samedi 29 juin 2013

MENSONGES MUNICIPAUX.


Je n’arriverai jamais à comprendre que l’on érige le mensonge en mode de fonctionnement normal. C’est tellement ahurissant dans la fausse offre d’emploi pour la maison de la petite enfance que j’ai voulu en contester la relation faite au compte rendu du conseil d’avril 2013. Evidemment, M. Benas ne m’a pas permis de m’exprimer sur ce sujet. Quand mes questions commentent, ça le dérange.
De quoi s’agit-il ?
On peut lire dans ce compte rendu :
                        Vu la déclaration de vacance pour ce poste
                Considérant l’absence de candidat pour ce poste
Premier mensonge car j’avais connaissance d’ au moins une candidature déposée dans les formes et dans les délais.
Il m’avait été répondu :
                On aurait pu ajouter : ne remplissant pas toutes les conditions                         demandées et les qualités requises.
C’est très fort. On va dire à quelqu’un qui n’existe pas (si absence de candidature)  qu’il ne fait pas l’affaire.
Deuxième mensonge car cette candidature était parfaitement en phase avec le poste à pourvoir tant au niveau de l’expérience que des diplômes requis.
Comme dernier argument on propose même d’envoyer un courrier, après la délibération, à cette même personne qui n’existe toujours pas et qui ne fait pas l’affaire pour lui dire qu’elle n’a pas été retenue.
Là , on atteint des sommets, que dis-je, on enterre l’Himalaya.
Ce serait risible si l'on n'était pas dans une période où la recherhe d'emploi est d'une telle difficulté qu'il faut avoir un minimum de respect envers ceux qui s'impliquent et qui postulent.

jeudi 27 juin 2013

HORS LA LOI ET SANS COMPLEXE.

C’est désormais avéré, le fameux arrêté du 16 août 2012 est bien illégal. La confirmation implicite de la préfète et de la sous-préfète (via leur mutisme assourdissant)  n’a pas été démentie par le maire au conseil municipal d’hier soir.

Je revenais, une fois encore, sur ce mépris de la légalité espérant, peut-être, obtenir un semblant de justification, une ébauche d’explication, mais rien de tout cela. Seulement une envolée sur les nouvelles possibilités de communication moderne où bientôt tout le monde pourra appuyer sur un bouton pour signer un document ou confirmer un acte. Une fois encore, comme il se plait à le répéter à l’envie, je ne comprends rien à rien. Je ne me suis pas rendu compte qu’en réalité j’avais en face de moi un précurseur de ces nouvelles méthodes, un pionnier des  technologies d’avant garde, un expert en télépathie.

« Quelle intérêt de savoir la façon dont cette signature s’est effectuée ? Est-ce que les Loudunais s’en préoccupent ? Est-ce que cela a de l’importance à leurs yeux ? » Ce sont les mots dont je me souviens dans ce qui voulait être une réponse et qui m’ont fait dresser les cheveux sur la tête (enfin, ceux qui restent).

Ainsi donc, nous, E. Benas, Maire de Loudun, isolé dans sa ville, dans son canton (abandonné par sa remplaçante), dans sa communauté de Communes (viré par Bruno Belin), esseulé au Conseil Général, nous mettons également en retrait de ces billevesées que sont les dispositions légales et règlementaires. C’est bon pour la piétaille, le vulgus pecum, les activistes comme Fortin (j’y ai encore eu droit hier soir) mais cela ne nous concerne pas.

