lundi 24 mars 2014

2012: fin....2013: clôture du bilan.

2012 voit la poursuite du gâchis. Elisabeth Marchand est marginalisée et est délestée de la commission "Culture". On ne s'y retrouvait trop souvent qu'elle et moi et j'en conclue que les prochains tête à tête se feront avec le Maire.
Jean-Claude Cheminade enfile tous les dossards laissé vacants et je m'inquiète sur sa capacité à faire front: "J'espère! Çà va aller" me répond-il (CM du 28/03/2012). Ça doit en effet aller puisqu'il parle d'y retourner en 2014.
A la demande de riverains, je fais remonter l'interrogation sur l'avenir de l'assainissement à Niré. Pas possible, trop cher, cela entraînerait une hausse de 8%des tarifs. Le miracle de la crèche et du Jésus fera qu'en fin, d'année et sans nous consulter, le maire aura trouvé une tirelire permettant d'annoncer des travaux imminents.
Nous sommes en mars et tout continue de se déliter. Madame Marchand n'est plus habilitée à convoquer les commissions qu'elle préside et n'a même pas le droit de me dire pourquoi en séance de conseil. Il y a toujours des litiges sur des parcelles de lotissement vendues avec cavités et réputées constructibles. Nous en sommes au procès et, bien entendu, c'est la faute de l'acquéreur.

Est-ce déjà la lassitude,  le conseil de juin est reporté et décalé en fin de mois. On en profite pour retirer la délibération sur la création de trois postes de conseillers délégués (à pas grand chose) et indemnisés. La crainte sans doute d'un débat houleux s'opposant à l'attribution de bons points, de hochets ou de récompenses, je ne sais pas quel est le mot qui convient réellement.
C'est sans doute l'approche des vacances qui fait que cette séance doit désigner deux conseillers qui siégeront à l'Office de Tourisme. Sans surprise, ma candidature est écartée.

En musique, on appelle ça une grande pause. En langage "Conseil Municipal", je ne connais pas l'expression idoine. Le fait est que notre maire disparaît des écrans radars pour trois mois (le prochain conseil se tiendra le 26 septembre). Je me suis déjà longuement étendu sur la mascarade de la signature scannée et des actes entachés d’illégalité qui en ont découlé. Le maire lui-même en conviendra en disant, à bout d’argument, que cela n'intéresse pas les loudunais. C'est vrai, M. le Maire. Cela les intéresse si peu qu'ils vous le diront le 23 mars suivant. Ça n'a pas non plus intéressé sous-préfète et préfète dont les explications sur le sujet ne me sont jamais parvenues.

Quand on se retrouve en septembre, rien n'a changé.Dans l'euphorie de la rentrée, on en profite pour nous faire avaler la création de ces fameux "conseillers délégués". C'est encore un de ces moments où mes collègues m'étonnent. Nous sommes 14 à voter contre le principe mais, plus tard, quand il s'agit de voter l'indemnité allouées à ces fameux conseillers, nous ne sommes plus que 5 à voter contre.
Comprend qui peut.
Je ne reviens pas sur les déambulations du marché, tout a été dit. Tout juste rappeler la connivence entre le maire et les commerçants non sédentaires autorisés, contre toute attente, à s'exprimer en séance de conseil et cette façon de nous demander des votes unanimes pour ensuite ne pas les respecter.

2013: année du minimum syndical:
Un conseil par trimestre pour respecter la loi et limiter les occasions d'être interpellé sur ce qui dérange.
Février sera celui du budget où l'on nous assénera une ribambelle de chiffres pour justifier les dépenses de fonctionnement, comme pour couper court aux nombreuses questions que j'avais posées l'an passé à ce sujet.

Avril, triste séance où Elisabeth Marchand est contrainte de faire voter sa propre destitution. On a dépassé l'intolérable pour sombrer dans l'ignoble. J'ai beau interpeller le dernier carré du maire:"...........pensez à ceux qui vous ont fait confiance dans l'isoloir et que vous allez continuer de croiser dans les mois qui viennent....."
Rien n'y fera.

Juin sent la fin de règne. Une fois encore, il faut pallier la défection d'un élu majoritaire. Ce sont les dernières cartouches.Le maire affirme pouvoir remplacer les partants à la tête de toutes les commissions (culture, tourisme, enfance-jeunesse, sports..). Pas trop compliqué, les commissions ne sont presque plus convoquées.

En vrac, ce sont  aussi les marchés douteux où RCIS, par exemple, à la veille de sa liquidation est retenu pour une "mission d'assistance" à 15 000 euros et dont l'essentiel du dossier produit avait été plagié sur internet.
Fin d'année en apothéose pour les engagements financiers sur le Viennopôle, une aventure à 4 619 885 euros que le Conseil Général subventionnera à hauteur de 1 153 000 (ce qui n’empêche pas le maire de dire que ce sera 1,6 millions).
Pour moi, cette fin d'année sera marquée par une rencontre importante avec les commerçants de Loudun, me permettant de mieux les comprendre et d'échanger avec eux sur le devenir de leurs activités.

29 janvier 2014, dernier conseil municipal, dix absents. On vote les subventions aux associations. C'est toujours aussi flou et le saupoudrage sent le clientélisme.

Il est urgent que les urnes nous disent, elles aussi, ce qu'elles pensent de tout cela.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire