Même en courbant l'échine, le coup de fouet porte. La déroute attendue s'est bel et bien réalisée. A peine des chiffres plus ou moins affinés étaient disponibles, on a vu se répandre comme bien souvent, des commentaires à la manière de l'école des fans de Jacques Martin: ils ont tous gagné et même ceux qui ont perdu, en constatant que les pertes redoutées n'étaient pas tout à fait celles que l'on constatait, trouvaient matière à contentement.
Cela me faisait penser au commentaire de P. Lantier après les dernières municipales où il voyait "une victoire dans la défaite". Comment se satisfaire de la médiocrité? En politique, c'est comme en sport. On gagne ou on perd. Quelquefois, il peut y avoir match nul et une partie à rejouer. En sport, ce n'est pas bien grave, il y a des rencontres chaque semaine. En politique, c'est plus fâcheux.. L'équipe gagnante imposera ses choix pendant longtemps avant qu'une nouvelle compétition, bien plus tard, ne redonne une chance l'autre camp.