Je rentre, tu rentres, il rentre, tout le monde rentre............ou presque.

C'est le grand moment des retours en tous genres, des rentrées scolaires ou non. Des reprises parfois très difficiles (c'est un peu mon cas), d'autres savourées avec gourmandise comme souvent par nos jeunes écoliers pressés de retrouver l'école, sa cour de récréation et les copains.
Les congés scolaires tant attendus finissent souvent en langueur monotone bien avant l'arrivée des violons de Verlaine.

"J'sais pas quoi faire!"
Que l'on soit parents ordinaires ou grands parents "chic-ouf", cette petite phrase revient souvent en leitmotiv dans la bouche de nos chères têtes blondes quand, l'été venu, le spectre de l'Education Nationale s'est enfin éloigné.

Cela intervient le plus souvent au-delà de la première quinzaine, quand l'atmosphère campagnarde de la maison de mamy commence à faire ressentir un peu plus l'absence de ces fameux copains. Le temps, comme d'habitude, n'en fait qu'à sa guise et se montre d'un ensoleillement trop parcimonieux pour permettre l'enchaînement des séances piscines avec celles des terrains de jeux. C'est le moment, pour les adultes de se creuser les méninges pour combler l'emploi du temps.

A y regarder de plus près, finalement, l'offre Loudunaise a quelques atouts.
L'Espace Jeunes, par ses propositions d'activités estivales, fait le plein. Piscine et skate-park, selon le temps, ont leurs habitués. La ville, en alternance avec l'Office de Tourisme, propose des découvertes originales de notre cité et le succès des "Vit'Visites" de cette année est particulièrement éloquent. L'accueil des enfants, dans le cadre des expositions, est également à mentionner. Les musées comme la Collégiale, Charbonneau Lassay  ou Renaudot ont la chance d'être tenus par des animatrices-conférencières (je ne sais pas très bien le titre qui leur convient le mieux) alliant professionnalisme et gentillesse pour notre plus grand plaisir et celui des enfants (peut-être trop peu nombreux à profiter de cette opportunité entièrement libre).

Ce qui manque, sans doute, c'est un lieu convivial et familial où il serait doux de  ne rien faire d'autre que lire, bavarder, regarder jouer les petits et pourquoi pas, pique-niquer et jeter les boules ou les palets. Pour cela, il faut aller chez nos proches voisins de Guesnes ou Moncontour dont les plans d'eau ont été depuis longtemps dévolus à cette fin. Moncontour a placé la barre assez haute en hébergeant l'activité de ski nautique. Guesnes et ses sentes balisées invitent à la promenade.
Je repense à ces propositions faites, sous le mandat précédent, de donner une vie aux abords de l’Étang de Beausoleil, s'inspirer du travail de Vincent Aguillon et faire de cet endroit un site attrayant, apportant un plus au camping tout proche (et qui lui aussi aurait grand besoin d'un réel projet). Nul doute qu'on pourrait y attirer par la suite un exploitant de structures gonflables (ou toute autre distraction dans la même veine) comme ce fut le cas à Guesnes

Enfin, cela est derrière nous et nous parlions de la rentrée.
La lecture des journaux n'est pas triste sur ce point. Le monde nous offre un chapelet ahurissant dans ce domaine. La rentrée de Poutine en Ukraine, comme un cosaque qu'il n'est pas, au  mépris de toutes admonestations internationales, sans souci de l'inutile martinet brandi par Hollande avec une hypothétique confiscation des navires en cours de construction. Dans le genre inquiétant encore, ce sont les rentrées sanguinaires de ces islamistes forcenés s'infiltrant dans tout état déliquescent.  Dans notre beau pays, moins dramatiquement sanglant mais pas plus réjouissant pour autant, on a vu la rentrée de notre Président dans le sein de cette finance qu'il prétendait honnir, celle de son premier ministre dans les ordres - pardon - sous les ordres du Medef, reniant par là-même les engagements sur lesquels ils s'étaient faits élire. Leur incapacité et  leur inefficacité sont affligeantes, elles désespèrent les électeurs de gauche (dont je suis toujours) qui sont désormais conscients d'avoir été invités, le 15 mai 2008, au plus grand bal ces cocus qui n'ait jamais été organisé.

Sur le plan local, on attend la rentrée de notre conseil municipal. C'est la semaine  prochaine. Nul doute qu' il faudra alors se décider à rentrer dans le dur, à montrer que le programme électoral est bien une feuille de route que l'on va suivre et faire taire les mauvaise langues qui continuent d'arguer que ce fut une élection plus de rejet que d'adhésion.

Quant à celui qui ne rentre pas, évidemment, c'est notre ex.
Ne reculant devant aucune contradiction et après un départ qui s'apparente plus à la cloche de bois qu'à une sortie triomphale, l'éloignement ne l'empêche pas de continuer à se poser en donneur de leçons, lui qui avait tant à apprendre.Ainsi donc, du bout du monde, il demeure Conseiller Général et il siégera. Lui qui était dans le peloton des absentéistes chevronnés quand il était sur place veut nous impressionner Je crois autant à cet promesse qu'à celle qu'il avait faite de siéger au Conseil Municipal, même minoritaire, même battu. Il nous avait fait le coup du scanner pour signer des documents depuis son lieu de villégiature et j'imagine qu'il va maintenant innover et envoyer son hologramme pour le représenter sur les bancs du CG86.
 "Docteur Caraïbes", ce nouveau titre exotique fleure bon les feuilletons guimauve de l'après-midi sur TF1. Je l'imagine déjà sur sa barcasse voler au secours de Jack Sparrow pour panser ses plaies entre deux abordages.
Mais je m'éloigne et souhaite surtout qu'il nous oublie comme à l'inverse nous le ferons.

C'et le rentrée, vraiment, mais courage: il n'y a plus que trois petits trimestres avant les prochaines grandes vacances.