mercredi 14 novembre 2012

ELEF, L'AFRICAIN

Ainsi, après neuf semaines de repos estival, notre maire a accompagné la délégation Loudunaise à Ouaga et en est revenu porteur d'un message, d'une révélation. C'est du moins ce qui ressort de son allocution du 11 novembre à la Mairie. Il a tenu à préciser qu'après ce troisième déplacement au Burkina, il  en ramenait une certitude, celle que rien ne pouvait évoluer favorablement sans la solidarité, que cette solidarité si utile dans la relation  Nord/Sud, devrait également être moteur de toute action et entre autres  de l'action locale. Curieusement, quand j'entendais ce mot dans sa bouche, il me semblait lire en sous-titre, obéissance, dévotion et respect de la voix de son maître. Je n'avais pas le même décodeur, le même dictionnaire et me disais que les mots n'ont décidément pas le même sens pour tout le monde.  La solidarité avec Ouaga, j'y ai aussi participé, quand Jacques Lucas se dévouait corps et âme pour cette cause, que nous célèbrions, par exemple, 25 ans de jumelage à Ouaga pendant que M. Monory était intronisé à la Présidence du Sénat, laissant croire à nos amis Burkinabés que cette  fonction serait pour eux une  nouvelle aubaine. C'était il y a une vingtaine d'années et depuis les Loudunais n'ont cessé d' alimenter cette solidarité avec constance, détermination et amitié, sans arrière pensée. Le sens profond du mot solidarité est depuis toujours ancré au coeur de cette action sans qu'il soit besoin de le rappeler et de s'en servir comme miroir déformant pour renvoyer l'image de ses propres fantasmes.

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