Vacances médicales pour tous.

On était loin, à l’époque, des polémiques sur le mariage pour tous faute de quoi le slogan de Ridendo aurait eu une sacrée saveur.

Feuilletant les numéros de l’été 36, hérités d’un grand’ père médecin, malheureusement inconnu, j’ai eu envie de partager avec vous quelques lignes de Robert Dieudonné. Il fut l’un des éminents contributeurs de cette revue comme il le fut, je crois, du Canard Enchainé.

Heureux ceux qui, dès le début de juillet, peuvent s’en aller pour deux ou trois mois, en secouant toutes leurs préoccupations comme une insignifiante poussière, sur le seuil du garage  ou dans le hall de la gare.

Mais aujourd’hui ils sont bien rares ceux qui prennent des vacances le cœur léger, et même les riches, comme dit mon concierge, qui guettent la cote de la bourse à la T.S.F. et poussent des soupirs déchirants à toutes occasions ….

Le Professeur X.. prétendait ne se reposer vraiment que sur un paquebot, quand il partait pour des consultations lointaines, au chevet du mikado ou près d’un ramasseur des guanos du Chili…..                                                                               

 Je ne vous souhaite pas de bonnes vacances. Cela ne dépend ni de vous ni de moi. Il faut bien prendre le temps comme il vient, et le plus malin d’entre nous n’est qu’un dé dans un cornet. C’est pourquoi j’admire ceux qui prennent de grosses responsabilités avec l’idée que grâce à leur intelligence, ils arriveront  à satisfaire ceux qui les ont chargés de s’occuper de leurs affaires…..

Et ne croyez pas que le retour des vacances soit si triste et si pénible. Au contraire ! On éprouve une grande joie de rentrer chez soi, de reprendre ses habitudes et ses manies, de retrouver ses amis….

Et je suis des vôtres, n’est-ce-pas ?

Alors à très bientôt, car vous verrez, hélas! A quelle vitesse le temps passe !

A suivre...........