mercredi 9 avril 2014

Ah! Les Belles Foulées!!

Il est bien tôt pour sortir du lit un dimanche matin. Le récent changement d'heure fait que la nuit est encore là, mais qu'importe, on est pressé d'arriver sur les lieux de la compétition et de rejoindre la ligne de départ.

Non, pas celle des concurrents, mais celle des bénévoles qui vont, chacun à leur niveau, jouer les petites mains et apporter leur contribution au bon déroulement de la journée.

Ça converge des différents trottoirs, s'interpelle et se salue avant de rejoindre la place de la mairie (pardon, la place du Général de Gaulle) où les barnums sont déjà en pleine effervescence.

6 ans déjà, 6 ans seulement  et elles  sont devenues incontournables.
Les "Foulées Loudunaises" puisqu'il s'agit d'elles, s’apprêtent à vivre le cru 2014. Cette course et l'association éponyme sont devenues le rendez-vous sportif phare de l'année pour Loudun. Partie sur une sorte de défi, l'épreuve a rapidement conquis ses lettres de noblesse et acquis son homologation comme compétition officielle.

En attendant, il faut recueillir les instructions, rejoindre son poste, écouter les explications des plus aguerris, prendre les consignes des responsables et se tenir prêts. Depuis plusieurs heures, déjà, les poseurs de barrière ont quadrillé et sécurisé le parcours, les commissaire vont rejoindre leur poste après un dernier petit noir et la fièvre va monter d'un cran. A peine le temps de saluer encore quelques amis ou connaissances ainsi que d'autres personnes que l'on ne rencontre qu'à cette occasion. 
C'est l'une des magies de cette journée. 160 bénévoles qui vont fonctionner en parfaite harmonie, 160 personnes bien différentes et souvent sans autre point commun que le partage de cette journée, se retrouvant avec la même envie de bien faire tant l'ambiance créée par l'association est exceptionnelle. Certains chiffres parlent d'eux-mêmes: 160 bénévoles mais seulement 12 membres associatifs pour préparer la venue de 1300 compétiteurs.
Et ça marche!
Leur Président, Dominique Mousseau, a du être cuisinier dans une autre vie pour réussir  à faire prendre à ce point une telle mayonnaise. Tout s’enchaîne à  la perfection. L'animateur harangue les premiers spectateurs, annonce la succession des courses et informe sur la présence des athlètes de haut niveau venus fouler le bitume local.

Nos tables de remise de dossards commencent à s'animer. Ne pas oublier de donner les épingles, de vérifier les identités ou contrôler la remise tardive d'un certificat médical.
Puis, rapidement les différentes catégories prennent le départ. Les envolées de gamins forment des grappes juvéniles et décidées, heureuses de se retrouver là, de courir sous les encouragements parentaux.
Nous troquons notre poste au dossard pour celui de porteurs d'eau. Notre deuxième tâche est de proposer un peu d'eau, à la mi-parcours du 10 kilomètres. C'est nettement plus acrobatique. Il faut tendre un gobelet dans le mouvement de la course à ceux qui le souhaitent. Ce ne fut pas le cas du vainqueur Kenyan qui est passé si vite qu'il n'a même pas du se rendre compte de notre présence.
Pour les autres,  c'était un peu séance de jonglage et au final, c'est le goudron qui avait le plus soif.

Les derniers à mi-parcours passèrent bien après l'arrivée des premiers mais qu'importe. Pour nombre de participants, la course s'effectuait surtout contre eux-même et la satisfaction d'en terminer avait allure de récompense.
On démonte la buvette provisoire et l'on rejoint le village de toile où, déjà, on commence à  commenter les résultats.
C'est le moment de complimenter  les meilleurs et de féliciter les autres, de se réjouir du bon déroulement et d'assister à la remise des récompenses.
Puis on se dit que c'est déjà fini. L'après-midi, bien plus calmement, on procédera au démontage et au rangement.Un dernier verre Présidentiel pour les irréductibles et l'on se retrouve chez soi, la tête encore pleine de l'effervescence qui nous a portés jusqu'au crépuscule.
Ce soir là, j'ai eu le sentiment d'être plus fatigué que si j'avais couru. Ce n'est pas pour autant que je m'alignerai sur les 5 kilomètres l'an prochain, mais c'est avec joie que je viendrai rejoindre le groupe des bénévoles.

Merci "Les Foulées".










1 commentaire:

  1. Merci Philippe (et Josy) pour ces gentils commentaires et de votre aide précieuse pour cette journée. Les foulées reposent sur 4 piliers, l'animation, les partenaires, les bénévoles et les coureurs. Je ne remercierai jamais assez l'ensemble de tous les acteurs et les membres de l'asso, qui ont œuvré dans l'ombre en amont et coordonné tout ce petit monde dimanche dernier.
    Merci à tous et rendez vous en 2015 pour la 7eme édition.
    En attendant, vous pouvez consulter l'ensemble des photos sur fouleesloudunaises.fr, bientôt les vidéos.
    Sportivement,
    D. MOUSSEAU

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