mardi 30 décembre 2014

Loterie de Noël à la CCPL.

              On ne cesse d'en parler, la période des cadeaux bat son plein. Saint Nicolas à peine reparti secourir d'autres enfants imprudents, le père Noël est arrivé avec ses brassées de jouets, plus ou moins bien emballés selon l'origine des intérimaires scotcheurs, autant de cartons et d'emballages qui iront saturer les conteneurs dédiés à cet effet.  Déjà c'était hier et l'on pense à Sylvestre qui, dans ses starting-blocks, s'apprête à nous propulser vers une 2015 ème année pleine de promesses et de surprises inimaginables.

              L'imaginable, en tout cas, demeure le quotidien qui sera si semblable à celui de 2014, avec les mêmes doutes et inquiétudes, les mêmes difficultés de fin de mois à l'approche du 15, les mêmes espoirs déçus. 


     On ne va pas manquer de revenir longuement sur les promesses non tenues. Celles de nos gouvernants tout particulièrement ni, au plus près de nous, celles de nos édiles locaux. A peine reconduits ou remplacés, ils se sont attelés à préparer leur propre avenir. Il n'y a pas de temps à perdre, le grand brassage territorial qui s'annonce risque de mettre à mal grand nombre de rentes de situation. Il importe donc de renégocier appuis et soutiens, échanges et compromis. C'est là que je vois une sorte de loterie géante se déroulant au sein d'un groupe d’affranchis. On pourrait tout aussi bien parler de "Monopoly" ou de poker menteur. La part de la démocratie se limite ici à la fabrique des cartes mais pas à leur usage et encore moins à leur biseautage.


     Nous avons déjà échangé sur ce qui nous attend, sur notre CCPL devenant l'échelon intermédiaire entre commune et département. L'idée de "Municipalité de Canton" était déjà Révolutionnaire et faillit s'imposer. Aujourd'hui, délégations de compétences tous azimuts aidant, on se dirige vers des territoires "Sopalin" , les Communautés de Communes  absorbant tout sur leur passage. C'est peut-être inéluctable et à  la limite souhaitable. La plupart des équipements et projets dépassant nos bourgs, tant pour leurs financements que leurs utilités et usages. Tout le monde parle de mutualisation mais chacun veut bien admettre que l'autre donne plus. On en n'a pas fini avec les égoïsmes ("Bernardo" ne dit pas autre chose dans son récent commentaire).

     -Et la loterie dans tout ça?

     -Son tirage est terminé. Bien évidemment, il fallait être du cénacle de la CCPL, du cercle de ses élus pour y participer. Les billets étaient en nombre limité. Nous avons vu que le gros lot (virtuel à ce jour) reviendrait à Bruno Belin qui, ne doutant pas de son sort auprès des électeurs du loudunais se voit déjà adoubé par ses pairs pour trôner Place Aristide Briand. Beaucoup plus modestement, le maire de Loudun se contenterait du lot de consolation que serait la suppléance du précédent. Leur collègue, du canton le plus septentrional, après avoir été reconduite à la mairie puis accédé à une suppléance sénatoriale, serait l'autre élue au département secondée, en cas de défaillance, par une conseillère de Saint jean de Sauves. Un article récent de la NR voyait en cela une représentation très équilibrée du territoire Loudunais.

     -Ah bon! Et Moncontour alors?

     -C'est là qu'est attribué le super gros lot de consolation pour celui qui perdrait son titre de conseiller général. Edouard Renaud se verrait immanquablement proposée la Présidence de la CCPL. Nul doute qu'avec le peu de discussions qui entoure les décisions communautaires, cela ne poserait aucun problème.

     -Pourquoi ne serait-ce pas une bonne solution?

     -Je ne dis pas que c'est une mauvaise idée mais seulement que, depuis 1973 et la création du SISEL (Syndicat Intercommunal de Solidarité pour l'Expansion du Loudunais), les choses ont bien changé. On est parti de l'idée de René Monory où la ville centre du canton (pendant deux ans) puis des 4 cantons était le fédérateur de l'action commune, le moteur du développement en milieu rural à un conglomérat où une cinquantaine de communes dont deux seulement atteignent ou dépassent 1000 habitants vont décider du sort commun, de celui de 25000 personnes. Il y a fort à parier, de surcroît, que ceci se décide le plus souvent dans l’antichambre de la future assemblée départementale.On aboutit à la disparition de Loudun sur l'échiquier politique du territoire comme du département.

     -Que faire d'autre?

     -Rien et attendre. Espérer (ou plutôt rêver) qu'une opposition réelle et crédible face surface et donne le siège à la gauche.

     -Là, c'est sur: tu rêves!




                   
                       

11 commentaires:

  1. IL n'y a aucune certitude que la présidence de la CCPL revienne à E.Renaud. Je ne sais pas d'où vous tenez cela et vous pourriez bien avoir des surprises !

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    1. Pas plus que pour B. Belin à la tête du département, vous avez raison, mais on peut toujours faire de la fiction pour imaginer l'avenir, non?

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  2. oui la fiction qui devient réalité : qui aurait pu imaginer ce pauvre Hollande à la tête du Pays il y a 4 ans ?

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  3. Alors pourquoi ne pas faire une fiction plus optimiste que la vôtre, et surtout plus logique ?

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  4. donner le siège à la gauche !!! tu rêves camarade ...

    vu le désorde dans le pays !!!!!!!!

    En revanche je suis d'accord avec toi, DAZAS a récolté le lot de consolation mais quand tu regardes bien , c'est normal il est incapable d'avoir plus !!!!

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    1. Je suis d'accord: il y a des hordes dans le pays.
      Quant à juger de la capacité du maire, j'attends encore un peu.

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  5. Je fais un voeu pour la nouvelle année : echec à toute les élections auquelles tu te présenteras , Fortin .

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  6. Très impressionné par l'anathème que vous me lancer, je m'abstiendrai de solliciter le moindre suffrage...........sans votre approbation.

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  7. Avec un belle faute de conjugaison ...... la Honte !!

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    1. Tendre à la perfection reste un vœu pieu.Je me considère faillible et ainsi capable d'approximations.De là à en ressentir une quelconque honte est bien exagéré.
      Dites-moi au moins si l'e en trop était bien l'objet de votre crispation.

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