jeudi 15 novembre 2012

LE SYNDROME DE ROBINSON

Que va-t-il lui rester ?
La question se pose après la mise au point de Bruno Belin, ce mercredi 17 novembre en ouverture de la réunion d’Aulnay où étaient invités les délégués de la CCPL :  « Monsieur Benas, le maire de Loudun n’est plus en charge de la commission  Développement Economique ».
Comment ?
Est-il possible que notre polyvalent édile ne soit plus reconnu à ses justes compétences ? Lui qui sut tant à propos présider naguère un efficace « Comité de Développement Economique » et plus récemment, nous offrir sur un plateau cette inégalable « Cellule Economique du Loudunais » dont les bienfaits n’en finissent pas de nous émerveiller, ne serait plus dans le coup, plus à La hauteur (un comble pour celui qui me reproche toujours de n’en prendre pas assez) ?
On se perd en conjectures, on s’inquiète, on s’interroge. On se dit aussi que cela commence à faire beaucoup. Qu’après s’être fâché avec le plus gros de ses troupes et ne plus tenir un fragile équilibre municipal  qu’avec le maire délégué de Rossay dans le rôle de balancier, après s’être mis à dos la majorité UMP du Conseil Général en votant avec la gauche (Jean Daniel Blusseau n’en est pas encore remis), il se coupe localement aussi de ses anciens amis et ne va bientôt plus représenter que lui-même. Et puis, on comprend. On se dit que sa longue absence lui a permis de localiser cette ile perdue, réalité géographique ou rêve chimérique, où il entend se retirer et reproduire le récit de Daniel Defoe. L’endroit idylliquement désertique où pas une âme qui vive ne puisse surgir pour tenter de lui apporter la contradiction.
Dernière interrogation: les 13 « Vendredi » suivront-ils ?

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