Par quoi pourrait-il être atteint ?
J’entends souvent dire qu’à Loudun c’est le cirque. Finalement c’est  bien vrai. Avec cette nuance qu’un seul artiste fait tous les numéros. Nous avons eu le jongleur, celui qui jette en l’air les chiffres et les fait retomber dans l’ordre qui lui convient. Se trompe-t-il sur un investissement :  « Ce n’est pas grave, ce sont de petites sommes ».
Veut-il anticiper le vote des électeurs de Niré que d’un seul coup de baguette le magicien fait sortir les euros du chapeau en pleine Epiphanie, comme s’il avait plongé la main dans la cassette de Melchior.
Illusionniste en diable, il nous fait le coup de « j’te vois, j’te vois plus » faisant disparaître en son absence (quel exploit) 4 adjoints sur 8.
Dresseur de fauves, il a dompté les velléités de tous ses sous-fifres, transformant ceux qui n’avaient rien de félins en minous dociles.
Contorsionniste, il voudrait nous faire croire qu’il conserve une quelconque influence tant sur la CCPL qu’au Conseil Général.
Reste le numéro de funambule pour lequel il doit sérieusement s’entrainer afin de passer d’un « Loudun Demain » (qui ne date pas d’hier) à un « Loudun Après-Demain » qui encensera les exploits du mandat précédent.
Nous nous sommes bien éloignés de notre propos initial et je vais crier encore une fois dans le désert qu’un tel comportement ne devrait connaitre qu’une issue : la démission du fautif et de ses complices, ceux qui ont profité de la malhonnêteté pour  exercer des pouvoirs qui ne leur revenaient pas.







jeudi 20 juin 2013

LE CHUCHOTEMENT DU 18 JUIN.

Les mânes du Grand Charles nous         auraient foudroyés si d’aventure elles s’étaient trouvées aux pieds de  Renaudot ce mardi 18 à 18h.
On se souvient de la pose d’une plaque commémorative de son appel, il n’y a pas si longtemps, avec tout le faste et le recueillement voulus.
Cette année, quelle misère !
Pas de maire, pas d’adjoint (encore en titre et avec pouvoir de représentation). Personne pour accueillir les associations d’anciens combattants et les porte-drapeaux.
Un maigre cortège s’ébranle pour parcourir les 50 mètres séparant l’entrée de la mairie de la plaque, les drapeaux, sur deux rangs, délimitent un espace au-delà duquel les présents se regroupent. Le Président G. Demion cherche du regard avec qui déposer la gerbe au pied du mur. Le nouveau conseiller délégué à tout faire l’assiste, dans un silence pesant, puis entreprend de lire le message du ministre. Enfin, de lire, de murmurer difficilement, à tel point que dans un ensemble parfait, l’assistance avance de deux pas pour capter quelques bribes. Que n’a-t-on pas fait appel aux enfants des écoles ou du CME pour ce rôle. Ils auraient au moins pris la peine de  regarder le texte auparavant.
Retour à la mairie, dans le même désordre et regroupement dans la hall d’honneur. Là, le même nous délivre le message du maire (« retenu pour d’autres obligations »)  avec le même talent. La réverbération de l’endroit aidant, c’est au moins audible à défaut d’être intéressant. C’est également ce dont les petits groupes qui se constituent autour du « verre de l’amitié » discutent, en chuchotant eux aussi.
La France avait perdu une bataille mais pas la guerre, disait De Gaulle en juin 40. Sans doute, mais s’il avait confié le soin d’alerter le monde à nos officiants de mardi, la déculottée n’aurait pas eu de fin.


lundi 17 juin 2013

ON N’EST PAS COUCHES.

Laurent Ruquier sera-t-il l’invité surprise du prochain conseil municipal à Loudun ?
C’est vraisemblable, tant l’ordre du jour qui vient de nous être communiqué renvoie à l’émission de l’humoriste. Une trentaine de points différents à aborder va demander aux moins motivés de sérieux efforts pour ne pas sombrer dans la somnolence et pour d’autres, dans l’ennui. Mais, pas moyen de faire autrement : le cumul des absences entraine celui  des rajouts.
Je ne pense pas être autorisé à divulguer en avant-première le contenu des débats envisagés mais, il y a tellement longtemps que nous ne nous sommes plus rencontrés que, forcément, une révision des chapitres précédents s’imposera. Nouvelle composition du conseil municipal, nouvelle répartition des tâches, prévision minutieuse de la trêve estivale pour savoir qui signera quoi……etc.
Evoquera-t-on l’avancée des grands travaux qui font la gloire de ce mandat ?
Reviendra-t-on sur la redynamisation annoncée du centre ville, le développement des activités industrielles et son aubaine en matière d’emplois ?
L’intervalle grandissant entre nos rencontres diluant dans l’oubli les questions que je m’obstine à  poser depuis cinq ans (et qui ne font, au mieux, que l’objet d’un « je prends note ») est tel que ce serait un bonne idée  de livrer en vrac des infos me permettant de clore quelques dossiers encore en suspens dans le vide démocratique qui nous embue (la ville s’est-elle finalement entendue avec le conseil général sur la marchandage médiatique lors des obsèques de M. Monory, pourrai-je enfin consulter la facture Angotti dont la prestation a eu les effets retentissants que l’on sait sur l’activité de l’exécutif et du personnel administratif, M. Benas dira-t-il  avec précision comment il s’y est pris, en août 2013, pour faire scanner sa signature à distance……………….etc. ?
La cerise sur le gâteau serait quand même que l’on reparle du marché hebdomadaire à propos duquel il y a un an (presque jour pour jour)  on prenait une décision aussi péremptoire que définitive.

