dimanche 9 juin 2013

DU BON USAGE DE LA NR

De mes remarques après les trois parutions sur Loudun, notre quotidien n’a trouvé de l’intérêt que dans ce qui peut concerner ma relation avec le PS, alors que c’est d’un intérêt  très secondaire. Je faisais état au préalable de nos inquiétudes sur Loudun dans les termes suivants :

-Sur la gouvernance municipale :
Le maire affirme déranger par sa « manière de faire ». Il disait naguère avoir « compris le message » de son entourage.  C’est donc bien d’un désaveu cinglant qu’il s ‘agit pour l’homme auprès duquel ne restent plus que 3 adjoints sur 8.

-Sur la réduction de la dette :
Il prend en compte la dette consolidée (incluant les garanties apportées par la ville en plus de ses propres engagements) dont nous ne maitrisons pas totalement l’évolution. Pour la dette de la ville elle-même, la réduction n’est que d’environ 18% quand on tient compte de la vente bradée d’un « bijou de famille » (la MAPAD)*.

-Sur la centaine d’emplois  générés par le fonds GERIS :
Ce même chiffre figurait déjà dans le bilan intermédiaire de Géris au 2 décembre 2011. En outre (et même si cela est extraordinairement précieux) il s’agissait d’entreprises qui voyaient ici une aide providentielle à des projets de développement déjà programmés ou envisagés. Loudun est resté statique dans cette affaire. Pas plus la fumeuse CEL (Cellule Economique de Loudunais) que le « Développeur Economique » embauché à grands frais par la ville n’ont eu une attitude dynamique pour générer de pures créations par l’arrivée de nouvelles entités. Cette centaine d’emplois, dont il faut savoir s’ils sont tous effectifs et non plus programmés, sont donc constitués presque essentiellement par des accompagnements de développements.

*Cette MAPAD et sa vente me collent à la mémoire comme un vieux sparadrap à une chaussure. Je ne comprendrai jamais pourquoi, un bâtiment estimé à 2 800 000 en décembre 2008 ne vaut plus que 1 800 000 un an plus tard alors que nous investissons dans le même temps 400 000 € de remise aux normes (dépense qui devait être compensée par les loyers auxquels nous renonçons par cette vente) et que cette somme sera même déclarée intégrée au prix de vente final soit 1 900 000€.
2 800 000 (première estimation)+ 400 000(travaux)= 3 200 000
AREPA, en super négociateur  aura donc gagné 1 300 000€ sur notre compte. Est-il utile de rappeler que cette exceptionnelle transaction n’aura suscité que deux avis contraires en Conseil Municipal ?

1 commentaire:

  1. c'est comme beaucoup de sujet que l'on vote sans avoir apprécié les conséquences pour les loudunais ....
    tout le monde s'en fout !!!
    on vote comme la majorité quand on y est et on vote contre quand on est dans l'opposition. c'est le seul boulot de la plupart des conseillers municipaux qui ne cherchent pas plus avant ni plus après....
    on le sait bien.....y'a qu'à observer ce qui se passe

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