parking aux différents emplacements où il se passe quelque chose, organisateurs et bénévoles sont aux petits soins pour les artistes du dimanche comme pour les visiteurs venus en nombre. De 13 h à 18 h, ce sera une succession ininterrompue de chassés-croisés entre les scènes extérieures et les salles du Château.

jeudi 29 mai 2014

Des FJ au FN

Certains week-end sont bizarres, non?
Prenez le dernier. C'est un peu comme une cuvée très spéciale que l'on déguste au hasard d'un congé de fin de semaine. Ça démarre plutôt bien, même si la robe est grise comme le temps et  les saveurs disparates autour d'une "Fête des Voisins" que l'on a connue plus fréquentée. 
Le deuxième verre, dégusté à l'Espace Culturel, est franchement plus que gouleyant. C'est pétillant à souhait. On enfile les rasades sans modération, sans souci de l’alcootest et on en redemande.
Il faut dire que les serveurs sont exceptionnels. Les "FJ" (les "Fouteurs de Joie") nous entraînent dans une dégustation  de leur nouveau millésime comico-iconoclaste. 

samedi 24 mai 2014

Les Intermittents de l'Office


Un tour de table avec les associations, c'est la bonne idée de notre nouveau maire, Joël Dazas. L'importance du tissu associatif Loudunais n'a d'égal que sa dispersion, son engagement tous azimuts dans les domaines les plus divers, du caritatif au ludique, du sportif au culturel. La réunion de mercredi permettait donc à la fois de faire connaissance et de poser quelques jalons quant à l'implication de la nouvelle municipalité auprès de ces dernières.

Nous avons interpellé,  au cours du mandat précédent, sur cette relation, tout particulièrement lors du vote des subventions. Avec le temps, des habitudes ont été  prises par les uns ou les autres, quand  à l'occupation de locaux (et ceux qui supportaient ou non certaines charges), les prêts de matériels, les aides "exceptionnelles", pouvant s'apparenter à du clientélisme....etc.

lundi 19 mai 2014

Brèves de Mai.

VIENNOPOLE:
On s'en souvient, la grande affaire de fin de mandat fut de lancer l'opération "Viennopôle". Foin des difficultés des entreprises en place, des menaces de pertes d'emplois en nombre, il fallait "labelliser" la zone industrielle actuelle, ses terrains encore disponibles et ceux qu'on devait acquérir puis aménager pour mériter cette dénomination.
Le conseil municipal s'y était donc engagé à l'unanimité moins les deux voix de gauche. Sans doute, industriels et investisseurs n'attendaient que cette décision pour se retourner et poser leur regard sur Loudun.
L'urgent, l’indispensable que dis-je l'indispensable, l’incontournable vient d'être réalisé: on a des pancartes toutes neuves. Encore plusieurs dizaines de milliers d'euros engloutis pour une "signalétique", comme ils disent, plus adaptée.
J'ai eu la curiosité de faire le tour du site me disant que, peut-être, j'y verrai des noms nouveaux de sociétés alléchées par l'offre et souhaitant s'implanter, mais rien. Comme je souhaite avoir tort,  et comme j'espère et ne pas constater un jour qu'à Loudun nous avons surtout un "Vienno-----Pôle- Emploi".

8 Mai 2014:
-T'as assisté à la dernière célébration du 8 Mai?
-Oui, pourquoi?
-C'était une des toutes  premières apparitions de Joël Dazas en tant que maire et côté couverture médiatique, on n'a pas eu droit à grand'chose.
-C'est vrai, je n'ai pas le souvenir d'y avoir vu la correspondante de la NR. Mais, le défilé était si long que cela m'a peut-être échappé.
-J'ai l'impression qu'en 2008 l'élu tout neuf avait eu droit à une autre forme de traitement.
-Je ne sais pas, mais on ne peut pas être partout au même moment.
-Et le responsable de la commémoration de 1914, il y était?
-Là, tu m'en demandes trop. Je ne pouvais pas, en même temps,  jouer les marches militaires et rester sur le trottoir à identifier les passants.
-Peut-être quelqu'un réagira-t-il pour nous renseigner?
-Peut-être.

