vendredi 30 septembre 2016

Monotone Conseil d'automne.

   

        Pas de comanches ni d'iroquois  sous le tipi de la Salle des Fêtes. 
        Malgré l'été indien qui s'est installé, l'assemblée de ce soir n'a rien d'une réunion de fiers guerriers. 
        Pas beaucoup de visages pâles, non plus, pour assister, de loin au pow wow. 
      La langueur monotone de l'automne semble s'être abattue sur l'assistance et Verlaine n'y est pour rien.





      Le menu du jour est d'abord arrosé à l'eau, celle du syndicat "Eaux de Vienne" - ex SIVEER - dont il faut approuver une modification des statuts, conséquence de la loi NOTRe, qui permettra l'intégration de nouveaux adhérents.
       Dans la foulée, on accueille les communes de Basses et de Chauvigny dans cette nouvelle structure.

      Habitat de la Vienne va intervenir dans des réalisations sur le lotissement de  "La Casse au Ruisseau" (encore une histoire d'eau) pour construire un certain nombre de logements. La commune va donc céder une partie de ce lotissement à 18€/m² ht. Une parcelle  précise est concernée ainsi qu'une autre partie devant recevoir 9 maisons. Pierre Lantier pose la question du début des travaux sur ce site. "Deuxième semestre 2107, vraisemblablement" lui répond le maire. Ce sera à peu près le seul débat de la soirée. Quel suspens! On ne se préoccupe plus de savoir s'il s'agira de logements sociaux comme ceux qui avaient agité notre Landerneau Poitevin, naguère, en préalable à la réalisation d'une maison relais. Délocalisés rue du Grand-Champ, ils ont disparu des écrans de la contestation. 

       Énorme opération immobilière sur l'emprise de Caréo. Le site acquiert 7 centiares à 2.18€ le M² ce qui va faire une transaction d'une vingtaine d'euros. Cette délibération acte également du transfert des ouvrages d'eau.

      La voirie connait quelques modifications avec l'intégration de chemins ruraux dans la domaine communal. Conséquence de quelques emprises à la suite de travaux avec des modifications de tracé. Aucun plan n'étant montré en séance, prière de se retrouver au cadastre.

     On vote ensuite un avenant à la "Convention de mise à disposition d'immeubles ruraux avec la SAFER". Curieusement, tout le monde vote.......mais personne n'est capable d'expliquer réellement de quoi il retourne.
'Saferien', d'autres explications viendront sans doute plus tard

      Le contrat de développement qui nous lie au département va être modifié dans son article 3:  115.544€ vont être déplacés pour être affectés à la réfection de la piste d'athlétisme. Cette rénovation (combien utile et attendue) de nos équipements sportifs se montera, au total, à plus d'1 million TTC. Cela ne me gêne pas, mais ce qui me chagrine un peu, si j'ai bien compris les explications de Joël Dazas, c'est que ces sommes avaient été prévues pour le poste: "Accessibilité des bâtiments publics". S'il s'agit bien d'un changement d'affectation de fonds départementaux, qu'est-ce qui passe à la trappe? J'ai le sentiment que ce n'est pas demain la veille que l'ascenseur promis à l'Ancienne Comédie entrera en service. Comment choisir entre des promesses au sport et les mêmes à la culture?
Cette apparent télescopage ne chagrine pas l'opposition qui n'interroge que sur le démarrage des travaux.
"Mai 2017 (peut-être)", selon l'adjointe aux sports.

     Les Ateliers Municipaux, rue du Stade, vont être dotés de nouveau bureaux tant il est vrai que l'existant est très limité. 60 M² pour trois bureaux permettront aux services de fonctionner dans de meilleures conditions. Il en coûtera 60.000€ pour des travaux qui pourront être réalisés en partie en régie.
      Le maire en profite pour annoncer le recrutement d'un responsable des services techniques dont le rôle sera de coordonner l'ensemble des activités. Monsieur Jean-François Rivaud (j'espère orthographier correctement son nom), en provenance de la Mayenne, sera le titulaire de ce poste.
  
      Le chantier d'insertion va se voir confier une mission supplémentaire avec la consolidation du piton de la rue du Tourniquet. Une nouvelle occasion de mettre en avant les compétences de cette structure qui a déjà un bien beau palmarès à son actif.

        Du Canada à la Grèce ou de Cochise à Ulysse, la délibération suivante est assez surprenante. La sirène de la commune a été déconnectée du réseau national d'alerte en 2010. Elle était, parait-il, mal positionnée.
Ah bon, mais qu'a donc fait Homère?
        Par chance, il est possible de la conserver et de se l'approprier gratuitement, ce qui va être fait. On ne nous dit pas si, une fois par mois, elle pourra permettre de caler nos pendules sur midi comme autrefois.



       A suivre.....


      














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