Nous n’avions
pas été invités depuis le 26 juin et on ne se reverra désormais que mi-décembre. La convocation du Conseil
Municipal est devenue tellement rare que le public qui s’y intéressait est de
plus en plus réduit (une demi-douzaine de personnes) comme s’il n’en attendait
rien, comme si tout était écrit d’avance.
Les
conseillers municipaux semblent eux-mêmes quelque peu découragés car 8 sur 14
font défaut dans la majorité à géométrie variable du maire.
Allez, entrons !
Forcément,
quand on ne travaille pas souvent, les tâches s’accumulent. Pas moins de 27
points à l’ordre du jour.
Tellement
pressé d’entrer dans le vif du sujet, le maire en oublierait de désigner un
secrétaire de séance et de faire adopter le compte-rendu du conseil précédent
si Joël Dazas ne lui rappelait pas.
Pour ce qui
est du compte rendu, plusieurs points me paraissent flous :
-Révision
simplifiée du PLU concernant les Champs de Velors :
« Le compte rendu ne rappelle pas
que nous avons mentionné les oppositions des riverains comme les réserves du
commissaire enquêteur demandant au Conseil Municipal de préciser ‘l’intérêt général’ invoqué dans le texte
de présentation de la révision. D’ailleurs, qui a rédigé cette présentation ? »
Le maire
regarde le directeur des services, qui regarde le maire, qui me répond :
« On vérifiera et on vous répondra ».
« On vérifiera et on vous répondra ».
Diable,
mais qui donc à part le service Urbanisme de la Ville serait compétent pour
préparer un tel texte ? Attendons la réponse promise pour savoir qui a
estimé que l’implantation d’une entreprise de maçonnerie et de travaux publics
dans une secteur mi agricole, mi pavillonnaire présentait un intérêt général.
-Le maire s’était
engagé à nous produire, ce jour, un rapport du comité de pilotage sur les
travaux de la Tour Carrée mais rien de tel dans l’ordre du jour.
« Pourquoi ? »
Il a
visiblement oublié ce détail et j’avoue même avoir oublié le peu d’argumentation
qu’il a du fournir en réponse. Ce que personne ne risque d’oublier, par contre, c’est ce
qu’il nous faudra débourser si sa vision de la sauvegarde de l’édifice va à son
terme.
-Je reviens
sur le recours à la société RCIS et les critiques que j’ai formulées en juin
tant sur le choix de celle-ci que sur le
travail fourni. Le maire me reproche encore de faire des commentaires hors de
propos mais reviendra sur le sujet en fin de séance pour réaffirmer le
bien-fondé de son choix et la qualité du travail fourni (sic) relayé en cela par
F. Proux qui ne tarit pas d’éloge, lui non plus sur le gérant de cette entreprise.
Côté dépenses, nous en sommes déjà à 4000€ et le fait que RCIS ai été liquidé (voir
annonces légales dans la NR du 26/09/2013) ne réfréne pas leurs ardeurs. On parle même de continuer avec la nouvelle société que le liquidé ne manquera pas de créer.
On croit rêver!
Si l'adage 'jamais deux sans trois' se vérifie, qu'adviendra-t-il après la prochaine faillite?
On croit rêver!
Si l'adage 'jamais deux sans trois' se vérifie, qu'adviendra-t-il après la prochaine faillite?
-Un dernier
point concerne le tableau de dernière page où sont listés les conseillers municipaux
avec mention de leur date de naissance. Je fais remarquer à M. Benas que la mienne est erronée est qu’il
ne pourra pas m’offrir de cadeau d’anniversaire au bon moment mais la
plaisanterie ne lui fait même pas esquisser un sourire.
Pour entrer
dans le vif du sujet, la parole est donnée
à l’Inspectrice des finances publiques, responsable des analyses financières du
département et au Trésorier de Loudun. Ils ont réalisé une analyse financière rétrospective
pour la commune de Loudun sur la période 2009/2012.
En 2008, le
Trésorier de l’époque avait effectué le même travail pour la période 2005/2007.
Cela nous avait valu la transmission préalable d’un dossier et une commission affaires
générales sur le sujet avant d’en reparler en conseil.
Rien de tel
cette fois-ci et on nous invite à écouter en parcourant les feuillets qu’on vient
de nous transmettre puis de poser nos questions, s’il y a lieu.