VIENNOPOLE (Suite):
Impayable, notre Président du club des Entreprises. Après avoir plagié un site Alsacien pour vendre ses services informatiquement qualifiés à la ville de  Loudun, on vient d'apprendre qu'il aimerait créer une milice privée pour surveiller la zone industrielle (pardon, créer une ronde de nuit pour sécuriser le Viennopôle).
Ça, c'est une bonne idée. En perfectionnant le concept je suis  certain qu'il serait réussirait même, grâce à cette force d'intervention, à empêcher les entreprises encore Loudunaises de s'échapper vers d'autres cieux.

CARE-O-DEPART:
Je m'apprêtais à titrer CARE-AU-POINT MORT mais les engins viennent d'entrer en action, la viabilisation du terrain est en marche et l'entreprise Colas, chargée de ces travaux annonce une disponibilité de la plate forme Super U pour juillet. Pour le reste, les infos livrées par notre quotidien restent un peu floues. On rappelle que l'ancien Maire (il va falloir accepter de tourner la page) tablait sur 80 emplois.....à terme ( quand se situe-il?) et que 9 permis de construire avaient été signés, mais on ne sait toujours pas au bénéfice de qui.
Je rapprochais cette lecture d'article de celle faite la veille dans le même quotidien, sur l'exemple Poitevin avec la concurrence entre l'activité de centre ville et les énormes zones commerciales de la périphérie. Lisant les intervention d'A. Claeys, j'avais l'impression de retrouver les affirmations d'E. Benas. Quand je lisais que le premier précisait: "les grandes enseignes amènent du flux, elles vont en générer d'autres" (parlant du déserté Îlot des Cordeliers), j'entendais l'autre affirmer que "la zone commerciale Caréo aura un effet de synergie qui se ressentira dans le centre ville".
Quelqu'un saurait-il si notre nouveau maire a renégocié quoi que ce soit avec le groupe Chessé au si nous en sommes toujours au statu quo ante?

mercredi 14 mai 2014

Entre 8 Mai et 6 Juin.

Je ne compte plus les commémorations auxquelles j'ai pu participer. Qu'il s'agisse del'Armistice de 11 novembre 1918, de la Capitulation de l'Allemagne nazie du 8 Mai 1945 comme, plus récemment du 19 mars 1962, marquant la fin de ce conflit  Franco-Algérien dans lequel trop longtemps, on refusa de voir une guerre.
Ces célébrations sont indispensables, tant nous devons à tous ceux qui ont souffert, perdu les leurs ou leur propre existence, victimes engagées par devoir dans une lutte pour la liberté ou victimes innocentes d'exactions insensées ou de bombardements aveugles.
Chaque fois j'ai ressenti la même émotion, les mêmes interrogations: comment l'aurai-je supporté? Quel aurait été mon comportement? Le décalage entre ces évocations et le confort de notre quotidien rend tellement difficile l'effort d'imagination.
C'est peut-être pour cela qu'aujourd'hui, j'ai souhaité parler de quelqu'un qui m'était proche, dont le visage m'est encore familier lorsque je ferme les yeux.

mercredi 7 mai 2014

Ronronnements Printaniers (suite).

A Loudun, il semblerait que la victoire de Joel Dazas l'ai enclin à la mansuétude et la bienveillance envers son prédécesseur. Celui qui reprochait, dès 2009, à E. Benas de ne pas communiquer sur ses projets et intentions n'a pas jugé utile de recourir à un audit de la gestion précédente. Il s'était, comme moi, inquiété de l'envol de certains postes du budget de fonctionnement (il y a un an) et je crois comprendre que les comptes administratifs ont été adoptés sans aucune difficulté. Donner ainsi quitus à quelqu'un qu'on a autant contesté me parait pour le moins bizarre. C'est comme tirer un voile pudique sur une nudité trop crue.

dimanche 4 mai 2014

Ça ronronne

-Ben dis-donc, t'en as pris des vacances!
-Comment ça?
-Dix jours sans une ligne sur le blog, on t'as cru malade, parti au soleil ou bien sur le plateau du Larzac à faire du fromage de brebis.
-Rien de tout cela. Tu dois savoir que lorsqu'on atteint le grade de grands-parents 5ème dan (et bientôt 6ème), tu n'es plus maître de ton emploi du temps pendant les congés scolaires. C'est l'aventure quotidienne des arrivées imprévues, des séjour déplacés, des distractions improvisées....que du bonheur, surtout avec la météo des derniers jours.
-T'as raison d'en profiter, ça ne dure pas.
-C'est tout à fait vrai, même si parfois on plaisante sur le comportement de la tribu des "Chicouf".
-Kézako?
-La dernière expression à la mode chez les papys et mammys qui disent "Chic, ils arrivent" puis "Ouf ils repartent".
-Avec tout ça tu as un peu négligé la famille municipale.
-C'est un peu vrai.

