La mobilisation tardive des appareils dans les partis politiques traditionnels, soudain effarés par la possible main-mise de la clique lepéniste sur ces nouvelles structures, réveille quelques ardeurs. Manuel Valls découvre des frayeurs qui le heurtent de front et s'étripe à distance avec Sarkozy.
Tout cela ne mène pas bien loin.
C'est pourtant révolutionnaire ce qui nous attend.
Nous entrons dans une phase de réorganisation territoriale inédite avec un nouveau partage de compétences (qui reste d'ailleurs à préciser). Le canton, dont on se demandait naguère s'il n'était pas bon à supprimer, devient une entité renforcée. Pour nous, il recouvre plus que la communauté de communes et devient le plus important du département.
Déjà on a du mal à suivre. On nous a doctement expliqué que cette réforme territoriale allait être source d'économies puis on nous a expliqué qu'il y aurait autant d'élus. Pas d'économies d'indemnités ni de sièges, donc. Tout cela sans parler des fortunes à dépenser dans les changements de papier à en-tête, signalétiques diverse, de logos en tous genres et j'en oublie bien d'autres.Je me dis naïvement qu'on aurait peut-être pu réfléchir à une évolution des com-com, de leurs rôles et attributions, de leur statut et de leurs compétences pour en faire un véritable échelon intermédiaire avec des représentants siégeant de droit à l'assemblée départementale.
C'est sans doute trop compliqué que de vouloir faire simple.
Pour qui voter dimanche?
La campagne s'est faite à l'économie et nos quatre binômes de candidats ne m'ont pas donné l'impression de beaucoup battre le terrain. Même le marché de Loudun, le mardi, semble laisser indifférent. Je n'y ai croisé, avant-hier, que deux militants frontistes, envoyés en mission, pour faire la promo de candidats inconnus dans le Landerneau et dont aucune réunion publique n'est annoncée.Patrick Martinet, un Châtelleraudais et Aïcha Houssein une Poitevine, ont bien accepté de venir en candidats 'commando' dans le grand nord du département, mais de là à aller s'y perdre....Il doivent avoir en mémoire les cantonales 2011 où leur consœur, tout aussi étrangère au canton , était venue prendre 12.48% au premier tour, en se contentant de fournir ses bulletins et de poser quelques affiches sur les panneaux officiels. Je rêve qu'il y ait un retour de martinet et qu'on reste en deçà dimanche prochain.
"Avez-vous bien reçu ce document chez vous?"
C'est l'interrogation des des missionnaires FN.
Oui, je l'ai bien reçu et, de plus, je l'ai lu.
Avez-vous remarqué dans ce 8 pages qu'il y a trois fois la photo de Marine Le Pen et pas un mot sur notre canton. Bien entendu, les candidats sont à la une, mais après, rien. Seule la patronne s'exprime et nous ressert son discours anti "UMPS". Quel crédit accorder à des candidats qui apparemment ne savent ni parler ni écrire et servent de faire-valoir à une campagne nationale?
Y-aura-t-il de la lucidité dans les isoloirs?
Pour le sortant qui y retourne, la cause semble entendue. Bruno Belin ne doute pas un instant de sa réélection. Il est déjà au troisième tour, celui qui décidera du successeur de Claude Bertaud. Là est son vrai challenge. Le fauteuil qui lui a échappé en 2011 lui reviendra-t-il en 2015?
Personne non plus avant-hier pour le représenter en ville, alors que le soleil était, lui, au rendez-vous. Il faudra attendre la réunion publique et, en attendant, se contenter de la lecture ou la relecture de son "Journal des élections départementales n°1" (de janvier dernier tout de même).
Vivement le n° 2!
En complément, nous avons reçu la lettre de Joël Dazas qui explique (mais qui en douterait) être "fier de représenter Loudun dans cette équipe unie et expérimentée". Ma crainte est justement qu'il ne représente Loudun que dans l'équipe. Au-delà, quel poids aura-t-il dans l'assemblée départementale?
Je persiste à penser que le maire de Loudun, principale agglomération du territoire, a une autre fonction que celle de remplaçant départemental ou suppléant communautaire.
Politiquement, nous n'existerons nulle part.
Et la gauche dans tout cela?
Et bien c'est la grande solidarité écologique...........en ordre dispersé.
Thierry Perreau et Laurence Pointis se réclament du PS et d'EELV là où Pascale Herboireau et Alain Thiollet s'apprêtent à inventer "la Vienne écologique et solidaire".
Les expériences ne servent à rien, c'est bien connu. La gauche, jamais trop en odeur de sainteté dans nos 4 anciens cantons, continue à faire ce qu'elle connait le mieux. Compter ses particularités, ses chapelles, ses différences et ses divisions pour, en fin de compte, compter ses miettes. Sur celui de Loudun, en 2011, les trois candidats de gauche avaient totalisé 31% au soir du premier tour. Il sera intéressant de comparer lundi prochain.
En attendant:
Pour qui voter dimanche?
Tout cela ne mène pas bien loin.
