Opposant puis rallié à la cause de Jean Touret, Joël Dazas en a acquis une incontestable expérience de la vie municipale. Son mentor voulut en faire son dauphin et les élections municipales de 2008 lui semblaient promises. C'était sans compter avec la météorite Benas qui s'abattit sur la ville pour y imploser et nous noyer six ans durant dans ce que sont tous les feux d'artifices, l'éphémère et l'illusoire.
Le 30 mars 2014 aura sonné l'heure de sa revanche et c'est, en tout état de cause, tant mieux. La probité et le sérieux de l'homme ne sont pas contestables mais ce ne sont pas essentiellement ses propres qualités qui lui ont valu un tel score. Il est clair que le rejet du prédécesseur a été autant déterminant que l'adhésion à son nom ou ses propositions dans beaucoup de choix, au cœur des isoloirs.
Désormais, tout lui reste à accomplir, tous les regards vont le suivre. Il devra rapidement montrer sa différence, son originalité. Monter, par exemple, le conseil municipal à l'étage pour qu'un maximum de citoyens puissent y suivre les débats, donner du corps aux grandes lignes de son programme par des initiatives marquantes.
Au soir de son élection, il s'est avancé sur deux points, CEIT et le RD347. Pour ce qui est de l'entreprise industrielle, ses moyens d'action sont bien limités. A part l'accompagnement des salariés en détresse, le maire d'une commune ne peut pas grand chose dans la gestion interne d'une société privée et le sort des sous-traitants qui en dépendent. Il adossera son action à celle de l'état, de la préfète, mais comment savoir, dans une entreprise passée sous contrôle étranger et croulant sous les commandes, pourquoi les échéances immédiates ne peuvent pas être honorées.
Pour l'aménagement de notre liaison Loudun/Poitiers, il n'y a rien de fait. La compétence est départementale. La région, qui vient de s'impliquer dans l’aménagement territoriale, à choisi de nous ignorer et j'ai le souvenir de la réponse Claude Bertaud, Président du CG 86, m'expliquant qu'au nord de Neuville, il n'avait aucun projet, ni à court ni à long terme. Ajoutez à cela l'action déterminante de notre conseiller général sur ce dossier, on voit bien que ce n'est pas gagné.
Mais, nous en sommes encore à attendre la passation de pouvoirs pour faire apparaître une page blanche et commencer l'écriture d'un nouveau chapitre. C'est le moment de souhaiter à la nouvelle équipe le courage sans faille qui lui sera nécessaire et la part de chance indispensable à l'accomplissement de leur projet. Il va sans dire que nous attendons tellement d'eux que nous ne perdrons de vue aucun de leurs faits et gestes.
Et la gauche dans tout cela, me direz-vous?
Je n'en dirais guère plus que précédemment. Je suis étonné de lire la déclaration de Pierre Lantier et son auto-satisfecit d'une défaite victorieuse.Après le très mauvais score du premier tour, le résultat du second ne vaut que par le partage d'une moitié de l'électorat de Benas entre les deux listes. L'opposition qui comptait 7 sièges précédemment n'en occupe plus que 4. Je ne comprends pas qu'il se satisfasse de ce rôle d'éternel suiveur. Je pense que la gauche Loudunaise mérite mieux qu'un Poulidor à la Pyrrhus.
Désormais, tout lui reste à accomplir, tous les regards vont le suivre. Il devra rapidement montrer sa différence, son originalité. Monter, par exemple, le conseil municipal à l'étage pour qu'un maximum de citoyens puissent y suivre les débats, donner du corps aux grandes lignes de son programme par des initiatives marquantes.
Au soir de son élection, il s'est avancé sur deux points, CEIT et le RD347. Pour ce qui est de l'entreprise industrielle, ses moyens d'action sont bien limités. A part l'accompagnement des salariés en détresse, le maire d'une commune ne peut pas grand chose dans la gestion interne d'une société privée et le sort des sous-traitants qui en dépendent. Il adossera son action à celle de l'état, de la préfète, mais comment savoir, dans une entreprise passée sous contrôle étranger et croulant sous les commandes, pourquoi les échéances immédiates ne peuvent pas être honorées.
Pour l'aménagement de notre liaison Loudun/Poitiers, il n'y a rien de fait. La compétence est départementale. La région, qui vient de s'impliquer dans l’aménagement territoriale, à choisi de nous ignorer et j'ai le souvenir de la réponse Claude Bertaud, Président du CG 86, m'expliquant qu'au nord de Neuville, il n'avait aucun projet, ni à court ni à long terme. Ajoutez à cela l'action déterminante de notre conseiller général sur ce dossier, on voit bien que ce n'est pas gagné.
Mais, nous en sommes encore à attendre la passation de pouvoirs pour faire apparaître une page blanche et commencer l'écriture d'un nouveau chapitre. C'est le moment de souhaiter à la nouvelle équipe le courage sans faille qui lui sera nécessaire et la part de chance indispensable à l'accomplissement de leur projet. Il va sans dire que nous attendons tellement d'eux que nous ne perdrons de vue aucun de leurs faits et gestes.
Et la gauche dans tout cela, me direz-vous?
Je n'en dirais guère plus que précédemment. Je suis étonné de lire la déclaration de Pierre Lantier et son auto-satisfecit d'une défaite victorieuse.Après le très mauvais score du premier tour, le résultat du second ne vaut que par le partage d'une moitié de l'électorat de Benas entre les deux listes. L'opposition qui comptait 7 sièges précédemment n'en occupe plus que 4. Je ne comprends pas qu'il se satisfasse de ce rôle d'éternel suiveur. Je pense que la gauche Loudunaise mérite mieux qu'un Poulidor à la Pyrrhus.