mardi 7 janvier 2014

De l'Avent au Printemps.

Et vînt le bout de l'an,
Celui qu'on attendait  celui qu'on espérait.
Il y avait eu tant
D' "avants" trop décevants, d'espoirs insatisfaits
Qu'on disait: "Il es temps
De remettre au métier cet ouvrage imparfait,
Pour un chambardement,
Une remise à plat répondant à nos souhaits".
Rien de tel pour cela
Que de se rassembler et de réveillonner
Sans aucun tralala
                                               Mais boire sans trop d'excès de peur de s'enivrer                                            

Chacun de son côté
Avait bien eu l'idée, de Sylvestre à Marie
Qu'il y réussirait......
En saisissant chez l'autre ce qu'on lui avait pris.
Comme le temps avançait
Creusant les appétits, chacun pour sa tablée
D'armoires héritées
La vaisselle a sorti, notant sur un papier
Selon les sympathies
Et l'ordre préféré, le nom des invités.

Toujours il en manquait
Car pour certains d'entre eux, par trop sollicités,
Le risque était bien grand
De devoir avaler des mets inconsistants,
Des cuisines ratées,
Des plats trop réchauffés, trop peu ou trop salés.
Attendre leur semblait
Bien meilleur argument pour guetter cet instant
Où pâtés d'ortolans
Palombes fricassées et caviars d'Orient
Tomberaient sous leurs dents
Sans nul autre souci que se faire désirer.



Les glaçons seraient prêts
Pour mieux les recevoir comme mages couronnés
Dévoreurs de galettes,
Se maintenant au large contre vents et marées,
Avec ce port de tête
De vainqueur du passé et demain assuré
De tout recommencer.


Passe la Chandeleur et montent les clameurs.
Le veau gras du mardi
Sitôt sorti de l'âtre est déjà englouti.
Qui s’inquiète de l'heure
De l’instant, du moment, c'est déjà le Printemps.
Il n'y a plus qu'un but,
Une seule idée en tête des prétendants,
Entendre au son du luth
La douce mélodie de l'antique slogan:

               "A la Saint Victorien, chaque urne compte les siens
En craignant qu'Amédée
                Qui ne consentirait à s'en laisser compter
Vienne enfin tout changer!"






3 commentaires:

  1. Café du commerce8 janvier 2014 à 20:07

    Le jour de la St Amédée, le deuxième tour est passé.
    Souhaitons qu'a la Sainte Amédée, dans les urnes nous puissions décompter suffisamment de voix de gauche, la gauche la vraie, non pas celle de Pierre Lantier, il a souhaité avoir la première place (seconde) en s'alliant avec la belle et respectable représentante de la gauche verte, les électeurs socialistes à Loudun pensent ne plus savoir où donner de la voix le jour de la St Victorien, Philippe tu es celui que nous souhaitons voir représenter les véritables valeurs de gauche aux prochaines élections, non pas celle de l’éructeur de service Mélanchon mais celle d'un homme qui à Loudun à toujours défendu les valeurs de la gauche socialiste, pour une véritable justice sociale, ce ne sont pas les valeurs de la gauche au pouvoir ni celles que soutien Pierre Lantier.
    Je sais, aux municipales la notion de parti n’a pas sa place et pourtant les partis y ont tous là leurs.

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  2. Eh! tu pourrais pas parler en langage de tous les jours ? si tu veux qu'on te comprenne . Moi j'attrape la migraine a essayer de savoir ce que tu veux dire !
    Sinon donne-nous le décodeur !

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  3. Café du commerce9 janvier 2014 à 21:02

    Ano de 23h01, T'a pas compris?: Et vînt le bout de l'an,
    Celui qu'on attendait celui qu'on espérait.
    Il y avait eu tant
    D' "avants" trop décevants, d'espoirs insatisfaits
    Qu'on disait: "Il es temps.
    Moi Café du commerce, tous les jours je le comprends!

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