mercredi 23 avril 2014

Cloches de Pâques (suite)

Il n'y a pas que des cloches tristes, de celles dont le mauvais chocolat vous ajoutent la crise au foie par dessus la gueule de bois. Il y a également celles, joyeuses et généreuses,  qu'attendent nos bambins, dont ils guettent le retour annoncé  depuis Rome par les parents pour aller ramasser les friandises lâchées au-dessus des parcs et jardins. 
Depuis six ans, elles ont une apparition, discrète mais généreuse, à l'esplanade du Château, le samedi précédent Pâques. C'est devenu un moment incontournable pour les petits chasseurs.

mardi 22 avril 2014

Cloches de Pâques.

Il y a des jours comme ça où il ne faudrait pas ouvrir le journal, pas plus qu'allumer la télé ou la radio. On ignorerait ainsi que les retraites passeront l'été gelées, qu'il faut faire des efforts, se serrer la ceinture, comme l'explique doctement la ministre des affaires sociales dont on imagine évidemment qu'elle sera contrainte de lancer une souscription publique pour pouvoir acquitter son ISF.
On ne saurait pas qu'il faudra prendre un jour par mois sur ses RTT pour aider Aquilino Morelle à cirer ses pompes, puisqu'il risque désormais d'être un peu moins argenté pour se payer du petit personnel.
On n'aurait aucun écho des combines à la tête du PS où les perdants sont promus, où l'inefficace premier secrétaire se voit offrir une paire de pantoufles bruxelloises en récompense de ses mauvais et loyaux services.

mercredi 16 avril 2014

C'est parti!


Nous n'en sommes pas encore à la mise sur orbite géostationnaire de la nouvelle équipe, position idéale pour conserver une vue imprenable et constante sur notre territoire,  mais ça y est, le lancement a été effectué.

Pas d'appel style "Houston, nous avons eu un problème" tel celui d'Apollo 13 en 70. Et puis, des problèmes, on vient d'en avoir suffisamment ces dernières années.Ils vont, nos conseillers, pouvoir prendre toute la hauteur nécessaire pour appréhender la situation (savoir prendre de la hauteur ,ça ne vous rappelle pas quelqu'un dont c'était l'argument favori quand il ne savait que répondre?).

Quel talent!


Dans un Espace Culturel René Monory moyennement rempli mais devant un public conquis une demi douzaine de jeunes femmes ont enchanté la soirée du vendredi 11 avril. Dans ce sextuor, qui se produit a cappella, nous reconnaissons quelques membres des "Utenpistes" , ce groupe vocal également très apprécié récemment ici même.

D'emblée, la talent s'impose en même temps que la jubilation. Celle des interprètes qui émaillent leur tour de chant de présentations humoristiques et de précisions géographiques car là est le passionnant, leur répertoire nous fait faire le tour du monde, la découverte de langages qui nous sont inconnus, chacun avec leur propre musicalité.

La relation amoureuse, nous expliquent-elles, est le support le plus fréquent de ces airs traditionnels, qu'il soit entre homme et femme ou qu'il s'agisse d'amour filial par le biais de berceuses. C'est ainsi que nous passons des savanes africaines aux plaines de l'Europe de l'Est, du tam-tam de la brousse à la clarinette mélancolique du Yiddish ou Klezmer.
Ce groupe de chanteuses  est à la fois un ensemble d'une homogénéité parfaite et la conjugaison de six solistes très différentes dont les interventions successives feront apprécier les tessitures, couleurs et timbres qu'il réunit.
De longs applaudissements viendront les remercier à la fin du spectacle et elles nous offriront les inévitables bis et ter qui prolongent l'enchantement.

