LE SAVIEZ-VOUS ?

Ce jeu de quilles s’appelle « Le Conseil Municipal ». Un boulet de bois, suspendu à une ficelle, doit abattre des quilles dans une évolution aussi bien imprévisible qu’aléatoire.

Avis à l’équipe de Loudun : la partie annulée du 27 mars est reportée au 10 avril (même gymnase).

Sont sélectionnés dans l’équipe :

Quille n°1 : E. Marchand

Quille n°5 : M-A. Chauveau

Quille n°6 : S. Lavaud-Anglicheau (bravo pour cette deuxième sélection)

Quille n°7 : A. Kling

Prendre le parti d’en rire quand la situation n’y invite pas : qu’avons-nous d’autre, parfois, pour continuer à avancer ?

MERCI LA NOUNOU!

Sans notre quotidien préféré, nous serions désormais bien embêtés pour connaitre notre propre planning de conseiller municipal. L'article de M. Bastard m'a fort heureusement permis de remettre de l'ordre dans tout cela. Il était également normal que je lui  fasse part de mes remerciements et lui ai adressé ce qui suit:

Bonjour M. Bastard.

 

Ne prenant pas le petit déjeûner avec Joel Dazas àl'écoute de la même radio locale, c'est votre article de ce jour qui m'informe des dernières évolutions de notre Conseil Municipal et je vous en remercie.

Programmé mais non convoqué puis   annulé "pour des raisons professionnelles et personnelles", ce

n'est guère satisfaisant comme explication. Ces impérieuses raisons ne devaient d'ailleurs concerner que le dernier carré de fidèles car, pour 14 d'entre nous, la disponibilité était totale. "La majorité est au travail" nous dit-on. En réalité seuls 3 ou 4 personnes doivent avoir accès aux dossiers, le surplus du "G14" obtempérant docilement  et, en   annulant, reportant ou ne convocant plus les commissions spécialisées  il est aisé, pour le maire, de prétendre que nous n'apportons pas notre contribution. Depuis juin 2012 la fréquence de nos conseils est d'à peine 1 par trimestre. Il est vrai que la quête d'un soleil salvateur ou la recherche des objectifs photos de vos confrères peuvent  être très prenantes. Comment, en méprisant à ce point l'assemblée dont il est issu, M. Benas peut-il convaincre de son souci de la démocratie,  de son esprit de tolérance, de sa volonté de fédérer? En termes pédagogiques , on dirait qu'après 5 années de scolarité, l'élève n'est toujours pas prêt à affronter le certificat d'études. Quand à une validation des acquis par l'expérience, en mars 2014 comme  cela parait désormais probable, c'est une autre histoire.

S'agissant, enfin, de notre prétendue propension au "populisme", ce n'est que que le pauvre argument de quelqu'un dont la "popularité" connait une chute abyssale.

 

Voilà, M. Bastard, ce que je voulais préciser après vous avoir lu étant bien entendu que vous ferez (ou ne ferez pas) ce que bon vous semble de ma réaction.

 

En toute cordialité,

 

Philippe Fortin

LES FOULEES MUNICIPALES

C’est ça, j’ai trouvé !

A l’instar des « Foulées Loudunaises »,  5èmes du nom cette année, nous allons créer les « Foulées municipales ». La manifestation sportive qui aura lieu le 7 avril prochain est une magnifique réussite. En quelques épisodes, elle a atteint sa vitesse de croisière, acquis une notoriété incontestable, trouvé une âme. Une poignée de personnes actives l’année durant, suscitant l’enthousiasme dynamique de 200 autres le jour J , voilà qui force l’admiration. Une équipe qui s’étoffe quand la nôtre se délite, une démographie galopante chez les concurrents quand la nôtre est en berne. Une organisation méticuleuse, millimétrée, incontestée et performante quand nous ne savons plus qui fait quoi et quand personne ne fait peut-être plus rien.

Spectateur curieux puis intéressé et enfin conquis par les « Foulées », j’y ai noué des sympathies, trouvé des amitiés. En assistant à la réunion préparatoire des « petites mains », j’ai pu vérifier que ce qui précède est bien ce que j’ai ressenti. Tant d’application, de simplicité efficace me rendent jaloux.