C’est sur, mercredi 26 juin, on n’est pas couchés.

mercredi 12 juin 2013

LE TRAIN-TRAIN DES REGRETS

Au moment où nos boites à lettres reçoivent le questionnaire des étudiants tourangeaux missionnés par CL2T et la ville de Loudun, nos voisins Thouarsais et Montreuillais se voient confirmer la reconduction de leur desserte TER (voir sur contact@saumur-kiosque.com de ce jour).
Les Régions Centre, Pays de Loire et Poitou-Charentes reconduisent un financement qui devrait permettre à nos voisins de bénéficier d’une trentaine de correspondances hebdomadaires pour se rendre à la capitale.
C’est vrai, nous pouvons regretter le temps où un maire de Loudun au bras long refusa de s’associer à un réouverture de ligne ferroviaire nous isolant pour longtemps  des grands axes de communication.
Nous n’avons plus qu’une chose à espérer : la mise en service au  plus tôt du train touristique entre Thouars et Loudun. A défaut de tourisme il pourra nous servir de navette et nous ferons un crochet chez nos voisins pour prendre une correspondance.


dimanche 9 juin 2013

DU BON USAGE DE LA NR

De mes remarques après les trois parutions sur Loudun, notre quotidien n’a trouvé de l’intérêt que dans ce qui peut concerner ma relation avec le PS, alors que c’est d’un intérêt  très secondaire. Je faisais état au préalable de nos inquiétudes sur Loudun dans les termes suivants :

-Sur la gouvernance municipale :
Le maire affirme déranger par sa « manière de faire ». Il disait naguère avoir « compris le message » de son entourage.  C’est donc bien d’un désaveu cinglant qu’il s ‘agit pour l’homme auprès duquel ne restent plus que 3 adjoints sur 8.

-Sur la réduction de la dette :
Il prend en compte la dette consolidée (incluant les garanties apportées par la ville en plus de ses propres engagements) dont nous ne maitrisons pas totalement l’évolution. Pour la dette de la ville elle-même, la réduction n’est que d’environ 18% quand on tient compte de la vente bradée d’un « bijou de famille » (la MAPAD)*.

-Sur la centaine d’emplois  générés par le fonds GERIS :
Ce même chiffre figurait déjà dans le bilan intermédiaire de Géris au 2 décembre 2011. En outre (et même si cela est extraordinairement précieux) il s’agissait d’entreprises qui voyaient ici une aide providentielle à des projets de développement déjà programmés ou envisagés. Loudun est resté statique dans cette affaire. Pas plus la fumeuse CEL (Cellule Economique de Loudunais) que le « Développeur Economique » embauché à grands frais par la ville n’ont eu une attitude dynamique pour générer de pures créations par l’arrivée de nouvelles entités. Cette centaine d’emplois, dont il faut savoir s’ils sont tous effectifs et non plus programmés, sont donc constitués presque essentiellement par des accompagnements de développements.