Il est important de noter que le nouveau maire et plusieurs de ses adjoints étaient présents pour profiter de ce moment d'une rare qualité. Voici qui tranche avec le comportement du précédent et les absences des tous récents candidats aux municipales lors des dernières prestations qui avaient animé cet Espace René Monory. Souhaitons que cela augure d'une autre attitude des élus envers la vie culturelle de notre ville, elle le mérite grandement.

mercredi 9 avril 2014

Ah! Les Belles Foulées!!

Il est bien tôt pour sortir du lit un dimanche matin. Le récent changement d'heure fait que la nuit est encore là, mais qu'importe, on est pressé d'arriver sur les lieux de la compétition et de rejoindre la ligne de départ.

Non, pas celle des concurrents, mais celle des bénévoles qui vont, chacun à leur niveau, jouer les petites mains et apporter leur contribution au bon déroulement de la journée.

Ça converge des différents trottoirs, s'interpelle et se salue avant de rejoindre la place de la mairie (pardon, la place du Général de Gaulle) où les barnums sont déjà en pleine effervescence.

mardi 8 avril 2014

Et le CME, il continue?


C'était à l'issue du Conseil Municipal d'installation, samedi dernier. Des groupes s'étaient formés dans le hall et échangeaient leurs impressions sur cette séance si particulière. On se remémore ce que l'on a retenu, qui fera quoi, qui sera adjoint aux sports ou à la culture, on tire déjà des plans sur leurs aptitudes à réussir, à conduire au mieux les affaires de la ville et les commentaires fusent.
"Et le CME, il va continuer?".

samedi 5 avril 2014

Clémenceau, Voltaire, même combat.


Il est venu!!!
Dernier coup d'éclat du maire sortant: il est venu à la séance du Conseil Municipal procéder lui-même à la passation de pouvoirs. Pour l'accompagner, on remarque la présence d'une dizaine de ses colistiers sans doute rameutés à la hâte et qui partiront comme lui, dès la fin du discours du chef.
Il aura au moins gagné le prix du gag ultime de son mandat. Personne ne l'attendait plus, pas même les services, semble-t-il, l'annonce de sa présence n'ayant été officialisée qu'après 10 heures, juste avant la tenue du Conseil Municipal. Il a pris, en tout état de cause, la bonne décision, la fonction de maire ne cessant qu'après l'entrée en fonction du successeur. Mais,pourquoi tous ces inutiles mystères, ces attitudes d'enfant gâté déçu par la dernière livraison du Père Noël?

De la fuite à Varennes au couronnement du Dauphin


C'est un peu un clin d’œil à l'Histoire de France que la petite histoire actuelle de notre commune. Nous allons passer d'un régime à un autre dans des circonstances épiques, inattendues et croquignolesques.

Nous aurons eu d'une part, comme en 1791, la dérobade fugitive d'un despote bien mal éclairé*, puis, d'autre part, le couronnement d'un dauphin avec un règne de décalage. 

Concernant le cas du Dauphin, je pencherais plutôt sur l'exemple de Charles VII, car pour des raisons de proximité géographique, sa période Chinonaise en fait un de nos proches compatriotes.

Pour notre nouvel édile, il reste à nous interroger sur qui sera sa Jeanne d'Arc, d'où lui viendront les précieux conseils lui permettant (à défaut de bouter les Anglais hors du territoire) de vaincre tous les obstacles qui se dressent sur sa route. Sans Sœur Anne ne voyant rien venir de notre inaccessible donjon, il lui faudra se contenter des suggestions de ses mortels sujets, de ses poches conseillers qui, avec lui, devraient retrouver le vrai sens de leur fonction.
* le despotisme éclairé est un concept politique du siècle des Lumières imaginant un souverain de droit divin mais dont l'exercice du pouvoir était essentiellement guidé par une Raison dépassant les capacités habituelles.

lundi 31 mars 2014

L'avènement de l'ancien dauphin

Opposant puis rallié à la cause de Jean Touret, Joël Dazas en a acquis une incontestable  expérience de la vie municipale. Son mentor voulut en faire son dauphin et les élections municipales de 2008 lui semblaient promises. C'était sans compter avec la météorite Benas qui s'abattit sur la ville pour y imploser et nous noyer six ans durant dans ce que sont tous les feux d'artifices, l'éphémère et l'illusoire.