« Dites, les Foulées, prêtez-nous votre recette ».

LA MOYENNE BAISSE

Cela vient de tomber sur nos téléscripteurs, comme on disait autrefois à l’ORTF. Sur nos écrans s’affiche le dernier message du maire : « Je vous informe que la séance du Conseil Municipal prévue le Mercredi 27 Mars 2013 est reportée. La date vous sera prochainement communiquée ».

Que se passe-t-il ?

De 2008 à 2011 nous étions sur le rythme de 10 conseils municipaux par an, 2.5 par trimestre (sauf 2011 avec 2.75 pour 11 réunions). C’était, semble-t-il, la cadence habituellement en vogue dans nombre de municipalités. Avec 8 conseils en 2012, on avait déjà plongé à 2 de moyenne. On démarre 2013 avec une seule séance trimestrielle. Ce n’est pas comme cela que l’on va faire exploser les compteurs.

Que se passe-t-il ?

Des dossiers d’importance sont encore en cours de bouclage et des éléments manqueraient pour alimenter le débat ? Des congés inattendus au sein du G14 rendraient problématique l’adoption de décisions ? Préparerait-on une séance plus solennelle, pour la réintégration des adjoints déchus, dont le faste demanderait un délai supplémentaire?

Je ne sais ce qu’il faut en penser si ce n’est que ce nouveau contretemps, après des reports et annulations de séances en commissions, ne va pas valoriser notre rôle aux yeux des Loudunais. Nous n’avons même pas connaissance de l’ordre du jour initialement prévu pour s’y préparer. Ce conseil est, en l’état, reporté sine die.

Vraiment :

Que se passe-t-il ?

UNE DERNIERE GOUTTE…D’HUILE SUR LE FEU.

C’est très étonnant cette obsession de notre maire à toujours vouloir placer le dernier mot. Hier soir, assemblée générale du comité de jumelage et présentation des comptes rendus d’activité par les différents responsables. Le président Y. Jehenne se félicite, à juste titre, de ce qu’il vient d’entendre et clôt le débat sur le raté Leuzois car il faut bien passer à autre chose. Il invite le maire à dire quelques mots et là, la machine s’enclenche. Il annonce qu’il va parler successivement de chaque jumelage et, commençant par Leuze, en remet une couche sur les récentes prises de position. Il est bien sur innocent comme l’agneau au milieu du pré et ce n’est qu’un malveillant, voulant faire un coup « politique » qui a mis de ‘l’huile sur le feu’. Ca y est, il l’a redit. Au-delà de la pauvreté de sa rhétorique, c’est ce besoin de se justifier une nouvelle fois qui étonne. Toutes ses répétitions n’effaceront pas ses absences et ses insuffisances. Il me revient le vieil adage de droit romain sur lequel on nous faisait disserter autrefois, « Nemo auditur propriam turpitudinem suam allegans » affirmant (en gros)  que personne ne peut trouver dans ses propres turpitudes des excuses à ses agissements. Pour ce qui est de mes amis Leuzois et moi-même, nous avons fait notre deuil d’un échange à Pentecôte 2013 et nous rencontrerons hors du circuit officiel mais, pour préciser les choses une dernière fois, précise que lorsque je pense à eux je ne me préoccupe jamais de mettre de l’huile sur le feu mais de la Moinette dans le frigo.

QU’OSERONT-ILS ?

Au prochain Conseil Municipal  -  en principe la semaine prochaine  - les 13+1 qui, avec le maire, constituent le G14 (selon Laurent Pinot) vont se trouver face à un cruel dilemme. Cette séance devrait inévitablement  évoquer la situation des 3 nouveaux adjoints en disgrâce. Comme ce fut le cas pour Madame Lavaud-Anglicheau, 6^ème adjointe, le maire va demander de voter pour ou contre leur maintien dans leurs fonctions (C.M. du 9 juin 2011). En effet, la délégation et l’indemnité qui y est liée sont du pouvoir discrétionnaire du maire mais la qualité d’adjoint découle d’un vote du conseil.