Par chance,
nos deux intervenants ont un discours simple et clair. Leurs remarques sont voisines de celles de 2008.
Le désendettement se poursuit, la CAF nette (capacité d'autofinancement. C'est ce qui reste dans le porte monnaie quand on a payé les frais de fonctionnement et les remboursements d'emprunts) est à un niveau satisfaisant et permet des projets d'investissements intéressants.
Comme en 2008, il ressort sur la période que la fiscalité est élevée. La commune n'a pas de marge de manœuvre sur ce point sauf à augmenter les bases.
Nos orateurs insistent sur le fait que leur analyse est une sorte de photographie de nos finances ne comportant ni conseils, ni consignes.
J'ai eu l'idée d'apporter la "photographie" de 2008 et compare les deux:
-Nombre d'habitants: 8111 en 2008 pour 7416 au 31/12/2012.
Qui se faisait fort de nous faire franchir la barres des 9000 à la fin de son mandat?
-Ressources fiscales:
Progression de 7.04% entre 2005 et 2007 et 9% pour 2009/2012. La contribution (ou pression) moyenne par habitant est passée de 463 à 594€ (une hausse sans doute indolore de +28.5%).
La comparaison détaillée entre la "photo" 2008 et celle de 2012 est intéressante et celle des pourcentages que représentent chacun d'eux dans le gâteau fiscal édifiante:
Nature des produits % 2008 %2012
Taxe d'habitation 24% 46%
Taxe foncière 27% 36%
Taxe sur le foncier non bâti 2% 2%
Taxe professionnelle(2008) 47%
CFE* (2012) 16%
Le désendettement se poursuit, la CAF nette (capacité d'autofinancement. C'est ce qui reste dans le porte monnaie quand on a payé les frais de fonctionnement et les remboursements d'emprunts) est à un niveau satisfaisant et permet des projets d'investissements intéressants.
Comme en 2008, il ressort sur la période que la fiscalité est élevée. La commune n'a pas de marge de manœuvre sur ce point sauf à augmenter les bases.
Nos orateurs insistent sur le fait que leur analyse est une sorte de photographie de nos finances ne comportant ni conseils, ni consignes.
J'ai eu l'idée d'apporter la "photographie" de 2008 et compare les deux:
-Nombre d'habitants: 8111 en 2008 pour 7416 au 31/12/2012.
Qui se faisait fort de nous faire franchir la barres des 9000 à la fin de son mandat?
-Ressources fiscales:
Progression de 7.04% entre 2005 et 2007 et 9% pour 2009/2012. La contribution (ou pression) moyenne par habitant est passée de 463 à 594€ (une hausse sans doute indolore de +28.5%).
La comparaison détaillée entre la "photo" 2008 et celle de 2012 est intéressante et celle des pourcentages que représentent chacun d'eux dans le gâteau fiscal édifiante:
Nature des produits % 2008 %2012
Taxe d'habitation 24% 46%
Taxe foncière 27% 36%
Taxe sur le foncier non bâti 2% 2%
Taxe professionnelle(2008) 47%
CFE* (2012) 16%
*CFE: contribution foncière des entreprises, une des deux composantes de la CET (Contribution Economique Territoriale qui a remplacé la taxe professionnelle au 1er janvier 2010)
En janvier 2010, j'avais rappelé au maire qu'il s'était dit "confiant dans le gouvernement" pour préserver les intérêts de nos communes après suppression de cette fameuse taxe pro. et il avait confirmé en reprenant à son compte les arguments de Woerth, Lagarde et autre Hortefeux:"Au total cette réforme réduira donc significativement la charge fiscale pesant sur le tissu économique.....elle n'aura donc aucune incidence sur les impôts locaux payés par les ménages".
Que des visionnaires!
A suivre......
En janvier 2010, j'avais rappelé au maire qu'il s'était dit "confiant dans le gouvernement" pour préserver les intérêts de nos communes après suppression de cette fameuse taxe pro. et il avait confirmé en reprenant à son compte les arguments de Woerth, Lagarde et autre Hortefeux:"Au total cette réforme réduira donc significativement la charge fiscale pesant sur le tissu économique.....elle n'aura donc aucune incidence sur les impôts locaux payés par les ménages".
Que des visionnaires!
A suivre......
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