Le 30 mars 2014 aura sonné l'heure de sa revanche et c'est, en tout état de cause, tant mieux. La probité et le sérieux de l'homme ne sont pas contestables mais ce ne sont pas essentiellement ses propres qualités qui lui ont valu un tel score. Il est clair que le rejet du prédécesseur a été autant déterminant que l'adhésion à son nom ou ses propositions dans beaucoup de choix, au cœur des isoloirs.

Désormais, tout lui reste à accomplir, tous les regards vont le suivre. Il devra rapidement montrer sa différence, son originalité. Monter, par exemple, le conseil municipal à l'étage pour qu'un maximum de citoyens puissent y suivre les débats, donner du corps aux grandes lignes de son programme par des initiatives marquantes.

Au soir de son élection, il s'est avancé sur deux points, CEIT et le RD347. Pour ce qui est de l'entreprise industrielle, ses moyens d'action sont bien limités. A part l'accompagnement des salariés en détresse, le maire d'une commune ne peut pas grand chose dans la gestion interne d'une société privée et le sort des sous-traitants qui en dépendent. Il adossera son action à celle de l'état, de la préfète, mais comment savoir, dans une entreprise passée sous contrôle étranger et croulant sous les commandes, pourquoi les échéances immédiates ne peuvent pas être honorées.

Pour l'aménagement de notre liaison Loudun/Poitiers, il n'y a rien de fait. La compétence est départementale. La région, qui vient de s'impliquer dans l’aménagement territoriale, à choisi de nous ignorer et j'ai le souvenir de la réponse Claude Bertaud, Président du CG 86, m'expliquant qu'au nord de Neuville, il n'avait aucun projet, ni à court ni à long terme. Ajoutez à cela l'action déterminante de notre conseiller général sur ce dossier, on voit bien que ce n'est pas gagné.

Mais, nous en sommes encore à attendre la passation de pouvoirs pour faire apparaître  une page blanche et commencer l'écriture d'un nouveau chapitre. C'est le moment de souhaiter à la nouvelle équipe le courage sans faille qui lui sera nécessaire et la part de chance indispensable à l'accomplissement de leur projet. Il va sans dire que nous attendons tellement d'eux que nous ne perdrons de vue aucun de leurs faits et gestes.

Et la gauche dans tout cela, me direz-vous?
Je n'en dirais guère plus que précédemment. Je suis étonné de lire la déclaration de Pierre Lantier et son auto-satisfecit d'une défaite victorieuse.Après le très mauvais score du premier tour, le résultat du second ne vaut que par le partage d'une moitié de l'électorat de Benas entre les deux listes. L'opposition qui comptait 7 sièges précédemment n'en occupe plus que 4. Je ne comprends pas qu'il se satisfasse de ce rôle d'éternel suiveur. Je pense que la gauche Loudunaise  mérite mieux qu'un Poulidor à la Pyrrhus.










dimanche 30 mars 2014

D'un tour à l'autre

Étonnants Loudunais!
On nous disait globalement distants de la chose municipale, laissant à quelques uns le soin de s'intéresser au sort de la ville, à s'opposer sur des choix,  à s'étriper (ou presque) après des décisions, mais le premier tour du 23 mars vient de prouver le contraire.65.42% des électeurs se sont déplacés, plus qu'à Poitiers et Châtellerault où cependant la campagne était plus virulente et médiatisée. J'y vois la preuve que le mandat qui s'achève nous a tous considérablement marqués, que l’esbroufe qui a prévalu à son lancement et l'autoritarisme qui fut le symbole de son déroulement avaient trouvé leurs limites. Le carton rouge adressé au maire est sans équivoque et ses réactions de mauvais perdant n'y changent rien. La clairvoyance a triomphé de la poudre aux yeux et la seule chose inattendue, sans doute, est l'ampleur du désaveu. Cette surprise était palpable dans le sourire presque incrédule de Joël Dazas au déroulé des résultats.