Dans le cas de la 6^ème adjointe, 3 voix avaient fait défaut au maire pour parvenir à ses fins. Dans la même séance, 1 voix avait manqué à la demande de M. Benas de faire élire son candidat en remplacement de Samuel Brochard. Rappelons qu’il était adjoint à l’urbanisme et, démissionnaire depuis le 23 décembre 2010, il n’a toujours pas été remplacé. Cette vacance est d’ailleurs à rapprocher du discours sur l’importance du patrimoine et de la rénovation urbaine entendue depuis le début du mandat.

Qu’oseront donc les trois conseillers défaillants de juin 2011 ?

Oseront-ils se montrer constants dans leur attitude et leurs convictions en refusant de destituer 3 de leurs colistiers qui n’ont en rien démérité ?

Oseront-ils, au contraire, se déjuger et rentrer dans le rang de crainte qu’un orage inattendu les foudroie ?

Le suspens va être insoutenable.

QUI SERA D’ARTAGNAN ?

Les récentes évocations historiques sur Richelieu renvoient aux lectures de notre enfance, à Alexandre Dumas et ses 3 Mousquetaires.

Je me dis que nous les avons nous aussi nos 3 mousquetaires en la personne des adjoints déchus qui, comme dans la roman sont 4. Modernité oblige, le groupe s’est largement féminisé mais, pour ferrailler contre les gardes du Cardinal, ce n’est pas un handicap. On peut pousser plus loin dans la distribution des rôles, imaginer untel en chef des gardes, le peu scrupuleux comte de Rochefort, unetelle en fourbe Milady, celle-ci encore en Constance Bonacieux. De nos quatre bretteurs Loudunais, qui prendra la décision de galvaniser le groupe en endossant le pourpoint de Charles de Batz-Castelmore, qui viendra l’aider en Planchet fidèle et rusé, qui trouvera le téléphone du Comte de Tréville ou du Duc de Buckingham pour quémander leur appui ?

On attend et on s’impatiente en pensant que chez Dumas, cette histoire fut au départ un feuilleton tenant en haleine les lecteurs du journal «Le Siècle ». Pour nous, il n’est pas indispensable qu’il y ait Saison 1, Saison 2, Saison 3…… comme il est de mise dans nos modernes séries télévisées.

MONSIEUR « JE S’OCCUPE DE TOUT »

Comme dirait ma belle-sœur, on en trouve partout de ces gens là qui s’agitent et veulent être partout en même temps, à la messe et à la maison de passe (en réalité elle emploie un autre mot). Forcément, ça coince. Ne plus faire confiance aux gens sans être capable de faire le travail à leur place pose pas mal de problèmes. On évite de confirmer des réunions, on en décale d’autres ou, plus simplement encore, on les annule à la dernière minute et tant pis si les personnes concernées ont déterminé leurs emplois du temps en fonction de leur participation à la vie municipale…….. vu l’importance qu’on accorde à leur opinion……

Dans ce magma d’approximations, oh surprise, surgit parfois un sujet de satisfaction. C’est le cas de la dernière délibération du CCAS, où l’on a évoqué le chantier d’insertion. Enfin une occasion de se réjouir. Après le chemin de la Lice et la ruelle adjacente, le petit clos qui marque l’entrée du site est presque totalement restauré. A bientôt l’attaque du rempart. Pour tous les membres du Centre Communal d’Action Social, c’est un bonheur de se dire qu’il s’agit d’un pari réussi. Pour les 8 salariés et leurs deux encadrants, Julie et Ludovic, c’est la démonstration que la qualité est payante. Les rencontrant de temps en temps, j’ai constaté une évolution dans les comportements au fur et à mesure de l’avancement des travaux. La désinvolture a fait place au sérieux et à l’application en même temps que la qualité des réalisations devenait l’évidence. Ils sont aujourd’hui fiers de leur travail et nous sommes fiers d’eux. D’ailleurs, une fois n’est pas coutume, j’ai complimenté le maire quand, en fin d’année, il leur a dit en termes tout à fait appropriés combien les Loudunais leurs étaient redevables.

