mardi 18 mars 2014

Et un, et deux, et trois ans de mandat


C'est déjà la routine avec des Conseils Municipaux où il faudrait se contenter de dire amen à tout. Ailleurs le Monde continue de s'auto-détruire financièrement et économiquement. On sait bien qui paiera la facture.

La Grèce est en faillite et Haïti sous les décombres. Décembre aura les reflets d'un curieux printemps Tunisien avant de gagner d'autres contrées, de faire trembler les pyramides ou de destituer Kadhafi.

 C'est encore une bonne année pour nos hand-balleurs qui sont les meilleurs d'Europe tout comme Christophe Lemaitre qui, lui, est le plus rapide.
Janvier 2010: on met les bijoux de famille chez "Ma Tante".
C'est la faute à Théophraste, c'est lui qui nous a implanté le Crédit Municipal.
Au C.M. de janvier, j'interroge de nouveau sur cette transaction bizarre autour de la MAPAD. Je ne comprends toujours pas pourquoi on cède ce bien et encore moins, à un an d'intervalle, le cadeau fait à l'acquéreur, qui voit le prix baisser d'un million, ni plus, ni moins. Jamais je ne pourrais avoir connaissance des deux estimations - contradictoires -  faites par le service des Domaines, et la vente aura lieu, décision adoptée par 24 voix contre 2.
Plus tard (voir NR du 27/09/2013: compte rendu CM), on se félicite que l'endettement de la ville soit passé de 9.5 millions en 2009 à 7.5 en 2012 (soit 2 millions)
Quel exploit!
Si l'on déduit les 1.9 millions de cette vente, l'effort réel n'est que de 100.000 euros. N'importe qui, je pense, est capable de faire la même chose et de se désendetter en vendant un héritage qu'on a seulement eu la peine de recevoir.
Mai 2010: mouvement de crise au Lycée Marc Godrie.
La section boulangerie est menacée de disparition et les énergies se mobilisent. Nous apportons, comme nous le pouvons notre soutien à l'établissement, à ses élèves et aux enseignants.J'interpelle la Présidente de Région et son vice-Président pour qu'ils se rangent à nos côtés. Il y aura bien des échanges de courriers un peu malheureux et le début d'une incompréhension mais la situation se débloquera lors d'une table ronde le 21 mai où Ségolène Royal s'engagera sans équivoque sur ce dossier. Le maire aussi s'engagera, mais verbalement, en indiquant que la commune était disposée à apporter sa participation à l'effort commun.
Ce ne sera jamais qu'une nouvelle promesse en l'air.
Juillet: La Rigolade Diabolique
Ah! Ce festival qui devait être, chaque année, l’événement culturel majeur de la cité, la mettre sous le feu des projecteurs, en faisant ainsi un rendez-vous incontournable apte à drainer les foules dans nos quartiers et ruelles.
Artistiquement, ce fut assez réussi mais ces "Diableries" ne seront surtout qu'une éphémère et coûteuse pantalonnade. Budgétées 42.000 euros, elles nous reviendront à à 134.000 (commision culture du 28/09/2010), une preuve de l'amateurisme coupable de l'équipe en place. Répondant à ma question sur ce point (Conseil du du 22/10/2010), le maire affirmera que le coût global n’était en réalité que de 102.2032 euros, soit seulement 2.43 fois plus cher que prévu.
C'est donc pas bien grave puisqu'on a les moyens.
Conseil de septembre 2010: Dura lex sed lex
J'ai droit à cette occasion à une attention toute particulière. J'avais bien compris que mes questions avaient le don d'agacer mais était loin d'imaginer que cela conduirait à une révision  du règlement intérieur du Conseil Municipal rien que pour moi.
L'article 6 portant sur les questions orales qui ne comprenait qu'un alinéa de 5 lignes en compte désormais 7 et s'étale sur une page entière. Il va falloir désormais pêcher fin pour obtenir des réponses aux questions d'importance et c'est bien là que l'on constate l'irrémédiable progression de la démocratie en Pays Loudunais.
Une grande désillusion lors du vote de cette modification. Celle ne de ne compter que ma voix et celle de Pierre Lantier pour s'opposer à cette restriction. La liste "Réussir Loudun avec vous", celle-là même qui, aujourd'hui, affirme "S'ouvrir pour réussir" se replie sur elle-même et vote avec la groupe du maire.
Tant pis.
Un gag avec ce règlement interviendra quelques mois plus tard. Le maire et ses services se prendront les pieds dans leur propre texte et le calendrier, confondant jours ouvrés et jours ouvrables. Il s'en suivra une convocation du conseil trop tardive et de peur que je ne demande après coup l'annulation des délibérations, c'est la séance elle-même que le maire reportera.






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