C'est pourtant révolutionnaire ce qui nous attend.
Nous entrons dans une phase de réorganisation territoriale inédite avec un nouveau partage de compétences (qui reste d'ailleurs à préciser). Le canton, dont on se demandait naguère s'il n'était pas bon à supprimer, devient une entité renforcée. Pour nous, il recouvre plus que la communauté de communes et devient le plus important du département.
Déjà on a du mal à suivre. On nous a doctement expliqué que cette réforme territoriale allait être source d'économies puis on nous a expliqué qu'il y aurait autant d'élus. Pas d'économies d'indemnités ni de sièges, donc. Tout cela sans parler des fortunes à dépenser dans les changements de papier à en-tête, signalétiques diverse, de logos en tous genres et j'en oublie bien d'autres.Je me dis naïvement qu'on aurait peut-être pu réfléchir à une évolution des com-com, de leurs rôles et attributions, de leur statut et de leurs compétences pour en faire un véritable échelon intermédiaire avec des représentants siégeant de droit à l'assemblée départementale.
C'est sans doute trop compliqué que de vouloir faire simple.
Pour qui voter dimanche?
La campagne s'est faite à l'économie et nos quatre binômes de candidats ne m'ont pas donné l'impression de beaucoup battre le terrain. Même le marché de Loudun, le mardi, semble laisser indifférent. Je n'y ai croisé, avant-hier, que deux militants frontistes, envoyés en mission, pour faire la promo de candidats inconnus dans le Landerneau et dont aucune réunion publique n'est annoncée.Patrick Martinet, un Châtelleraudais et Aïcha Houssein une Poitevine, ont bien accepté de venir en candidats 'commando' dans le grand nord du département, mais de là à aller s'y perdre....Il doivent avoir en mémoire les cantonales 2011 où leur consœur, tout aussi étrangère au canton , était venue prendre 12.48% au premier tour, en se contentant de fournir ses bulletins et de poser quelques affiches sur les panneaux officiels. Je rêve qu'il y ait un retour de martinet et qu'on reste en deçà dimanche prochain.
"Avez-vous bien reçu ce document chez vous?"
C'est l'interrogation des des missionnaires FN.
Oui, je l'ai bien reçu et, de plus, je l'ai lu.
Avez-vous remarqué dans ce 8 pages qu'il y a trois fois la photo de Marine Le Pen et pas un mot sur notre canton. Bien entendu, les candidats sont à la une, mais après, rien. Seule la patronne s'exprime et nous ressert son discours anti "UMPS". Quel crédit accorder à des candidats qui apparemment ne savent ni parler ni écrire et servent de faire-valoir à une campagne nationale?
Y-aura-t-il de la lucidité dans les isoloirs?
Pour le sortant qui y retourne, la cause semble entendue. Bruno Belin ne doute pas un instant de sa réélection. Il est déjà au troisième tour, celui qui décidera du successeur de Claude Bertaud. Là est son vrai challenge. Le fauteuil qui lui a échappé en 2011 lui reviendra-t-il en 2015?
Personne non plus avant-hier pour le représenter en ville, alors que le soleil était, lui, au rendez-vous. Il faudra attendre la réunion publique et, en attendant, se contenter de la lecture ou la relecture de son "Journal des élections départementales n°1" (de janvier dernier tout de même).
Vivement le n° 2!
En complément, nous avons reçu la lettre de Joël Dazas qui explique (mais qui en douterait) être "fier de représenter Loudun dans cette équipe unie et expérimentée". Ma crainte est justement qu'il ne représente Loudun que dans l'équipe. Au-delà, quel poids aura-t-il dans l'assemblée départementale?
Je persiste à penser que le maire de Loudun, principale agglomération du territoire, a une autre fonction que celle de remplaçant départemental ou suppléant communautaire.
Politiquement, nous n'existerons nulle part.
Et la gauche dans tout cela?
Et bien c'est la grande solidarité écologique...........en ordre dispersé.
Thierry Perreau et Laurence Pointis se réclament du PS et d'EELV là où Pascale Herboireau et Alain Thiollet s'apprêtent à inventer "la Vienne écologique et solidaire".
Les expériences ne servent à rien, c'est bien connu. La gauche, jamais trop en odeur de sainteté dans nos 4 anciens cantons, continue à faire ce qu'elle connait le mieux. Compter ses particularités, ses chapelles, ses différences et ses divisions pour, en fin de compte, compter ses miettes. Sur celui de Loudun, en 2011, les trois candidats de gauche avaient totalisé 31% au soir du premier tour. Il sera intéressant de comparer lundi prochain.
En attendant:
Pour qui voter dimanche?
concernant la feuille de chou de DAZAS que tu cites philippe, sur quel compte de campagne as t il fait le tirage ?????
RépondreSupprimerSur celui de Belin , alors pourquoi les autres suppléants ne l'ont -ils pas fait dans leur commune ?
Sur le compte des crédits de la commune de Loudun , mais en as t il le droit ?
Sur son compte personnel ??????
Affaire à suivre !!!!!!