C’est vraiment une beau chantier qu’il ne faut pas hésiter à visiter régulièrement.

COMMENT CA, DE L’HUILE SUR LE FEU !!!!!!!!!!!!!!!

Manque pas d’souffle, m’sieur not’ maire !

A-t-il bien lu les courriers du bourgmestre de Leuze ? A-t-il pris connaissance de l’article du journal belge ? S’est-il rapproché d’habitants de notre ville sœur pour entendre leur point de vue ? Où en est-il avec eux depuis 2008 ?

Qui met de l’huile sur le feu en traitant par dessus la jambe 50 ans d’amitié ? C’est vrai, la Belgique c’est tellement loin……..ils s’en remettront.

Non, non et cent fois non ; mettre sur le dos des autres les conséquences de ses propres erreurs est trop facile. L’article de ce jour, dans la N.R., oublie de rappeler que j’avais communiqué le contenu du message de M. Brotcorne à ses administrés (voir plus haut à la date du 5 mars). Il ne laissait planer aucune ambiguïté sur l’état d’esprit de nos « jumeaux » en ce début 2013.

A propos d’huile, je pense que c’est lui qui a oublié d’en mettre, depuis 5 ans dans le moteur municipal qui est désormais grippé et nécessite beaucoup plus qu’un simple changement de joint de culasse.

HISTOIRE BELGE (suite)

A Loudun nous avons la Nouvelle République et à Leuze il y a "L'Avenir".

Ci-dessous  l'article de leur correspondant dans l'édition du 28 février 2013, histoire de montrer comment le même évènement peut être apprécié différemment selon que l'on soit d'un côté ou l'autre de la frontière et qu'un journaliste peut ne pas avoir les mêmes lunettes (et les mêmes oreilles) qu'un autre.

Le périple à Loudun en eau de boudin

• Source: lavenir
• Vincent Dubois

Les 300 Leuzois qui voulaient se rendre à Loudun à la Pentecôte devront attendre 2014…

LEUZE-EN-HAINAUT - Les Leuzois ne rencontreront pas les Loudunais à la Pentecôte cette année. En cause : quelques soucis d’organisation du côté français.

En décembre dernier, le maire de Loudun – Elefthérios Benas – écrivait à son homologue leuzois Christian Brotcorne pour lui signifier que la ville française ne pourrait recevoir sa jumelle belge à la Pentecôte. Pratiquement depuis la mise sur pied du jumelage – il y a 52 ans – il est de tradition qu’un échange s’organise lors de chaque congé de Pentecôte, alternativement dans les villes belge et la française.
Le maire loudunais justifiait notamment sa décision par un changement de présidence à la tête du comité de jumelage de Loudun, Mme  Marsault ayant été appelée à succéder à Alain Georget.
«Déjà engagée par une importante manifestation à la Pentecôte 2013 dans sa commune très proche de Loudun, Mme Marsault ne pouvait assurer en même temps l’accueil de la délégation leuzoise à Loudun», écrivait encore le maire loudunais dans cette missive. Une explication insatisfaisante pour le bourgmestre de Leuze. Dans une réponse adressée à son interlocuteur loudunais quelques jours plus tard, Christian Brotcorne insistait sur la déception ressentie par de très nombreux Leuzois à l’annonce de cette nouvelle. D’autant plus, écrivait-il aussi, que «le comité de jumelage de Leuze avait déployé une énergie collective considérable pour concocter un 50e anniversaire à la hauteur de l’événement….» Une subvention conséquente ayant même été accordée pour la circonstance par la Commission européenne. «Nous nous étonnons d’apprendre que l’indisponibilité d’une seule personne peut remettre en cause la concrétisation des contacts amicaux entretenus de longue date et renouvelés à échéances régulières attendues impatiemment par les participants», concluait Christian Brotcorne.
Peine perdue puisque le 28 janvier, le maire de Loudun adressait une nouvelle lettre au premier magistrat leuzois reprenant non seulement la raison développée dans son premier courrier mais il y ajoutait un second argument de taille; soit l’organisation, précisément le week-end de la Pentecôte, d’une importante manifestation rassemblant des confréries de toute la France – le «Chapitre des Humes-Piots» – au sein de l’espace culturel René Monory où devaient précisément se dérouler les échanges avec les Leuzois.
«Malgré nos tentatives de négociation avec les organisateurs de ce Chapitre, faisant valoir l’importance, pour nous, d’organiser l’accueil de notre ville sœur, il n’a malheureusement pas été possible de modifier leur date», dixit le maire de Loudun. Christian Brotcorne en a pris acte et signifié aux 300 administrés leuzois intéressés par ce déplacement que le périple vers la Haute Vienne serait reporté à 2014…

