jeudi 7 septembre 2017

Rentrée vite faite (c'est incontestable), bien faite (est-ce aussi sûr?)

         Il y a de la décontraction dans ce Conseil Municipal de rentrée. Les tenues sont encore estivales, les robes fleuries et les chemises sans cravate. On prend son temps.Le maire attend 20h05 pour prendre la parole et ouvrir la séance.Il attendait peut-être des retardataires, mais non. Il ne sont qu'une vingtaine à avoir entendu la sonnerie de la rentrée dont une seule, dans les rangs de l'opposition, à signer la feuille de présence. Est-ce-que cela nuira à l'intensité des débats?  On piaffe d'impatience.

       Depuis le départ de Claude Salmon, il a fallu réorganiser les commissions municipales. Bertie Vion, son successeur, intègre 3 commissions auxquelles ne participait pas notre élu médecin, mais pas la seule dans laquelle il figurait. C'est la dure loi de la relative compétence des élus au regard de leurs centres d'intérêt.

       On en vient aux autres décisions qui vont bouleverser la vie des Loudunais. La dissolution de "Vienne services" dont les compétences proches de celles de l'Agence Technique Départementale de la Vienne ont conduit à la fusion des deux entités. Dans la foulée, par voie de conséquence, on votera la dissolution de Vienne Services et, conséquence de la conséquence, on se prononcera également sur de nouveaux statuts pour cette Agence Technique Départementale. On est en plein suspens.

        L'occupation du domaine public générée par l'approvisionnement en gaz justifie de revaloriser une redevance qui passe, au coefficient de 1.18,  à 1414€ pour 2017.

        Un  sujet semble enfin intéressant. C'est l'évolution du programme engagé pour la rénovation et la mise en valeur du patrimoine urbain. La convention, déjà ancienne, passée avec l’Établissement Public Foncier, donnait une compétence territoriale précise à l'action de ce dernier. La délibération de ce soir doit en préciser les contours et apporter quelques précisions ou modifications. Avant le vote, Laurence Pointis (seule rescapée d'une opposition moribonde) pose avec raison la question sur l'avancement de cette opération. Une réunion est programmée, lui répond le maire. C'est vrai que la réunionite est le fer de lance des actions territoriales. Elle doit prendre en compte un projet apparemment bien engagé, la réhabilitation des anciens établissements Chauveau. Logement aux étages et préservation d'un espace commercial au rez-de-chaussée (personne ne demande pour y mettre quoi?). La réflexion serait également bien avancée pour pour la petite galerie Carnot, actuellement désertée, avec un projet englobant l'ancienne Superette et La Chope. La troisième verrue urbaine, le bâtiment Renelier, pose plus de problèmes, la spontanéité des propriétaires pour la remise en valeur de leur bien conduisant tout droit vers une (longue) procédure d'expropriation. Au-delà, les propos du maire montrent que les capacités financières d'intervention communale sont limitées et que l'apparition  d’investisseurs privés en lieu et place des bailleurs sociaux serait la bienvenue.

      On entérine une convention de servitude pour l'exécution de travaux (pose de câble HTA) et on décide de vendre 35€/m² les tranches 1 et 2 du lotissement "Casse au Ruisseau" à l'exception des lots réservés pour Habitat de la Vienne.

     Pour ce même lotissement, on se préoccupe d'en baptiser les deux rues. Ce sera "rue des Dentelières" pour l'une et "rue Louise de Rohan" pour l'autre. Pour chaque dénomination, le maire a un commentaire aussi historique que savant, sur les choix et se flatte de références aussi pertinentes. Il a raison. On n'avait pas mieux fait depuis la magnifique trouvaille de "rue de la voie ferrée" pour le lotissement de la rue du Grand'Champ. Depuis c'est clair, les neurones de nos élus ont été survitaminés.

     On va construire un "Accueil Collectif de Mineurs". L'expression est affreuse mais il faut se rassurer. Ce ne sera pas une maison de retraite pour anciens des houillères ni un centre d'enfermement de délinquants.Ce terme que l'on doit à l'administration désigne le lieu où sont reçus nos jeunes des centres de loisirs, Espace Jeunes et autre Maison de la Petite Enfance C'est un beau projet déjà entériné par une délibération antérieure dont on adopte le budget prévisionnel: 1.653.045ht dont 1.103.045 pour la ville. Si le problème occasionné par le surplomb d'une ligne à haute tension est rapidement résolu, l'ouverture envisagée pour octobre 2018 pourrait être tenue.

     On approuve, sans très bien  tout comprendre, un rapport de la CLECT précisant un transfert de charges entre ville et Com.Com.

     La Médiathèque, toujours une très belle vitrine de l'offre culturelle de notre ville, organisera de nouveau la "Fête du Livre Jeunesse 2018". Cela nécessite quelques fonds. Certains proviendront de la vente de documents, mais au-delà il faudra aller à la pêche aux subventions pour réunir 17.227,05€.

     Pendant la semaine Régionale de Cyclotourisme, l'alimentation en eau des points d'hébergement ou de rassemblement s'est soldée par une consommation de 214M3 que la ville facturera, comme c'était convenu, aux organisateurs à 3.46€/M3 soit un total de 740.44€.

     On finit (déjà!) par les décisions modificatives budgétaires. Éternels jeux d'écriture qui concernent, cette fois, des rectifications de facture d'assainissement, une classe de l’École Jacques Prévert, une chaudière ou encore une borne électrique.  Le tableau des décisions prises par le maire par délégation défile, sans commentaire. 

     Il est 20h36, la messe est dite. Le maire ajoute quelques mots sur la rentrée  et ses visites dans les établissements scolaires. Rendez-vous le 18 octobre pour le prochain conseil.

      Chic, on va rentrer avant la nuit. Personne ne s'en en aperçu mais on a battu un record de brièveté.

 











       

1 commentaire:

  1. Tu n'étais pas complètement endormi.... Ouf! Les nouvelles de Loudun vues de ta lorgnette me manquaient.
    Amitiés
    Gérard BERTIN

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