Pour les électeurs de gauche que nous sommes, ce n'était pas tout à fait la même chose. Bien sur, la défaite de M. Benas était en soi la première satisfaction mais le score de Pierre Lantier bien en deçà des attentes. Lui qui n'excluait pas d'être en tête au premier tour devra nous dire comment il avait imaginé cette hypothèse.Il y aura, pour notre camp, bien des questions à se poser. La façon dont s'est constituée cette liste, celle d'en choisir sa tête, celle de s'ouvrir ou non à d'autres. La difficulté de sa gestation en a été la preuve et je l'ai indiqué à  plusieurs reprises dans les semaines voire les mois précédents.  Pour répondre à un anonyme du 29 mars (8h43), c'est le pressentiment de cet échec vraisemblable qui m'a fait renoncer à venir occuper une troisième ou cinquième place (je rappellerai d'ailleurs que j'avais déjà accepté docilement ce cas de figure en 2001 et en 2008 avec le succès que l'on connait). Ayant imaginé un moment conduire une autre liste, j'avais la soutien de personnes prêtes  à intégrer un autre groupe si Thierry Perreau ou moi-même (par exemple) l'avait conduite, les résultats précédents ne plaidant pas en faveur de Pierre. Mais, cette hypothèse a eu qu'une fin de non recevoir. Il en est de même pour son statut de député suppléant qui, visiblement, ne l'a pas "boosté" comme il l'imaginait.
S'agissant de Madame Massonneau, d'ailleurs, quelle ne pas fut la surprise pour beaucoup d'entre nous quand, à la réunion vendredi dernier, elle expliquait l'origine grecque et le sens du mot démocratie qu'elle venait, expliquait-elle, de découvrir. Il y des jours comme ça ou on se demande à qui on a confié les clés de la maison.
Pour en revenir à Thierry Perreau, c'est certainement l'une des personnes qui aura le plus frappé les esprits au cours de ces dernières semaines par la pertinence de ses analyses et de ses propositions. Nul doute que sa contribution dans le futur débat municipal sera d'un grand intérêt.

Au soir du second tour le suspens se limitera au partage des sièges entre les deux listes restantes et pour cela il est important de retourner très nombreux dans les isoloirs. Je sais que désormais l'opposition sera mieux considérée et que la sérénité des débats  permettra d'avancer dans une situation qui est loin d'être de tout repos. J'écrivais, il y a quelques mois, qu'il était nécessaire de rétablir la confiance pour redonner l'espoir et progresser. Pour moi, la confiance est revenue le 23 mars et charge à ceux qui l'ont rétablie de ne pas décevoir nos espérances.

jeudi 27 mars 2014

Faut-il le croire?

Puisque le maire (l'encore actuel)se complaît à mettre sur le dos des autres, des rumeurs qui seraient source de ses déboires, je l'invite à infirmer (ou à confirmer) les derniers échos de R.L.E. (Radio Loudun Elections). Non content du pied de nez qu'il nous a réservé en ne respectant pas sa parole en cas de scrutin défavorable au premier tour, en refusant de retourner devant les électeurs pour le second tour et en obligeant ses colistiers à faire de même, il leur aurait également demandé de ne même pas participer au vote puis, comble du mépris envers l'ensemble des Loudunais, aurait fait retirer l'engagement de tous les assesseurs de sa liste à assurer des permanences dans les bureaux de vote dimanche prochain. On imagine la course aux volontaires à laquelle les services vont devoir recourir.
C'est vrai que depuis six ans il n'a cessé de me surprendre par ses exagérations, ses énormités et ses approximations (pour être indulgent, car il me vient souvent bien d'autres qualificatifs).
Je n'ose croire à une telle bassesse. J'espère que ce qui reste de la majorité sortante n'ira pas gonfler le camp de l'abstention. Je souhaite trouver à leur poste, derrière les urnes, mes anciens collègues conseillers municipaux et veut leur rappeler que, pour la plupart d'entre eux  qui  seront  amenés à fréquenter encore longtemps les rues de Loudun,  changer constamment de trottoir est un sport lassant.

mercredi 26 mars 2014

Un homme de parole

COMPLÉMENT SONORE ET GRATUIT A  L'ARTICLE PRÉCÉDENT 

Il y a, parfois, des moments historiques que l'on est amené à partager. Dans notre histoire locale, nul doute que les municipales 2014 y trouveront leur place. 
Il faut même en garder quelques traces pour, plus tard, être certain de n'avoir pas rêvé.
Tout le monde connait l'adage: "Les paroles s'en vont, les écrits restent", mais depuis belle lurette, on sait conserver ces paroles avec bon nombre de moyens.
Je propose donc en "bonus" un extrait de la réunion publique du 20 mars dernier qu'il faudra toujours garder à côté de la déclaration de M. Benas relayée par la NR de ce jour.