HISTOIRE BELGE

Nous sommes nombreux à nous souvenir de l’accueil  exceptionnel des Leuzois pour nous recevoir à l’occasion du cinquantième anniversaire du Jumelage, leur débordante gentillesse ayant fait oublier la défaillance du maire de Loudun.

Pentecôte 2013 devait voir leur retour à Loudun. A l’automne 2012, la section Leuze du Comité de Jumelage Loudunais organise cet accueil mais, dans le même temps, le président Loudunais donne sa démission et, tout aussi brusquement , l’indisponibilité du centre culturel devient un obstacle insurmontable.

Côté belges, les associations en sont déjà aux préparatifs de cette visite et seront très surpris des courriers successifs que leur adressera le maire de Loudun pour justifier cette dérobade.

La réunion du comité Loudunais, le 18 février dernier, entérine cette annulation et je crois utile, à cette occasion, de faire part du mécontentement de la ville sœur en donnant lecture d’un courrier conjoint du bourgmestre et de la présidente Leuzoise  adressé à leur concitoyens.

Extrait : " En effet, par un courrier officiel adressé à la ville de Leuze, le Maire de Loudun a fait savoir que, suite à des évènements locaux et internes, il  ne sera pas en mesure de nous accueillir…..

 …notre bourgmestre a fait savoir notre désappointement  suite à cette  situation unique dans les annales du jumelage.

 Après les efforts déployés pour l’organisation du 50^ème anniversaire, cette  décision unilatérale est d’autant plus navrante."

Curieusement, dans la relation de la N.R. sur ce sujet, on lit « aux dires du conseiller municipal P. Fortin…........ » sans un mot du courrier lui-même, comme si mes propos n’avaient été qu’allégations sans fondement. La rectification demandée ne venant pas, il me semble utile de donner cette précision mais aussi de rappeler que les liens d’amitiés entre Leuzois et Loudunais sont assez forts pour surmonter cette désillusion et qu’en 2014 on en parlera entre nous comme d’une péripétie dépassée.

LES ENFANTS ET PASCAL

 

J’ai eu envie de titrer « Les enfants de Pascal » à les voir travailler ensemble pendant ces deux à trois jours. En marge de son exposition, Pascal Audin  animait un atelier à destination des plus jeunes. J’y ai vu un père de famille nombreuse, survolant du regard sa trop nombreuse couvée, conseillant l’un tout en aidant l’ autre. C’était le voir se transformer en l’enfant qu’il n’a pas été, entouré de ceux qu’il n’aura jamais. C’est un échange qu’il aime, recherche et dont il est toujours demandeur. Dans un premier temps, la première matinée, il leur donne la clé de son monde en les faisant librement s’exprimer en A5, en leur demandant d’occuper tout l’espace disponible, de créer un modèle qui sera reproduit sur un mur. Tout ceci accroupi au milieu de l’exposition elle-même, sur le carrelage de le Collégiale. Puis, c’est la concrétisation sur site. La pièce de l’Espace Jeunes, vidée  pour l’occasion, reçoit les artistes et leur création. Ça gesticule en échangeant les barquettes de peinture, en se hissant sur le pointe des pieds pour atteindre le haut de l’esquisse, en prenant du recul pour juger de l’effet. L’œuvre s’ébauche, se peaufine, s’accomplit. Le résultat sera cette explosion de couleurs entremêlées dans des silhouettes sorties de l’imaginaire.

Merci Pascal