Je ne sais pas si vous y avez
prêté attention mais habituellement (ou du moins depuis environ deux
ans), chaque parution de ce périodique consacre une page soit au Futuroscope,
soit au Center Parcs, quand ce n'est pas aux deux en même temps.
Le numéro d'octobre 2013
interpelle car il semble fait uniquement pour notre canton. Pas un mot, pas une
ligne sur ces capteurs de l’attention
collective que sont les deux parcs de loisirs, l’un à l’âge adulte et l’autre
en devenir.
Très instructive, la lecture de "Vivre en Vienne", ce périodique à la gloire des actions de notre Conseil Général. Je le parcours toujours avec beaucoup d'intérêt guettant, au détour d'une page, si la boussole du Président Bertaud a su retrouver le nord et cette fois-ci, j’y ai cru.
Un fil rouge sur "le goût du
local", un chapitre sur Renaudot (le nôtre), un autre sur les
"Rencontres avec les territoires" (ça y-est, on existe!) et un
dernier sur l’éternité du patrimoine, pas de doute: "Vivre en Vienne"
c'est vivre en Loudunais.
La lecture désenchante.
L’évocation de Renaudot est
décevante et me paraît même approximative. Il serait intéressant d’avoir ici,
l’opinion de nos spécialistes locaux.
Idem pour le patrimoine, car celui dont il s’agit est uniquement
intellectuel, celui qu’il convient d’archiver et de conserver pour la
postérité. Tant pis, j’avais naïvement cru voir dans ce sujet l’annonce d'un travail de mémoire du à notre conseiller général local pour la
promotion de nos richesses patrimoniales Loudunaises, tant il est vrai que qu’il
ne cesse d'affirmer, depuis le début de son mandat, qu’il voit là le salut de
notre cité.
Seconde mauvaise pioche.
Peut-on espérer des
« Rencontres avec les territoires » ?
Guère mieux.
Les rencontres programmées avec
les élus me mettent hors jeu. Ne concernant que les maires et les adjoints, une
cabine téléphonique suffira lors du passage dans notre ville. J’aurais
cependant bien aimé savoir ce que recouvre le souhait de M. Bertaud de
« leur (aux élus) rappeler les grands objectifs du Conseil Général, que ce soit en
terme d’économie, d’aménagement du territoire, de solidarité avec les plus
démunis ou encore d’épanouissement de chacun». Comment trouve-t-on des millions
d’euros pour remplacer ceux qui étaient promis par Sarkozy et oubliés par
Hollande (pour le Center Parcs) ? Sommes-nous certains que cela ne se fait pas au détriment de
l’aide sociale, de l’aide à la culture, de l’aménagement du territoire? Est-ce pour s'amuser à nous faire peur que la Chambre Régionale de la Cour des Comptes relève dans ce projet l' "absence d'étude objective préalable évaluant les risques potentiels et les retombées attendues"? Va-t-il redire que l'indispensable réfection de l'ex RN 147 serait un luxe dont il n'a pas les moyens?.....................
A suivre……..
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