*Cette MAPAD et sa vente me collent à la mémoire comme un vieux sparadrap à une chaussure. Je ne comprendrai jamais pourquoi, un bâtiment estimé à 2 800 000 en décembre 2008 ne vaut plus que 1 800 000 un an plus tard alors que nous investissons dans le même temps 400 000 € de remise aux normes (dépense qui devait être compensée par les loyers auxquels nous renonçons par cette vente) et que cette somme sera même déclarée intégrée au prix de vente final soit 1 900 000€.
2 800 000 (première estimation)+ 400 000(travaux)= 3 200 000
AREPA, en super négociateur  aura donc gagné 1 300 000€ sur notre compte. Est-il utile de rappeler que cette exceptionnelle transaction n’aura suscité que deux avis contraires en Conseil Municipal ?

dimanche 2 juin 2013

AU HASARD DES RESEAUX

Ils ont fait flores sur la  toile. De Facebook , où l’on dit souvent tout et n’importe quoi à Copains d’avant pour retomber en enfance ou Twitter pour se mettre au cœur de l’actualité, tout le monde suit tout le monde et s’y référence. Cela permet aussi de savoir si le voisin s’y trouve et comment il se vante. C’est ainsi que si, par curiosité, on tape le nom de notre maire sur Linked in, on a la surprise de le retrouver « Travailleur indépendant, Région d’Angers, mandat politique ». Travailleur indépendant (et même très indépendant) ça on le savait déjà. Ce réseau, concernant surtout des référencements professionnels, cela ne devait pas être assez vendeur de dire que l’on était de Loudun et fier d’en être le maire et le conseiller général. Dommage de ne pas avoir profité de la circonstance pour faire un peu la promo de sa ville qui en a tant besoin.

LA COUSINE DEDETTE

Je me rappelle un vieux voisin qui avait un  peu tout fait et avait toujours des combines foireuses. Régulièrement cette phrase lui revenait : « Ma cousine Dédette a encore grossi ». C’était toujours après un rendez-vous avec son banquier qui venait de lui rappeler qu’il avait « des dettes » en augmentation.
A Loudun aussi nous avons une cousine « Dédette » mais si j’en crois le journal et les assertions du maire, elle frôlerait l’anorexie en ayant perdu 40% de son poids. Est-ce bien vrai ?

Pour essayer de comprendre, j’ai repris le compte rendu du 23 février, lors du vote du budget. Il y eut le couplet du maire, faisant valser les chiffres, passant de la dette consolidée à celle de la ville avec ou sans le  service économique, avec ou sans des reports d’emprunts. Bref, un florilège étourdissant se terminant par ces mots : « Chacun d’entre nous appréciera à sa juste mesure l’effort important réalisé depuis 5 ans ». Tu parles, Charles. Comment apprécier quand tu n’as été autorisé qu’à  survoler le plat ?

La réduction de 40% s ‘applique à la dette « consolidée ». Celle-ci cumule la dette de la ville et celle des emprunts auxquels elle apporte sa garantie sans les avoir elle-même souscrits, comme c’est le cas, je pense, d’emprunts faits par l’Hôpital.
C’est dire que l’on prend ici un chiffre dont on ne maitrise qu’une partie et dont la réduction dans le temps dépend aussi des autres. Elle est effectivement passée de 20 542 050 à 12 677 249.
Pour ce qui est de la seule dette de la ville (y compris le service Eco), on est passé de 12 823 178 à 7 344 865, soit seulement 33% au lieu de 40. En valeur cela fait 4 244 142 mais il faut se rappeler que dans la période, le maire a ‘bradé’ la MAPAD pour 1 900 000 euros (je reviendrai sans doute encore sur cette transaction) et que le produit de cette vente a été entièrement affecté a des remboursements d’emprunts (sans débat pour ce choix, contrairement et comme souvent, à l’inverse de ce qui avait été annoncé).

Hors la vente du « bijou de famille » la dette a donc réellement  baissé de seulement  2 344 142 euros soit environ 18%. « L’effort important réalisé sur 5 ans » devient d’un seul coup bien plus modeste.
Je vais encore m’entendre dire que je ne comprends rien à la comptabilité municipale mais persiste à dire que la logique de ma démonstration n’est pas contestable.